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Emydura

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À propos de Emydura

  • Date de naissance 13/12/1913
  1. Testudo Hermanni Testudo Hermanni (Gmelin, 1789) : Nom commun : Tortue d'Hermann occidentale Biotope : La tortue d’Hermann provient du sud-est de la France, nord-est de l’Espagne, Corse, Sardaigne, Italie centrale, îles Baléares. Elle vit principalement dans des forêts de chênes, prairies, mais avec le temps et la destruction de ceux-ci, elle a été contrainte de vivre dans les maquis méditerranéen. Description : Elle est de couleur jaune marron clair avec des taches noires sur la dossière ; son plastron de la même couleur forme deux larges bandes noires continues. Le sillon médian des plaques pectorales sera plus petit que le sillon médian des plaques fémorales. La T. Hermanni a une tâche sub-oculaire jaune. Son écaille supracaudale sera divisée en deux (il existe certain spécimen qui ont une écaille unique) et possèdera une petite griffe au bout de la queue. Ses membres antérieurs sont pourvus de 5 griffes tandis que les membres postérieurs n’en n’ont que 4. Le mâle sera plus petit que la femelle, 19 cm environ pour 22 cm, mais aura une queue plus longue et épaisse ainsi qu’un plastron plus concave. Mode de vie en captivité : La T. Hermanni peut vivre en enclos extérieur toute l’année uniquement dans les régions du sud. Prévoir donc, un enclos avec des zones ombragées, un abri totalement étanche des intempéries. Pour les régions nordiques, prévoir un terrarium pour les saisons plus froides. Cette espèce hibernera de novembre à mars. Alimentation : La T. Hermanni est herbivore. Elle a besoin d’une alimentation riche en fibre et calcium tels que par exemple : pissenlit, laiteron, luzerne, trèfles etc. De même, l’administration de protéines animales est nocive et provoque une croissance difforme de la carapace. Un tort que beaucoup de personne pratique encore malheureusement, c’est de leur donner uniquement de la salade et des tomates, alimentation très pauvre, qui peut créer des troubles de croissance très important. reproduction : La reproduction en captivité est relativement facile. Il faut prévoir dans l’enclos un lieu de ponte pour la femelle avec du sable par exemple sur une bonne profondeur. Une femelle pond en moyenne deux fois en une année et selon son âge elle pourra donner de trois à six œufs. Si on incube les œufs artificiellement, la température sera comprise entre 30 et 33° maximum et sera déterminante pour le sexe des bébés. Au dessus de 31,5°, les nouveaux-nés seront uniquement des femelles. L’éclosion se fera au bout de 8 ou 9 semaines. Les bébés pèseront en moyenne 9 à 10 grammes. Législation : Est incluse dans l’Annexe II CITES et dans l’Annexe B du Règ. CE 338/97.
  2. Ocadia sinensis Répartition géographique: Cette espèce est présente sur une grande partie de la Chine sud-orientale, du Vietnam septentrional et les îles de Hainan et de Taiwan. Elle occupe les habitats marécageux et boueux : zones marécageuses, marécages, cours d'eau avec des faibles courants, mares boueuses, étangs riches en végétation submergée et de plantes flottantes. On peut des fois la retrouver en eaux très profondes, mais elle préfère des zones marécageuses et peu profondes. L’idéal en captivité est de réussir à reproduire un habitat de ce type. Description: Cette espèce peut atteindre 27 cm, même si en captivité, la moyenne des spécimens observés est généralement de 20/22 cm, ensuite naturellement tout dépend de l'alimentation, des conditions d'élevage et du sexe car comme chez beaucoup d autres espèces les mâles sont plus petits que les femelles. La dossière présente trois arrêtes, une centrale et deux latérales, très évidentes surtout chez les jeunes spécimens, mais beaucoup moins chez les adultes. La couleur de la dossière chez les jeunes spécimens est vert-marron tandis que les trois arrêtes varient du jaune/orange au marron avec l'âge, elle a tendance à brunir en devenant presque complètement noir clair. Le plastron présente une coloration jaune/orange et des tâches sombres étendues sur chaque écaille. La tête comme les pattes et la queue, présentent des rayures horizontales de couleurs jaunes et vertes sombres (d'où son nom commun "tortue à cou rayé"). le cou peut etteindre une longueur equivalente à la motié de la longueur totale de la dossière. La queue est assez longue comparée à la plupart des autres espèces aquatiques. Maintenance en captivité: Cette espèce est de plus en plus répendue dans le commerce surtout depuis quelques années; c’est-à-dire depuis l’arrivée en Cites de la célèbre Trachemys scripta elegans, car elle est considérée très robuste sans parler de sa très bonne adaptation à la vie en captivité en font une tortue idéale pour un débutant. L'idéal est de la maintenir dans un aquaterrarium dont la partie sèche (plage, cailloux, terre humide et mousse) représente 25% de la surface de la cuve même si cette espèce est une vraie aquatique elle aime bronzer sous sa lampe chauffante à une température de 30°-32°. La température de l'eau peut varier entre 25 et 27 degrés, il est également conseillé d'y introduire différentes plantes submergées et flottantes; il est également conseillé d'y placer quelques cachettes. Si on possède des specimens de sexe différents, l’idéal serait de favoriser la reproduction, il sera donc recommandé de créer une zone de ponte. Même si certains prétendent que cette tortue n’a pas besoin d' UVB, il est préférable de lui en fournir surtout chez les jeunes spécimens, pour favoriser la croissance et la formation osseuse. Les conditions décrites sont idéales en aquaterrarium, mais pour ceux qui ont la chance d'habiter dans le sud, il est possible de maintenir à l'extérieur toute l'année les spécimens d'au moins 8-10cm. Vue les dimensions de cette espèce, l'idéal serait une petite marre de 3 x 2 mètres, la profondeur minimum sera de 60-70 cm. On y implantera également une multitude de plantes flottantes et submergées, qui serviront de cachettes mais surtout pour s'alimenter. Nous pouvons en outre insérer du liège et des troncs flottants et créer une zone émergée, où elles pourront bronzer dès les premiers rayons de soleil. Il est également important de rappeler qu’il est vivement conseillé d'implanter cette marre dans une zone très ensoleillée mais avec des zones d'ombre, et choisir une zone très tranquille et peu fréquentée. Même si cette espèce n'hiberne pas dans son milieu naturel il est possible de lui faire passer une période de léthargie hivernale, cependant seuls les spécimens semi-adultes et adultes et dans les régions les plus chaudes du sud. Alimentation : L’Ocadia Sinensis est une espèce presque complètement végétarienne, même si elle ne dédaigne pas les aliments d’origine animale. Dans la nature elle se nourrit de tout ce qu'elle peut trouver dans l' eau mais aussi sur la terre : des herbes diverses, végétaux, plantes aquatiques, plantes submergées, et en moindres proportions, des insectes, poissons, mollusques, crustacés, vers et autres. En captivité, il est fondamentale de fournir une alimentation très variée. Elle sera principalement nourrie de végétaux, en préférant des herbes riches en fibres, trèfle, etc.., mais aussi des plantes aquatiques comme lentilles d'eau , laitues d'eau et autres plantes submergées. On peut également leur offrir des fruits. 10% de l'alimentation devra être carnée : crustacés, grillons, insectes, vers de terre, escargots, vers de farine, vers de miel, granulés pour tortues, ou croquettes pour chats (au poisson et légumes). remarques: en captivité cete espece a tendance a devenir omnivore. Dimorphisme sexuel : Le dimorphisme sexuel, se définit facilement par la dimension excessive de la queue chez les mâles, les femelles sont plus grosses que les mâles; leur plastron est plat ou convexe pour augmenter l'espace qui contiendra les œufs. L’ouverture cloacale est à l'intérieur des marges des écailles sopracaudale. Les mâles, par contre, sont plus petits, ont des plastrons concaves pour faciliter l'accouplement. meme si cette espece est munie d'une longue queue comparé à d'autres especes,la queue du mâle a une base très large, plus grande et plus longue que celle des femelles, en outre l'ouverture du cloaque se trouve plus prés de son extrémité, à proximité de la pointe. Tous ces caractères sont bien visibles lorsque elle ont atteind leur maturité sexuelle : ce qui correspond à des dimensions d'environ 16/18 cm et un âge variable de 5/7 ans. Reproduction : L'accouplement se produit principalement au printemps et comme beaucoup d éspèces aquatiques il est recomandé de leur fournir une vaste zone de ponte. La ponte se produit après environ 60-70 jours, (1-2 pontes/an de 7-15 œufs) dans une zone très ensoleillée et très tranquille. La période d'incubation varie de 60 à 120 jours à une température variable entre 28°-32°C. Pour un taux de naissances optimales, il est préférable d' enlever les oeufs du nid et de les mettre en incubateur, en utilisant vermiculite humidifiée pour un rapport en eau de 1/1, pour une hygrométrie de 80%. Il est également important de rappeller que les oeufs ne doivent pas être renversés pour éviter de tuer l'embryon. Les sujets à peine nés, de dimensions réduites à peine 3cm, sont très délicats et demandent donc plus d'attention et de soins. La croissance et l'élevage des petits ne présente pas de grandes difficultés, à condition cependant de respecter toutes les notions précédentement décrites. Statut juridique : Cette espece ne jouit d'aucune protection spéciale.
