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Emydura

Testudo Hermanni

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Testudo Hermanni


Testudo Hermanni (Gmelin, 1789) :

Nom commun : Tortue d'Hermann occidentale


Biotope :

La tortue d’Hermann provient du sud-est de la France, nord-est de l’Espagne, Corse, Sardaigne, Italie centrale, îles Baléares. Elle vit principalement dans des forêts de chênes, prairies, mais avec le temps et la destruction de ceux-ci, elle a été contrainte de vivre dans les maquis méditerranéen.


Description :

Elle est de couleur jaune marron clair avec des taches noires sur la dossière ; son plastron de la même couleur forme deux larges bandes noires continues.
Le sillon médian des plaques pectorales sera plus petit que le sillon médian des plaques fémorales.
La T. Hermanni a une tâche sub-oculaire jaune.
Son écaille supracaudale sera divisée en deux (il existe certain spécimen qui ont une écaille unique) et possèdera une petite griffe au bout de la queue.


Ses membres antérieurs sont pourvus de 5 griffes tandis que les membres postérieurs n’en n’ont que 4.
Le mâle sera plus petit que la femelle, 19 cm environ pour 22 cm, mais aura une queue plus longue et épaisse ainsi qu’un plastron plus concave.


Mode de vie en captivité :

La T. Hermanni peut vivre en enclos extérieur toute l’année uniquement dans les régions du sud. Prévoir donc, un enclos avec des zones ombragées, un abri totalement étanche des intempéries.
Pour les régions nordiques, prévoir un terrarium pour les saisons plus froides.
Cette espèce hibernera de novembre à mars.


Alimentation :

La T. Hermanni est herbivore. Elle a besoin d’une alimentation riche en fibre et calcium tels que par exemple : pissenlit, laiteron, luzerne, trèfles etc.
De même, l’administration de protéines animales est nocive et provoque une croissance difforme de la carapace.
Un tort que beaucoup de personne pratique encore malheureusement, c’est de leur donner uniquement de la salade et des tomates, alimentation très pauvre, qui peut créer des troubles de croissance très important.

reproduction :

La reproduction en captivité est relativement facile. Il faut prévoir dans l’enclos un lieu de ponte pour la femelle avec du sable par exemple sur une bonne profondeur.
Une femelle pond en moyenne deux fois en une année et selon son âge elle pourra donner de trois à six œufs. Si on incube les œufs artificiellement, la température sera comprise entre 30 et 33° maximum et sera déterminante pour le sexe des bébés. Au dessus de 31,5°, les nouveaux-nés seront uniquement des femelles. L’éclosion se fera au bout de 8 ou 9 semaines.
Les bébés pèseront en moyenne 9 à 10 grammes.

Législation :

Est incluse dans l’Annexe II CITES et dans l’Annexe B du Règ. CE 338/97.

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