  3. PSEUDEMYS NELSONI Famille : Emydidae Genre : Pseudemys Espèce : Pseudemys Nelsoni Répartition géographique: Cette espèce est très présente sur une grande partie de la Floride et de la Georgie méridionale. Elle occupe les habitats humides et boueux : zones marécageuses, marécages, terres inondées, cours d'eau à faibles courants, mares boueuses, étanches riches de végétation submergée et de plantes flottantes. Elle passe souvent des longues périodes sur la terre ferme et dans les zones sèches, en s'éloignant assez bien de leur point d’eau. On peut aussi bien la retrouver en eaux très profonde, comme en zones marécageuses et peu profondes. L’idéal en captivité est de réussir à reproduire un habitat de ce type. Description: Cette tortue peut avoir des dimensions assez considérables, car elle peut atteindre 38 cm pour les plus grandes. Cette tortue a une carapace noire, très arquée, dont les écailles vertébrales sont convexes. La dossière est bien bombée, allongée et avec une partie plus haute à l'arrière. Les adultes n'ont pas de carène. Une barre rouge est visible sur chaque marginale, avec des marbrures foncées en dessous. Le plastron est toujours vivement coloré en rougeâtre, en orange ou encore de couleur corail, au moins autour des marginales, sans motifs ou avec des demi-cercles foncés le long des sutures des écailles. Ceux-ci disparaissent avec l'âge. La deuxième écaille costale (pleurale) contient toujours une bande verticale claire (souvent orange à rouge vif), de largeur très variable et qui forme un Y à l'envers, se divisant au milieu de l'écaille. Le mélanisme est toutefois possible chez les individus âgés des 2 sexes. Les mâles sont différentiables des femelles à cause de leurs très longues griffes aux pattes avant, légèrement incurvées. Leur peau est noire avec des bandes longitudinales jaunes. Les rayures claires de la tête sont peu nombreuses. La grande particularité de cette espèce est la ligne frontale qui ressemble à une flèche dont la "tige" se situe entre les yeux et dont la pointe se trouve sur le museau de la tortue. Elle possède une encoche proéminente au bout de la mâchoire supérieure, flanquée de pointes ressemblantes à des dents. Les jeunes sont très clairs : à la naissance, ils ont des motifs vert vif en forme de très petits cercles. Par contre, toutes les costales ont une ligne jaune verticale. Leur plastron est jaune avec quelque fois des marques foncées qui tendent à être en forme de demi-cercles, accolés aux sutures des écailles du plastron. Au bout de quelques semaines (1 mois en captivité), les couleurs jaunes de la carapace vont peu à peu "rougir". Les demi-cercles vont quant à eux disparaître. Les seules espèces qui leurs ressemblent dans la nature sont les Pseudemys floridana peninsularis et les Pseudemys floridana suwaniensis. Mais elles n'ont pas l'encoche et les pointes, ainsi que la "flèche" frontale. La croissance de ces tortues n'a pas encore été étudiée sur le terrain et en captivité, elles ont atteint une taille d'environ 14 cm en 2 ans et d'environ 22 cm pour un poids de 1,5 kg en 4 ans. Dimorphisme sexuel : Le dimorphisme sexuel, se définit facilement par la dimension excessive de la queue chez les mâles comme chez beaucoup d'autres espèces. Les femelles sont plus grandes mais pas excessivement et ont un plastron plat pour augmenter l'espace qui contiendra les œufs; leur queue est courte et leur cloaque est placé près de la base de celle-ci afin de faciliter la ponte. Les mâles, par contre, sont légèrement plus petits, ont une coloration plus sombre, les ongles des pattes antérieures très longues et des plastrons concaves pour faciliter l'accouplement. La queue est longue et a une base très large. En outre l'ouverture du cloaque est placé prés de son extrémité, à proximité de la pointe. Tous ces caractères sont bien visibles seulement lorsqu’elles ont atteint une taille d' environ 10/13 cm et un âge variable de 3/5 ans. Maintenance en captivité : Cette espèce est de plus en plus rependue dans le commerce surtout depuis quelques années; c’est-à-dire depuis l’arrivée en Cites de la célèbre Trachemys scripta elegans, car elle est considérée très robuste sans parler de sa très bonne adaptation à la vie en captivité qui en font une tortue idéale pour un débutant, mais malheureusement il devient de plus en plus difficile de trouver des spécimens pures à 100% car beaucoup de jeunes sujets rencontrés en animalerie, sont issus d’ hybridations entre Pseudemys nelsoni, Pseudemys alabamensis, Pseudemys rubriventris ou Pseudemys concinna. L'idéal est de la maintenir dans un aquaterrarium dont la partie sèche (plage, cailloux, terre humide et mousse) représente 25% de la surface de la cuve car elle aime bronzer sous sa lampe chauffante à une température de 30°-32°. Des cachettes peuvent également y être aménagées. La température de l'eau peut varier entre 25 et 27 degrés. Il est également conseillé d'y introduire différentes plantes submergées et flottantes. Si on possède des spécimens de sexe différents, l’idéal serait de favoriser la reproduction, il sera donc recommandé de créer une zone de ponte. Les conditions décrites sont idéales en aquaterrarium, mais pour ceux qui ont la chance d’avoir la place nécessaire il est possible de les maintenir à l'extérieur toute l'année les spécimens d'au moins 6-7cm. Vues les dimensions de cette espèce, l'idéal serait une petite marre de 3 x 3 mètres, la profondeur minimum sera de 60/70cm. On y implantera également une multitude de plantes flottantes et submergées, qui serviront de cachettes mais surtout pour s'alimenter. Nous pouvons en outre insérer du liège et des troncs flottants et créer une zone émergée, où elles pourront bronzer dès les premiers rayons de soleil. Il est également important de rappeler qu’il est vivement conseillé d'implanter cette marre dans une zone très ensoleillée mais avec des zones d'ombre et choisir une zone très tranquille et peu fréquentée. Il est possible de lui faire passer une période de léthargie hivernale (même dans le nord ou en Belgique), cependant seuls les spécimens semi-adultes et adultes. Alimentation : La Pseudemys Nelsoni est une espèce omnivore, même si elle préfère les aliments d'origine végétale, surtout les sujets adultes. Dans la nature elle se nourrit de tout ce qu'elle peut trouver dans l’eau mais aussi sur la terre : des herbes diverses, végétaux, plantes aquatiques, plantes submergées, et en moindres proportions, des insectes, poissons, mollusques, crustacés, vers et autre. En captivité, il est fondamentale de fournir une alimentation très variée. Elle devra être carnée : crustacés, grillons, insectes, vers de terre, escargots, vers de farine, vers du miel, granulés pour tortues, ou croquettes pour chats (au poisson et légumes), mais aussi beaucoup d’aliments d origine végétale. Voir alimentation Reproduction : L'accouplement se produit principalement au printemps et comme beaucoup d'espèces aquatiques il est recommandé de leur fournir une vaste zone de ponte. La ponte se produit après environ 40-50 jours, dans une zone très ensoleillée et très tranquille. Pouvant aller jusqu'à 6 pontes comprenant de 5 à 20 oeufs. La période d'incubation varie de 60 à 80 jours à une température variable entre 28°-32°. Pour un taux de naissances optimales il est préférable d’enlever les œufs du nid et de les mettre en incubateur, en utilisant de la vermiculite de 5-8mm d épaisseur humidifiée pour un rapport en eau de 1/1, pour une hygrométrie de 90%. Il est également important de rappeler que les œufs ne doivent pas être renversés pour éviter de tuer l'embryon. Les sujets à peine nés, de dimensions réduites à peine 3cm, sont très délicats et demandent donc plus d'attention et de soins. La croissance et l'élevage des petits ne présente pas de grandes difficultés, à condition cependant de respecter toutes les notions précédemment décrites.
  4. Pelomedusa subrufa Cette espèce comprend 3 sous-espèces distinctes, toutes localisées en Afrique : Pelomedusa subrufa subrufa (Lacepede, 1788), Pelomedusa subrufa olivacea (Schweigger, 1812) Pelomedusa subrufa nigra (Gray, 1863) Répartition géographique: La Pelomedusa subrufa est répandue dans toute l'Afrique centre méridionale jusqu’à Madagascar, Yemen et Arabie saudite. La Pelomedusa subrufa olivacea occupe la bande septentrionale : de l'Éthiopie et de Soudan jusqu'à la Côte d'Ivoire, en passant par le Cameroun et le Nigeria quelques spécimens ont même été repérés au Yémen. La dernière sous-espèce Pelomedusa subrufa nigra est rencontrée dans la partie méridionale, en particulier en Sud Afrique. Les Pelomedusa subrufa occupent les cours d’eau à faible précipitation durant l’hiver. Dans son biotope pendant les jours d'été à forte chaleur, la température ambiante atteint en moyenne les 30 degrés. Elles occupent principalement des petits bassins et marres stagnantes occasionnellement remplis mais qui ne tardent pas à s'assécher, contenu des fortes températures. Description: Cette espèce est relativement petite et atteint rarement les 20 cm de carapace. Leurs plastrons n'ont pas de charnières mobiles (contrairement à la pelusios castaneus ,à ne pas confondre) , peut être complètement uniformes, sans reflets, allant de la couleur ocre. Cependant quelques spécimens présentent des colorations très sombres et uniformes. La dossière est de forme ovale avec des couleurs, marron au vert olive, dépendant généralement de la sous-espèce. Le dimorphisme sexuel est exclusivement visible en observant la queue qui est longue et large à sa base, avec un cloaque proche de l'extrémité de la queue chez les mâles. Celle des femelle est courte et fine avec un cloaque proche de sa base. Maintenance en captivité : ATTENTION Il n'est pas possible de l'élever en plein air étant donné des températures de ses zones d'origines. L'aquaterrarium doit avoir des dimensions minimum de 100 cm x 50 cm. Le niveau de l'eau doit permettre à la tortue de pouvoir respirer en tenant ses pattes postérieures sur le fond de l aquaterrarium. Il est important de souligner qu’elles ne sont pas de bonnes nageuses et qu’elles préfèrent d'avantage se déplacer dans le fond de l’aquaterrarium . La température de l’eau doit être assez élevées et comprises entre les 25 et 31 degrés centigrades : l'idéal est 26-28 degrés. En dessous de 26 degrés elle manifestera un fort ralentissement du métabolisme, une anoréxie et une apathie qui pour cette espèce peut s’avérer fatal. Dans leur biotope, la température reste constante toute l'année ce qui explique que cette tortue n'hiberne pas. Des températures trop élevées (nécessaires seulement en cas d'infections ou maladies) augmentent considérablement le métabolisme et causent l’estivation, très fréquente chez cette espèce. De nuit on peut faire baisser la température de 4 ou 5 degrés centigrades. Il est nécessaire de munir l'aquaterrarium d'une aire émergée constituée de cailloux non coupants, de buches ou même de racines. Cette zone sèche devra être vaste d'au moins 1/3 de la cuve et exposée contrairement à ce qu avancent certains éleveurs à un éclairage UVB 7% 10 heures à 12 heures par jour (surtout pour les juveniles) . Une lampe chauffante sera également aménagée au dessus de cette plage afin d’obtenir 30 degrés centigrades, nécessaires à leur thermorégulation, surtout si la température de l'eau n'est pas très élevée. Dans la nature les Pelomedusa subrufa, vivent dans des eaux dont le pH particulièrement élevé (alcalin) est compris entre 8.0 et 8.5. Il peut donc être utile de contrôler le pH et les adapter à cette valeur, en ajoutant par exemple du sable corallien ou autre… Les interventions sur le pH sont destinées aux éleveurs plus experts voulant reproduirent au mieux leur biotope. Alimentation : La Pelomedusa subrufa est une espèce exclusivement carnivore. Ses apports nutritifs sont principalement issus d'aliments protéiniques; pour ces mêmes raisons il est nécessaire de lui fournir une alimentation très variée et équilibrée. Dans son biotope elle se nourrit volontier de tout ce qui peut lui passer sous les yeux mais surtout d'insectes, mollusques, crustacés, vers, petits mammifères, poissons et autres... Les jeunes spécimens nécessitent une alimentation quotidienne avec un jour de jeûne par semaine, les adultes peuvent être alimentés tous les 3 jours vu leurs temps de digestion beaucoup plus lent, que les juvéniles et sub-adultes. Son alimentation en captivité peut être composée d'insectes : grillons, vers de terre, vers de vase, vers de farine, et autres larves. Poissons d'eau douce (truite, brochets etc..) oisillons, souriceaux morts ou vivants, en morceau ou entiers (selon la taille de la tortue). À cela il est conseillé de compléter avec d’autres aliments : petits invertébrés (escargots avec coquille très riche en calcium), mollusques, crevettes d'eau douce. On conseille également de fournir des chairs blanches et rouges. Reproduction : En captivité la maturité sexuelle est plus vite atteinte par les mâles ; selon les conditions d'élevage. Pour la ponte il est nécessaire d’aménager une zone de ponte placée à une hauteur d’environ 20 cm et assez large. Dans ces conditions elle y déposera 15 œufs selon les conditions de l'animal, de son âge, etc... En une seule ponte. La durée de l’incubation peut varier entre 70 à 90 jours. Pour un taux de naissances optimales il est préférable d’enlever les œufs du nid et de les mettre en incubateur, en utilisant de la vermiculite de 5-8mm d épaisseur humidifiée. Il est conseillé de maintenir une humidité autour du 70% et des températures comprises entre les 27 et les 32°. Il est également important de rappeler que les œufs ne doivent pas être renversés pour éviter de tuer l'embryon. Les sujets à peine nés, de dimensions réduites à peine 3cm, sont très délicats et demandent donc plus d'attention et de soins. Remarque : Comme déjà évoqué plus haut, la Pelomedusa subrufa est une tortue qui n’hiberne pas et des températures trop basses peuvent s'avérer fatales pour cette espèce.
  5. La Cistude d.Europe: Parmi la dizaine de sous-espèces identifiées, trois sont présentes en France (Emys orbicularis orbicularis, Emys orbicularis lanzai, Emys orbicularis galloitalica); on observe des formes intermédiaires entre certaines sous-espèces. Description de l’espèce: Tortue d’eau douce. Poids moyen de l’adulte : 400 à 800 g. Carapace aplatie (hydrodynamique) de forme ovale mesurant de 10 à 20 cm pour l’adulte, tandis que celle du jeune à l’éclosion ne mesure que 2 à 3 cm. Carapace noirâtre à brun foncé avec, souvent, de fines taches ou stries jaunes ; plastron jaune plus ou moins taché de brun ou de noir, mobile chez l’adulte ; tête et cou ornés de taches jaunes. Pattes palmées pourvues de fortes griffes (5 sur antérieures, 4 sur postérieures) ; queue longue et effilée. Dimorphisme sexuel : queue des femelles plus courte (8 à 8,5 cm contre 9 cm chez le mâle adulte) et plus étroite à la base, carapace plus ronde ; plastron légèrement concave et taille plus petite chez les mâles. Confusions possibles: Parmi les autres tortues présentes en France métropolitaine, des confusions sont possibles avec les deux espèces suivantes :-l’Émyde lépreuse (Mauremys leprosa): cette tortue présente en Afrique du Nord et en Espagne n’est connue en France que dans certains points du Languedoc-Roussillon ; elle se distingue de la Cistude d’Europe par une couleur générale verdâtre, la présence de stries jaunes distinctives sur le cou et la présence d’un pont osseux entre la carapace et le plastron ; Reproduction : La maturité sexuelle est atteinte entre 8 et 15 ans chez les mâles, entre 10 et 18 ans voire plus (20 ans ?) chez les femelles. L’accouplement s’effectue de mars à octobre avec un maximum en avril-mai. La ponte a lieu principalement en mai-juin-juillet sur des sols chauds, exposés au sud (non inondables, sableux ou sablo-limoneux, bien dégagés), à une distance du point d’eau pouvant atteindre plusieurs centaines de mètres. La Cistude pond de 3 à 13 oeufs, généralement 8 ou 9, dans un trou profond d’une dizaine de centimètres qu’elle creuse avec ses pattes arrière. La femelle peut effectuer une ponte principale et une ponte complémentaire (notamment en cas de perturbation) ; certaines femelles semblent ne pas se reproduire tous les ans. Les jeunes naissent à l’automne après un développement embryonnaire de deux à quatre mois ; en cas de conditions météorologiques défavorables, la naissance peut ne s’effectuer qu’au printemps suivant. Le sexe est déterminé génétiquement mais aussi en partie par la température lors de l’une des phases de l’incubation (température < 28°C : mâles ; > 29°C : femelles ; à 28,5°C : 50% de mâles et 50% de femelles). Le sexe ratio est généralement en faveur des femelles (rapport mâles/femelles roche de 0,5). On estimerait à 1 chance sur 100 les probabilités d’un jeune d’atteindre l’âge adulte. L’espérance de vie serait de 40 à 60 ans, voire plus de 100 ans en captivité. Activité : La Cistude hiverne d’octobre à mars sous la vase (dans les étangs, en bord de roselière le plus souvent) ; elle sort de l’hivernage dès les premiers jours d’insolation continue, à partir de fin février. Dans le midi,en cas de grande chaleur ou de sécheresse, la tortue utilise un terrier dans la berge ou s’enfonce dans la vase en attendant la pluie (estivation). C’est une espèce essentiellement diurne. Elle prend des bains de soleil au bord de l’eau (ex. : roselière mais aussi pierre, branchage, tronc d’arbre,etc.) quand la température de l’air est supérieure de 4°C à celle del’eau ; son optimum thermique est de 25°C. Farouche et discrète, elle plonge au moindre dérangement ou si la température de l’air varie de manière importante. Elle passe la nuit dans l’eau, immobile, pattes et tête pendantes. La Cistude est une espèce sédentaire qui passe la majeure partie de son cycle de vie dans l’eau. Elle se déplace de 40 à 80 m par jour en moyenne dans un étang mais peut migrer naturellement ou en cas de « catastrophe » (ex.: assec estival de l’étang) vers un autre point d’eau situé à plusieurs centaines de mètres ; les mâles sont plus mobiles (déplacements parfois supérieurs à 1 km). Elle ne défend pas de territoire mais on observe cependant des compétitions entre mâles lors de la période de reproduction. Le territoire de vie existe (ex. : partie d’un étang) mais il est fluctuant, l’animal pouvant changer d’emplacement (ex. : autre partie de l’étang ou autre étang). Il n’existe pas d’organisation sociale particulière mais, bien qu’indépendant, l’animal supporte bien la vie en commun. Régime alimentaire: La Cistude est presque exclusivement carnivore. Elle se nourrit dans l’eau, principalement dans la végétation à myriophylles (Myriophyllum spicatum) et nénuphars (Nuphar lutea, Nymphaea alba), mais aussi dans la roselière. Son régime alimentaire se compose principalement d’insectes, de mollusques aquatiques, de crustacés et de leurs larves. Occasionnellement, elle peut se nourrir de poissons malades ou morts, d’oeufs de poissons, d’oeufs et de têtards de batraciens, de sangsues, etc. Exceptionnellement, la Cistude peut s’alimenter d’oisillons ou de petits rongeurs qu’elle entraîne sous l’eau, noie et déchiquette. Caractères écologiques : La Cistude habite généralement les zones humides ; on la trouve de préférence dans les étangs, mais aussi dans les lacs, marais d’eau douce ou saumâtre, mares, cours d’eau lents ou rapides, canaux, etc. Elle affectionne les fonds vaseux - ou rocheux en Provence et en Corse - où elle trouve refuge en cas de danger ou pendant l’hivernation et l’estivation. La présence d’une bordure plus ou moins étendue de roseaux (Phragmites australis) ou de joncs (Juncus spp.), de végétation aquatique flottante est de même recherchée. Elle apprécie les endroits calmes et ensoleillés, à l’abri des activités humaines, en particulier la roselière jeune où elle peut se chauffer sans avoir à se réfugier dans l’eau constamment. Quelques habitats de l’annexe I susceptibles d’être concernés 3170 -* Mares temporaires méditerranéennes : habitat prioritaire 3280 -Rivières permanentes méditerranéennes du Paspalo Agrostidion avec rideaux boisés riverains à Salix et Populus alba 3290 -Rivières intermittentes méditerranéennes du Paspalo- Agrostidion 3130 -Eaux stagnantes, oligotrophes à mésotrophes avec végétation des Littorelletea uniflorae et/ou des Isoëto- Nanojuncetea 3150 -Lacs eutrophes naturels avec végétation du Magnopotamion ou de l’Hydrocharition Répartition géographique : L’aire de répartition de la Cistude s’étend de nos jours de la mer d’Aral, du Kazakhstan, de la mer Caspienne jusqu’à la Turquie et l’Europe de l’Est (Ukraine, Crimée, Roumanie, Hongrie, Biélorussie, Russie, Pologne) jusqu’en Lituanie, et dans le nord-est de l’Allemagne. Dans le sud, on la trouve en péninsule Ibérique, aux îles Baléares, dans le sud et au centre de la France où les populations sont isolées, en Corse, Sardaigne, dans la vallée du Pô, les Apennins, en Sicile, dans les Balkans, mais aussi en Afrique du Nord. En Europe centrale, la répartition est assez incertaine dans la mesure où il est probable que les populations d’origine soient éteintes et que les observations concernent uniquement des individus échappés de captivité ou réintroduits. En France, son aire de répartition « naturelle » se situe au sud d’un arc de cercle joignant Rochefort, la Brenne, l’Allier et la région lyonnaise. Au nord de cette limite, les observations concerneraient des individus échappés de captivité. Les populations françaises les plus connues se trouvent : -dans le Centre et l’Ouest : principales populations en Brenne (Indre) et dans le marais de Brouage (Charente-Maritime) ; ces populations semblent stables -en Corse : surtout littorale, essentiellement dans les étangs de la côte orientale (étang de Biguglia, plaine d’Aléria, étang de Palo, étangs côtiers de Porto-Vechio) -dans le Midi : deux grands noyaux en basse vallée du Rhône (Camargue et marais adjacents) et dans le Var (massifs des Maures et Esterel) ; populations relictuelles dans le Gard, l’Aude, les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse. La Cistude affectionne les zones de faible altitude ; cependant, des observations ont été rapportées en France jusqu’à 500 m dans le Var et 600 m en Corse. Statuts de l’espèce : Directive « Habitats-Faune-Flore » : annexes II et IV Convention de Berne : annexe II Espèce de reptile protégée au niveau national en France Cotation UICN : Monde : faible risque (quasi menacé) ; France : vulnérable Présence de l’espèce dans des espaces protégés L’espèce est présente sur au moins 10 réserves naturelles et sur 22 sites du Conservatoire du littoral. Évolution et état des populations, menaces potentielles Évolution et état des populations La Cistude est la tortue qui possédait l’aire de répartition la plus nordique. On trouve des traces de sa présence en Europe du Nord d’où elle a aujourd’hui disparu suite aux changements climatiques depuis la période Atlantique. Plus récemment, elle est en régression sur l’ensemble de l’Europe centrale du fait des changements climatiques mais aussi sous l’influence de l’anthropisation. La Cistude, bien qu’encore très présente, est l’espèce de reptile qui a le plus régressé en valeur absolue en Europe ces dernières années, notamment en Europe centrale. Elle est considérée comme « vulnérable » en Europe, « en danger » dans certains pays (ex.: Autriche, ex-Tchécoslovaquie, Allemagne, Pologne), « en régression » dans d’autres (ex.: France, Hongrie, Portugal, Espagne, Italie, Pologne). Menaces potentielles : On a constaté une régression des populations de Cistude sousl’influence de plusieurs facteurs -disparition des zones humides par anthropisation : assèchement par drainage, fragmentation du milieu, endiguement desrivières, etc. -évolution défavorable du climat entraînant un déficit d’insolation lié à l’Atlantisation et à la reforestation spontanée -utilisation/destruction de la tortue depuis le néolithique jus-qu’à nos jours (rite funéraire, alimentation, etc.) -destruction par les pêcheurs qui la considèrent comme dangereuse pour le poisson, leurs oeufs et leur frai.Aujourd’hui, certaines menaces restent d’actualité. Atteintes au biotope de l’espèce -régression des zones humides -dégradation de la qualité de l’eau par intensification des pratiques agricoles et piscicoles (ex.: bloom algal) -limitation de la végétation aquatique et de la roselière par desmoyens mécaniques ou chimiques -destruction des pontes par mise en culture ou retournementdes prairies -régression des roselières sous l’impact des ragondins(Myocastor coypus) Atteintes à l’espèce -prédation des pontes par la Fouine (Martes foina), le Putois(Mustela putorius), le Renard (Vulpes vulpes), le Sanglier (Susscrofa), le Blaireau (Meles meles), etc., d’autant plus préjudiciable que les pontes ont tendance à se concentrer du fait de l’enfrichement en cas de déprise (en Brenne par exemple) -destruction des femelles lors de la période de ponte par la fauche des prés -asphyxie accidentelle des tortues piégées dans les engins depêche (type nasses, filets dormants, etc.) -régression des populations sous l’effet des incendies dans lesud de la France -concurrence avec des espèces introduites, notamment laTortue de Floride -capture par des terrariophiles ou le grand public malgré le statut d’espèce protégée. Propositions de gestion: Propositions relatives à l’habitat de l’espèce D’une manière générale, la conservation de la Cistude passe par la conservation des zones humides. Elle se raisonne donc à une vaste échelle et nécessite la prise en compte de l’activité humaine. Ponctuellement, certaines préconisations peuvent permettre le maintien de conditions favorables : - limiter les intrants dans le point d’eau ; en particulier, proscrire l’utilisation d’herbicides - conserver une surface suffisante de végétation aquatique -ne pas effectuer de travail du sol sur les sites de ponte identifiés -conserver le milieu terrestre proche du point d’eau ouvert par la fauche ou le pâturage - maximiser la surface de contact entre l’eau et la roselière -dans certaines régions, conserver les roselières et la végétation aquatique en limitant les populations de ragondins et rats musqués (Ondatra zibethicus); - effectuer le curage des canaux aux périodes d’activité des animaux (avril-octobre). Propositions concernant l’espèce Préserver la tranquillité des animaux en limitant l’accès du bétail ou des promeneurs à une partie du point d’eau. Protéger les concentrations de pontes au moyen de clôtures, de cloches grillagées ou de répulsifs olfactifs. Donner un véritable statut à la Tortue de Floride (classement en espèce nuisible). Éviter le lâcher de tortues de Floride dans la nature (organisation de la récupération et du stockage). Interdire la pose de filets type « verneux » dans les secteurs occupés par l’espèce ou laisser la chambre à mi-eau pour que les tortues ne se noient pas. Conséquences éventuelles de cette gestion sur d’autres espèces : Aucune dégradation liée à d’importantes populations de Cistude n’a été constatée en milieu naturel.
  6. Clemmys guttata Clemmys guttata (tortue ponctuée ponctuée - Schneider 1792): Cette espèce ne comprend pas de sous-espèce. Répartition géographique: Cette espèce s’étend du Canada méridional (Québec et Ontario), le long de la côte atlantique des Etats Unis jusqu'à la partie septentrionale de la Floride. Elle occupe une vaste variété d’habitats humides et boueux : zones marécageuses, marécages, cours d'eau à faibles courants, mares boueuses, étanches riches de végétation submergée et de plantes flottantes. Elle passe des longues périodes sur la terre-ferme et dans les zones humides et boueuses, s’éloignant même fortement des points d’eau. Cette espèce s’adapte plus tôt bien à la vie en captivité, à condition toutefois de respecter certaines règles élémentaire, notamment la reproduction se biotope. description physique: Cette espèce est de taille plutôt réduite et est une des plus petites espèces nord-américaine : en effet elle dépasse rarement les 12.5 cm (la dimension la plus grande relevée étant de 13,6cm), aussi bien chez les mâles que les femelles. La dossière présente un aspect lisse et élégant, elle est dotée d’une couleur de fond noir parsemée d’une multitude de points jaunes vifs, disposés de façon anarchique, cela dit chez certains spécimens, cette disposition peut être presque géométrique. Le plastron présente une coloration orangée - rose avec des taches sombres étendues sur chaque écaille. La tête est de coloration sombre, tachetée de jaune vif. Les pattes sont recouvertes de noir et d’orange avec des plus petits points jaunes. La queue, de dimensions différentes entre les mâles et les femelles, est de couleur rose et noire. Dimorphisme sexuel : Le dimorphisme sexuel, étant donnée la dimension réduite de cette espèce, n'est pas chose évidente. Comme pour d'autres espèces : les femelles sont légèrement plus grande et de coloration plus claire ; le plastron des femelles est plat pour augmenter l'espace de contenance de ses œufs, la queue est plus fine et plus courte avec le cloaque proche de sa base afin de faciliter la déposition des œufs. Les mâles, par contre, sont très légèrement plus de petits, ont une coloration plus sombre et ont un plastron concave pour faciliter l'accouplement. La base de la queue est très large et plus longue, l'ouverture du cloaque est proche de son extrémité. Les mâles présentent une coloration marron ou noire. Tous ces caractères ne sont bien visibles que lorsque la tortue à atteint sa maturité sexuelle : ou des démentions d’environ 8-9 cm ce qui correspond à un âge variable de 7-10 ans. Maintenance : Cette espèce qui fait l’objet d'un engouement prononcé depuis quelques années peut être considérée très robuste d’adaptation relativement facile à la vie en captivité. L’aquaterrarium sera muni d’une zone partie terrestre représentant 40% de l’aquaterrarium qui devra aussi être muni de terre humide et de mousse, sur laquelle cette espèce se cache et passe la plupart de la journée. La partie terrestre doit être maintenue à une température de 30°-32° à l’aide de lampe chauffante, sous lesquelles les tortues s'arrêtent pour bronzer. Dans l'eau, la température peut varier des 25 aux 27 degrés, on peut y insérer différentes plantes submergées et flottantes ; il est également conseillé d y implanter toutes sortes de cachettes, tels que des troncs creux pot en terre cuite etc.… La zone sèche doit également être exposée à un éclairage UVB 5.0 pour favoriser la croissance et la formation osseuse. A partir de 6cm, on pourra les transférer dans un petit étang à l'extérieur. Vues les dimensions réduites de cette espèce, les dimensions minimales de l étang seront de 2 x 2 mètres (la profondeur ne dépassera pas les 60-70 cm ) On peut également y insérer des plantes flottantes et submergées, qui serviront de cachettes, mais aussi de nourriture occasionnelle . On peut aussi insérer du liège et des troncs flottants et ainsi créer une zone émergée, pour la bronzette. Cette espèce étant originaire d 'Amérique du Nord, il est donc possible de faire hiberner les sub-adultes et adultes pendant l’hiver. Alimentation: La Clemmys guttata est une espèce omnivore, même si elle préfère les aliments d’origine animale. Dans la nature elles se nourrissent de tout ce qu’elles réussissent à capturer aussi bien dans l’eau que sur la terre-ferme. Leur menu se compose de poissons, insectes, mollusques, vers, grillons, plantes aquatiques et plantes submergées. En captivité, il est fondamental de leur fournir une alimentation très diverse : crustacés (crevettes, jeunes écrevisses, branchiopodes dans les mares temporaires...) larves et adultes d'insectes aquatiques (odonates, éphéméroptères, trichoptères, coléoptères, diptères...) ou insectes tombés sur l'eau (orthoptères) lombrics, grillons, escargots, vers de farine, vers de miel . 10% de l’alimentation doit être végétale. reproduction : L'accouplement se produit principalement au printemps, et comme pour la plupart des tortues aquatiques nord-américaines, est précédés d'une élégante parade nuptiale de la part du mâle. La ponte se produit après environ 40-50 jours, dans une zone très ensoleillée et très tranquille. Les pontes comprennent généralement 9 œufs de forme elliptique. La période d'incubation varie de 60 à 80 jours à une température variable entre 28°-32°. Pour obtenir un taux de réussite optimal, il est conseillé d’enlever les œufs du nid et de les placer dans un incubateur, en utilisant de la vermiculite humidifiée en rapport 1/1. En favorisant une forte hygrométrie de du 90%. Il est important de rappeler que les œufs ne doivent pas être renversés pour éviter de tuer l'embryon. Les sujets à peine nées, sont de taille réduite, à peine 2cm, et sont très délicats , ils demandent donc une plus grande attention. La première phase d'alimentation est la plus critique, mais une fois dépassée, la croissance et l'élevage des petits ne présente pas à de difficulté particulière, à condition toute fois de respecter les conseils précédemment décrits.
  7. Cuora Amboinensis: Taxonomie : La Cuora amboinensis comprend les trois sous-espèces suivantes : C. amboinensis. amboinensis. C. amboinensis. kamaroma. C. amboinensis. couro. Répartition géographique : Cette espèce est originaire du Bangladesh, Assam, Birmanie, Thaïlande, Vietnam, Malaisie, Indonésie, Sulawesi, Philippines et l'île d'Amboina qui lui a valu son nom. C. Amboinensis se trouve dans les Philippines, en Sulawesi, pendant que C.A.couro à Sumatra et Gava. Habitat : Cette espèce occupe des zones aquatiques à fond mou et boueux à faibles courants comme les ruisseaux, étangs et marécages. Les jeunes spécimens sont presque exclusivement aquatiques tandis que les adultes se plaisent aussi sur la terre ferme. Comportement : La Cuora amboinensis est une tortue timide et réservée de nature, elle est donc très méfiante et part se cacher au moindre bruit ou marque de danger . Les adultes peuvent être tenus ensemble à condition que l'espace de la cuve soit assez grand (aussi bien la partie aquatique que la partie sèche) car les mâles adultes peuvent infliger de lourdes blessures aussi bien aux femelles qu'aux mâles rivaux. Description physique : La dossière de cette tortue est très arquée chez les femelles, alors qu’elle est plus aplatie chez les spécimens mâles. La couleur peut varier du vert sombre au marron pendant que les plastrons peuvent être jaunâtres ou bèche clair avec des taches noires symétriques. Le plastron est muni d’une charnière mobile centrale qui permet à l'animal d'y rentrer les pattes, la tète et la queue. Attention ce mécanisme de charnière, n'est pas visible à la naissance des petits mais se développe et devient fonctionnel après quelque années de vie. La peau et de couleur clair mais vire au brun vers les extrémités des membres. La coloration de la tête est caractérisée par une bande de couleur jaune plus ou moins vive qui ressort de la couleur de fond marron sombre. Les femelles sont plus grandes que les mâles et peuvent atteindre les 25 cm de longueur pour un poids de 1.5 Kg. En outre en captivité elles dépassent rarement les 20 cm pour un poids de 1.2 Kg. Dimorphisme sexuel : Le dimorphisme sexuel est bien visible à la maturité sexuelle qui est atteinte vers 4/6 ans et est visible en observant la queue qui est longue et large à sa base, avec un cloaque proche de l'extrémité de la queue chez les mâles. Celle de la femelle est courte et fine avec un cloaque proche de sa base. Les femelles présentent une dossière plus arrondie et large et ont les ongles des membres postérieurs plus petites que celles du mâle. Après la queue les caractéristiques les plus probantes sont les plastrons plus ou moins concave chez les mâles, alors qu’ils sont toujours plats chez les femelles. Maintenance en captivité : Cette espèce est palustre et adulte elle peut vivre hors de l'eau et peut être maintenue aussi bien en terrarium qu'en enclos extérieur muni d un bassin quand les températures le permettent. Pour les enclos extérieurs il faudra penser à bien les clôturer. Ils devront être constitués d’une zone émergée moelleuse et humide et un petit bassin de dimensions adaptées au nombre de spécimens à loger. Il est important que l'eau du bassin ne soit pas stagnante mais toujours propre, en outre il est possible d'y cultiver des plantes aquatiques qui pourront lui servir de nourriture et même de cachettes. Lorsque les températures descendent sous les 18°, il est indispensable de les maintenir dans un terrarium chauffé. Le terrarium doit avoir un substrat souple et humide. L'humidité ambiante doit rester dans les de 60-70% et la température moyenne doit être de 24-27 °C même dans l'eau. La partie émergée et celle aquatique doivent être égale et peu profonde. La zone émergée devra être exposée à un éclairage UVB 5% 10 heures à 12 heures par jour. Cette tortue n’hiberne pas. Alimentation : Cette tortue est principalement végétarienne et peut se nourrir de carottes, poivrons, pommes, poires, bananes, kiwi, oranges, fleurs et autres matières végétales. Une fois tous les 10-15 jours il est conseillé de lui fournir une petite quantité de nourriture d'origine animale comme des escargots, poissons d'eau douce ou vers. Reproduction : Les accouplements se produisent dans l’eau et après quelques semaines la femelle pont généralement deux petits œufs de 50mm x 30 mm. Exceptionnellement il peut y avoir cinq oeufs provenant de la même ponte. 3 à 4 pontes s'étendent d'Avril jusqu'à Juillet et peuvent être espacées de 35/50 jours. L'incubation des œufs doit se faire à des températures de 28/30 °C avec une humidité consante de 80%. Après 70/85 des jours les petits naissent et ont une taille d'environ 40mm pour un poids de 13/15 grammes. Les petits sont presque entièrement aquatiques et ont un régime alimentaire identique à celui des adultes. Statut : Annexe 2 de la convention de Washington, et nécessite donc un document CITES.
  8. Chélydra serpentina La Chélydre serpentine plus communément appelée (tortue hargneuse), fait partie des chelydridés la famille des chélydridés regroupe 2 espèces de tortues : la Chelydra Serpentina, (Tortue Hargneuse) et la Macroclemys Temminckii (Tortue Alligator) Dèscription : Cette tortue se rencontre dans les cours d’eaux et rivières calmes du nord des Etats-Unis ainsi qu’au sud et au nord de l’Amérique du sud, on la retrouve également en nouvelle écosse Elle est facilement reconnaissable grâce à ses membres larges et musclés, à sa longue queue et a ses écailles en dents de scie à l'arrière de sa dossière foncé, tirant sur le gris ou le brun. Son plastron est relativement petit ce qui l empêche de se retirer Complètement dans sa carapace. Si elle se sent menacée elle se dresse sur ses pattes de devant et s'élance pour mordre. Aux États-Unis, des baigneurs sont régulièrement blessés par le bec acéré de ce chélonien. Son cou est très long : il fait a peu près la moitié de la longueur de la dossière. Alimentation : Elle a flair excellent ce qui lui permet de trouver ses proies avec une certaine aisance tels que des poissons, amphibiens, oiseaux, petits mammifères,crustacés, têtards, insectes et de diverses plantes aquatiques (dans la nature elle est assez charognarde) . Contrairement aux autres tortues aquatiques, on la voit rarement se chauffer au soleil. Dans son environnement naturel elle passe l'hiver sous l'eau. Reproduction : Les mâles atteignent leur maturité sexuelle vers l’âge de 3 à 5 ans et les femelles vers l’âge de 4 à 6 ans. Le nid de cette tortue est simplement un trou dans le sol. La profondeur d'un nid peut atteindre 35 cm et le nombre d'oeufs varie autour de 40. Une grosse chélydre de 20 kilos peut produire jusqu'à 60 oeufs. Ils sont la grosseur d'une balle de ping pong munis d une coquille résistante et flexible. Cette tortue ne semble utiliser aucun pouvoir de séduction lors de l acte sexuel. La femelle n'est pratiquement jamais réceptive. Le mâle monte alors la femelle en s'agrippant fermement à la coquille. Il oblige ainsi la femelle à demeurer à l'intérieur de sa carapace en bloquant l'entrée avec sa tête. Le tout se produit sous l'eau et ne pouvant respirer, elle cède et le mâle peut copuler Remarques : Il serait spécialement inconscient de confier cette tortue à un enfant, ni même à quelqu'un d'inexpérimenté, car c'est une tortue à manipuler avec précaution éfféctivement elle attaque dès qu'elle se sent agressée et qui peut surprendre quand on ne la connaît pas. Et même quand on la connaît bien, il faut rester vigilant afin d'éviter son bec tranchant qui peut faire des blessures assez conséquentes. Elle est d ailleurs inscrite en France sur la liste des animaux dangereux .En Alsace, c est un caniche qui s est fait happer par une adulte de 40 kg, ce qui nous prouve bien qu il ne faut jamais relacher ce type de tortues (ni les autres d ailleurs) dans la nature
  9. -------------------------------------------------------------------------------- La Matamata: Habitat : Fonds boueux rivières et cours d'eau avec courant lent. Répartition géographique : On peut observer cette espèce en Amérique du Sud : au Vénézuéla, en Guyane, le Brésil, la Colombie, l'Équateur, le Pérou et la Bolivie. Description : La carapace est plate, avec une importante dossière en forme de pyramide ; quelques fois elle peut comporter trois sommets longitudinales. Le plastron est plat et petit. La bouche est large. Les yeux sont petits et assez proche de la bouche. La tête plate et triangulaire. Le cou comporte des appendices tout comme la tête, et tous les deux peuvent être égaux la longueur de la carapace. Les membres sont larges et puissants ; les pattes antérieures sont dotées de 5 doigts munie de griffes puissantes alors que les postérieurs n’ en ont que 4, Coloration : Les juvéniles présentent une coloration rougeâtre avec quelques bandes foncées sur le plastron, avec l age cette coloration vire vers le brunâtre. Taille : Jusqu'à 50 cm. Différences sexuelles : La femelle de cette espèce est plus agressive que le mâle, le male dispose d un plastron concave afin de faciliter l accouplement. Température : Entre 24 ºC et 30ºC Eau : Cette tortue a des habitudes de fond aquatiques, par conséquent il est conseillé que le niveau de l eau soit moyen, pour que l'animal puisse respirer avec facilité. N oublions pas que cette tortue n est pas une bonne nageuse Il est nécessaire de contrôler le PH L idéal serait un PH entre 5-6 ; tout comme une bonne filtration. Aquarium : Il est conseillé de leur aménager un vaste aquarium qui peut être totalement aquatique, à moins que vous y logiez des spécimens adultes dans ce cas vous pouvez leur installer une partie sèche et puisque dans leur milieu naturel elles vivent dans les fonds on peut préparer un fonds sablonneux pour que l'animal soit à l’aise. Alimentation : Cette tortue est strictement carnivore, en liberté il se nourri poissons,d’ amphibiens et de crustacés. En captivité on peut lui fournir des poissons vivants ou morts, , coeur et foie de bovin et vers en tout genre, elle peuvent occasionnellement manger certains fruits et des carottes . Comportement : Cette espèce a des habitudes alimentaires nocturne. C est une tortue paisible, qui la plupart du temps reste cachée dans les fonds. On ne la voit presque jamais hors de l'eau. leur façon de se nourrir est très particulière, la tortue reste immobile dans le fonds attirant les poissons a l aide de leurs appendices que les poissons prennent pour des proies jusqu'à ce qu'ils soient assez près, c est alors qu elle ouvre la bouche en produisant de l'aspiration jusqu'à ce qu'elle l'avale complètement. Certaines observations laissent à croire que les écailles argentées du poisson stimulent leur appétit. La cohabitation entre les spécimens d une même espèce ne pose aucun problèmes pour autant qu ils soient de taille similaires. Reproduction : On a très peu d infos concernant leur reproduction. On sait qu'en liberté les pontes ont lieu d'octobre à décembre et qu'elles sont composées de 12 à 28 oeufs. L'incubation dure a peu près 200 jours.
  10. La tortue alligator: Taxonomie : Classe : Reptilia Ordre : Testudinata Famille : Chelydridae Genre et espèce : Macrochelys temminckii Synonyme scientifique : Noms communsAnglais: alligator snapping turtle, alligator snapper, loggerhead, river loggerhead . Répartition géographique : M. temminckii est présente aux Etats-Unis dans les systèmes fluviaux alimentant le golfe du Mexique; cette espèce est largement répartie dans la vallée du Mississippi, dans des régions aussi septentrionales que le Kansas, l'Illinois et l'Indiana jusqu'au golfe du Mexique, et est présente dans la quasi-totalité des systèmes fluviaux, du fleuve Suwanee, en Floride, jusqu'à l'est du Texas. Cette espèce était considérée comme éteinte dans l'Indiana jusqu'à la capture d'un spécimen dans la White River, comté de Morgan, en mars 1991 (Ernst et autres auteurs, 1994). Habitat disponible : M. temminckii est la plus grosse tortue d'eau douce de l'Amérique du nord (Ernst et autres auteurs, 1994). Les adultes vivent en eau profonde, dans les grands cours d'eau et leurs principaux affluents, mais aussi dans les lacs, canaux, bras morts, marécages, étangs et bayous associés aux réseaux fluviaux (Ernst et autres auteurs, 1994). Au nord-est du Kansas et au sud-est du Missouri, la plus grande partie des plaines et marécages ont été drainée et remplacée par des champs de soja et de coton de plus en plus nombreux depuis quelques années. D'après Douglas (1992), il s'agit peut-être là de la principale cause du déclin de M. temminckii. Une étude des populations de M. temminckii dans le New Madrid, Mississippi, et dans les comtés de Dunkin et Pemmiscott, Missouri, a révélé que 90% de l'habitat de l'espèce avait disparu dans ces régions (Daren Riedle, Emporia State University, juin-août 1994). Ewert et Jackson (1994) ont observé que Macroclemys nidifie sur "des monticules de déblais nés de l'aménagement du fleuve Apalachicola en voie navigable" et que ces sites sont plus exposés au soleil. Etant donné que le sexe de la progéniture de Macroclemys est déterminé par la température d'incubation, ces sites artificiels risquent de fausser le taux de masculinité, la naissance de femelles étant conditionnée par des températures tempérées. Etat de la population : L'UICN classe M. temminckii dans la catégorie des "espèces vulnérables", c'est-à-dire susceptibles de passer dans la catégorie "espèces menacées d'extinction" à court terme si les facteurs causaux persistent (UICN,1990). Aucune sous-espèce de M. temminckii n'a été décrite. La M. temminckii atteint la maturité sexuelle entre 11 et 13 ans pour les deux sexes (Ernst et autres auteurs, 1994). Cette espèce ne pond qu'une fois par an, 9 à 52 oeufs (25 en moyenne) (Pritchard, 1989; Ernst et autres auteurs, 1994). Elle construit ses nids dans le sable ou dans un sable mélangé à du limon et des alluvions organiques (Ernst et autres auteurs, 1994). Le succès des pontes est très variable en captivité (Ernst et autres auteurs, 1994). Même dans les nids sauvages protégés des prédateurs, 78% seulement des oeufs éclosent (Ewert et Jackson, 1994). On ignore le taux d'éclosion dans les nids non protégés. Certains spécimens de l'espèce vivant en captivité dépassent l'âge de 70 ans. Tendances de population : Selon des informations non vérifiées émanant de chasseurs de tortues, M. temminckii connaît un grave déclin dans l'ensemble de son aire de répartition (Ernst et autres auteurs, 1994). D'après Pritchard (1989), bien que cette espèce soit largement répandue "elle est rare sur la plus grande partie de son territoire, ce qui est normal dans les limites septentrionales du territoire mais résulte d'une surexploitation dans certaines portions du fief de l'espèce, en Louisiane et dans les Etats voisins". Pritchard (1989) note en particulier que depuis plusieurs années, Macroclemys fait l'objet de prélèvements importants et que divers rapports font état d'un grave épuisement des populations. La Macroclemys est capturée dans les Etats jouxtant la Louisiane (Arkansas, Mississippi et Texas) et importée en Louisiane pour la vente. Pritchard (1989) indique également que, selon des témoignages non vérifiés, émanant notamment de pêcheurs, les populations de l'espèce sont en déclin dans de nombreuses régions de Floride et de Géorgie sous l'effet des prélèvements excessifs destinés au commerce de la viande de tortue. Les tortues capturées en Géorgie sont également vendues sur les marchés de Louisiane. Pritchard (1989) résume l'état de l'espèce comme "apparemment épuisé ou naturellement rare dans le Suwannee; dans le réseau fluvial de l'Apalachicola, elle est gravement épuisée dans une bonne partie de son domaine de Géorgie. Son état serait satisfaisant en Floride, mais elle a fait l'objet d'une pêche importante sur le lac Seminole (Floride/Géorgie), et on enregistre une mortalité incidente sur l'Apalachicola. Macroclemys est présente sur l'ensemble du territoire de l'Alabama et du Mississippi, avec quelques zones de concentration non identifiées; le piégeage important destiné à alimenter le marché de Louisiane entraîne un épuisement progressif des populations. En Louisiane, l'espèce est gravement épuisée, à tel point que le circuit commercial s'approvisionne principalement en hors de l'Etat. D'après les rapports, partout au sud d'Alexandria (Rapides River) le piégeage est improductif. L'espèce n'est pas encore au seuil de l'extinction mais elle est gravement épuisée dans la plus grande partie de son aire de répartition et nécessite des mesures de protection et gestion Tendances géographiques : Le genre Macroclemys avait jadis une aire de répartition géographique nettement plus vaste qu'aujourd'hui (Ernst et autres auteurs, 1994) et comptait plusieurs espèces, dont seule M. temminckii a survécu. Des fossiles ont permis d'établir que M. temminckii se trouvait jadis au sud de la limite actuelle de son aire répartition et jusqu'au nord, dans le Dakota du Sud (Ernst et autres auteurs, 1994). Il n'existe aucun rapport sur les tendances géographiques plus récentes, si ce n'est que les populations de l'Indiana étaient considérées comme éteintes jusqu'à ce qu'un spécimen soit trouvé récemment (Ernst et autres auteurs, 1995). Rôle de l'espèce dans son écosystème : M. temminckii est essentiellement carnivore et consomme divers poissons, écrevisses, moules, petits alligators, racines de bruyère, raisins sauvages, oiseaux, mammifères, salamandres, crabes, escargots, glands et tortues (Pritchard, 1989 Ernst et autres auteurs, 1994). Cette espèce est le seul reptile au monde à posséder un leurre pour appâter ses proies: un appendice mobile sur la langue, qui attire les poissons (Ernst et autres auteurs, 1994). Les nids de M. temminckii sont convoités par les ratons laveurs, et les juvéniles ou nouveaux-nés sont dévorés par les poissons, les oiseaux et les loutres (Ernst et autres auteurs, 1994). L'homme est le seul prédateur des spécimens adultes, fortement exploités pour leur chair destinée au marché intérieur et au commerce international. Menaces : D'après Pritchard (1989), le piégeage à des fins commerciales et la modification de l'habitat due à l'endiguement des cours d'eau suscitent depuis peu des préoccupations quant à la survie des populations sauvages de l'espèce. Cet auteur signale en outre que la pollution du fleuve Flint par une fabrique de cellulose a entraîné une mortalité élevée des moules, alimentation de base de M. temminckii dans la région. Seule une portion de ce fleuve contiendrait encore des populations saines de Macroclemys. Etant donné que M. temminckii se trouve en bout de chaîne alimentaire, Holt et Tolson (1993) craignent que les effets des pesticides ne constituent une menace supplémentaire pour l'espèce. Du fait de sa vie aquatique, cette espèce de tortue peut dépasser 50 kilos et vivre plusieurs dizaines d'années, ce qui accroît sa vulnérabilité. M. temminckii est particulièrement touchée par l'accumulation des organochlorés dans ses tissus. Utilisation et commerce : Les petits spécimens de M. temminckii sont destinés au commerce des animaux de compagnie et les plus gros sont commercialisés sous forme de viande pour la consommation humaine. De 1968 à 1969, des nouveaux-nés étaient vendus comme animaux de compagnie aux Etats-Unis au prix unitaire de 3 à 5 dollars; en 1977, ce prix était passé à USD 35 et n'avait pas changé en 1988 (Pritchard, 1989). Les négociants prétendaient qu'ils ne vendaient que des nouveau-nés "élevés en captivité" mais Pritchard (1989) se demandait s'ils n'étaient pas issus d'oeufs prélevés dans la nature. Les tortues de plus grande taille sont plus rares sur le marché des animaux de compagnie, bien qu'en 1970, on ait trouvé une tortue d'une cinquantaine de kilos et mesurant une soixantaine de centimètres, en vente au prix de USD 100 (Pritchard, 1989). Le commerce de viande de M. temminckii est nettement plus important que celui des animaux de compagnie (Pritchard, 1989). Dans les années 1960 et au début des années 1970, M. temminckii faisait l'objet de captures intensives pour le commerce de viande dans le Mississippi, la Louisiane, la Géorgie, l'Alabama et le Texas. En 1992, la chair de cette tortue était vendue au prix de USD 3,50 à 4,50 la livre, une tortue d'une cinquantaine de kilos représentant une quinzaine de kilos de viande (Pritchard, 1989). Cette chair était généralement vendue sous une marque de soupe très demandée aux Etats-Unis (Pritchard, 1989). L'espèce est en outre pêchée à des fins de consommation personnelle. Les techniques de pêche incluent pièges, hameçons et filets, voire la pêche à la ligne (Pritchard, 1989). Le marché de la viande est très exigeant. Santhuff a signalé qu'un seul vendeur écoulait couramment chaque semaine plus d'une tonne de viande de tortue. En 1993, elle était vendue au prix de USD 3,25 avec les os et USD 4,25 désossée (prix de gros). La viande est conditionnée dans des emballages de 5 à 10 livres. Des tortues vivantes étaient vendues par des pêcheurs au prix de USD 0,50 la livre. Dans les locaux d'un commerçantde l'Arkansas, Santhuff a noté une liste de prix à l'unité qui, outre la viande de tortue, portait aussi sur les parties suivantes: Griffe/patte:USD 4 Crâne: USD <50 Pendule en carapace: USD <75 Nouveau-nés: (de USD 9-13 femelles débitées) Pour produire des nouveau-nés, plus d'un millier de tortues femelles sont gardées dans des viviers jusqu'en juin, période à laquelle les oeufs sont fertiles et prêts à être pondus. Ces tortues sont ensuite dépecées pour en utiliser la viande et les oeufs. Ces derniers sont mis en incubation artificielle jusqu'à l'automne puis vendus. D'après Santhuff, la plupart des nouveaux-nés sont vendus à un acheteur américain qui les congèle et les vend en Asie comme objet de décoration. Le Fish and Wildlife Service donne également les informations suivantes concernant le commerce international de M. temminckii: Commerce illicite : L'existence d'un commerce illicite est connue. En Floride, il y a eu au moins trois cas de particuliers transportant illicitement des spécimens de M. temminckii. Effets réels ou potentiels du commerce : Les chiffres des exportations pour la période de 1989 à 1994 révèlent une augmentation spectaculaire du commerce international de M. temminckii, destiné essentiellement à la consommation humaine et au commerce des animaux de compagnie. A ce commerce international s'ajoute un commerce intérieur important. Les spécimens de petite taille sont généralement prélevés pour le commerce des animaux de compagnie et les plus grands à des fins de consommation. En Louisiane, Douglas (1992) indique que depuis quelques années, la population de l'espèce connaît un déclin alarmant dans toute son aire de répartition. La régression des effectifs de M. temminckii dans le Mississippi, l'Alabama et la Géorgie a entraîné forte exploitation des populations de l'espèce au nord-est de la Louisiane. Douglas indique aussi que sous la pression de la demande, beaucoup de spécimens de M.temminckii sont prélevés et vendus à un poids de 5, 10 ou 15 livres, soit plusieurs années avant d'avoir atteint la maturité sexuelle et l'âge de se reproduire. D'après Santhuff (1993), le principal problème posé par les prélèvements à des fins commerciales est qu'une seule équipe disposant de 30 à 40 pièges parvient à capturer la quasi-totalité des tortues dans une portion de cours d'eau ou à proximité des pièges. Ainsi, en deux nuits, une population n'est plus reconstituable et il est rare que l'exploitation commerciale de cette espèce se maintienne durablement. Santhuff a décrit comment la capture de trois à quatre tonnes quotidiennes de Macroclemys par Al Redmond et d'autres personnes sur le fleuve Flint, en Géorgie, avait épuisé une population de l'espèce. Une étude menée en 1990 sur plus de 250 kilomètres du Flint a permis de constater que 62 spécimens de Macroclemys seulement ont été capturés avec 763 pièges. Pour l'auteur, ce faible de taux de capture prouve qu'à long terme, les prélèvements commerciaux de M. temminckii entraînent une réduction des effectifs. Dans une lettre adressée à l'Arkansas Game and Fish Commission, Santhuff suggère la protection intégrale de cette espèce en interdisant tout prélèvement licite car aucune population ne peut supporter les prélèvements commerciaux et certaines populations sont déjà éteintes. Elevage en captivité ou reproduction artificielle à des fins commerciales : Actuellement, cinq tortues adultes vivent dans des zoos australiens. Entre le 11 mars et le 12 juillet 1994, une tortue mâle adulte a été observée en train de s'accoupler à 11 reprises. Il en est résulté 36 oeufs qui ont été récoltés. Après avoir rejeté les oeufs non fertiles et visiblement morts, il en restait 14; six nouveaux-nés ont survécu (Irwin et Thomsen, 1995). Au Tennessee, un particulier a indiqué qu'il possédait deux femelles reproductrices de grande taille en captivité, produisant environ 75 oeufs par an, et que les nouveaux-nés étaient relâchés dans les lacs de l'Etat. Il semblerait qu'un particulier établi en Géorgie élève des spécimens adultes de M. temminckii, et relâche chaque année la progéniture dans les cours d'eau de Géorgie, de l'Alabama et de Floride. Conservation et gestion : Bien que le U.S. Fish and Wildlife Service considère M. temminckii comme une "espèce candidate" à l'inscription sur la liste des espèces menacées de la U.S. Endangered Species Act (loi américaine sur les espèces menacées) (Shipman et autres auteurs, 1993), le commerce de cette espèce n'est pas réglementé au niveau fédéral.
  11. bonne année et mes meilleurs voeux a tout le monde
  12. moi je n'aime que la tortue aquatique beaucoup moins la tortue de terre , mais bon j'aime aussi mes boa et mes lézards , mais ma préférence et quand même pour les tortues aquatique même si j'ai élevés d'autres reptiles et insectes
  13. Emydura

    sulcata

    Centrochelys Sulcata (Miller, 1779): Nom commun : Tortue sillonnée Milieu naturel : Cette magnifique tortue provient de l’Afrique sub-saharienne (Mauritanie, Sénégal, Nigeria, Soudan, Erythrée, Tchad, Centrafrique et Ethiopie) où elle vit dans les savanes arborées et des milieux chauds où l’eau y est très rare. Elle se procure l’eau grâce à la végétation. Pendant les périodes très chaudes, elle creusera de profondes galeries dans le sol pour se protéger des températures élevées ainsi que des nuits fraîches. En saison sèche la tortue sillonnée estive. Description : Elle est de couleur marron clair et devient plus foncé au niveau des bords des écailles. Sa peau est également marron claire et est protégée par des écailles très marquées. Le mâle possède des gulaires particulièrement saillantes et fourchues qui lui servent lors des préliminaires d’accouplements. Il est nettement plus gros que la femelle et son plastron est plus concave. Sa queue a des dimensions plus importantes également. C’est la seconde tortue la plus grande des tortues terrestres. Elle peut atteindre 80 cm de long jusqu’à un poids de 100 kg. Mode de vie en captivité : La C. Sulcata a besoin d’un espace suffisamment important. Il faudra prévoir un enclos extérieur et très robuste pour éviter toute détérioration. Cette tortue doit être de préférence élevée à l’extérieur si bien entendu la saison le permet. C’est également le cas pour les jeunes spécimens. Les juvéniles sont sujets à la rhinite contagieuse donc par conséquent pendant les périodes froides il sera indispensable de lui garantir un milieu protégé contre les intempéries et chauffé car cette espèce n’hiberne pas. Dans le terrarium, il faudra prévoir lampe UVB et chauffantes pour obtenir une température de 22° dans la zone la plus fraîche à un point chaud de 31° C. La nuit la température devra être au alentour de 23/24° C. Prévoir également un point d’eau pour qu’elle puisse boire et s’y immerger à volonté. Le taux d’hygrométrie devra être entre 40 et 50% d’humidité. Alimentation : Uniquement herbivore. Elle a besoin d’une alimentation riche en fibre tels que par exemple : pissenlit, laiteron, luzerne, trèfles et foin. Il faudra donner des fruits que occasionnellement car ceux-ci peuvent provoquer des troubles digestifs se révélant parfois fatals à plus ou moins long terme. De même, l’administration de protéines animales est nocive et provoque une croissance difforme de la carapace. Reproduction : La reproduction en captivité est relativement facile. Il faut prévoir dans l’enclos un lieu de ponte pour la femelle avec du sable par exemple sur une bonne profondeur. Une femelle peut pondre jusqu’à 6 fois en une année et selon son âge elle pourra donner une trentaine d’œufs. Les œufs doivent être incubés à 28-30°C et l’éclosion peut prendre de 85 à 170 jours. Les bébés mesurent à la naissance entre 39mm et 50mm de longueur pour un poids variant de 27,5 à 41 grammes. Législation : Est incluse dans l’Annexe II CITES et dans l’Annexe B du Règ. CE 338/97.
  14. La trachemys scripta elegans (appellée plus communément la "tortue de floride") est sans doûte la connue de toutes les tortues aquatiques, sa beauté et ses couleurs très attrayantes lui ont vallu un engouement tres prononcé pendant tout un temps . Malheureusement bien souvent la durée de vie dépasse l' interet pour ces tortues la plus part du temps abandonnées dans nos lacs ou étangs (detruisant et modifiant notre écosysteme) jusqu' a l' interdiction totale de son exportation depuis 1990 ,elle est "remplacée" à présent par les trachemys scripta scripta (tortue à joues jaunes) ou par des chrysemys picta belly (tortues peintes). 4 sous-espèces sont assez répendues (en Belgique): trachemys scripta scripta, trachemys scripta elegans, trachemys scripta troostii, trachemys scripta gaiegaie. Les trachemys scripta elegans peuvent être distinguées de toutes les autres tortues nord-américaines par la présence d'une large raie rouge derrière l'oeil.( d' où son nom de tortue a tempes (ou à oreilles) rouges,ou plus communément appellées à tort tortue de floride.Les pattes sont palmées, ce qui est bien sûr révélateur de leur vie principalement aquatique. -Dans la nature, lorsque ces tortues sont déplacées (sécheresse etc...), elles ont tendance à vouloir regagner leur habitat d'origine . Le plastron est jaune et comporte des tâches vertes chez les juvéniles et noires chez les adultes. plastron Taille: Male:17 a 25 cm Femelles:25 a 30 cm. La dossière comporte au centre 5 plaques vertébrales et est de couleur vert sombre avec de nombreuses lignes jaunes et noires. Cette couleur s'assombrit avec l'âge. La peau est de la même couleur. dossière Origine: vallée du Mississippi au nord du Mexique. Maintenance: Nourriture en captivité: se referer à la section alimentation Cette tortue comme la plupart des reptiles a besoin d' une exposition prolongée au rayon uvb Taille de l' aquaterrarium: 1 m 50 sur 70 cm sur 40 cm de hauteur d'eau pour les adultes sera une taille appréciable vu sa taille. (veuillez preferer des plages suspendues ou flottantes de maniere a ne pas perdre la surface de l aqua) En Belgique (et dans le nord de la france) elle peut etre sortie en bassin exterrieur de juin a septembre ou peut également y hiberner pour autant que la profondeur sois égal ou suppérieus a 80 cm prenez garde a ce que son enclos soit suffisemment équipé contre les fuites éventuelles de votre animal.Cette tortue est tres fugueuse et certaines d entre elles peuvent s adapter a nos conditions climatiques et completement renverser le bonne quiétude de notre ecosysteme et devenir un prédateur hors du commun et contre nature pour nos batraciens et autres .(c est toute la faune locale qui serait menacée) Reproduction: Elle pond une douzaine d' oeufs qui éclosent au bout de 3 mois environ.En période de reproduction, le mâle peut mordre cruellement au cou et aux pattes la femelle. La reproduction, vu le nombre de ces tortues sur le sol européen n'est pas à encourager.il vaudrait mieux recueillir des tortues dont les gens ne veulent plus plutôt que de les faire se reproduire. C'est une tortue très résistante et facile a maintenir.
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