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Martine95630

Comment aborder une journée avec coeur ?

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Avec PetitCoeur, plus exactement.
Petit mais costaud, le coeur.

Le matin, arrivée dans la cuisine dans un quasi coma, Gribouille, 17 ans, griffes ayant peine à se rétracter, en pin's sur l'épaule gauche.
Ouverture de la cage d'expo dans laquelle dort PetitCoeur, histoire qu'elle ne se navre pas à faire la cascadeuse dans les escaliers et ne se fracture rien pendant la nuit.
Nourrissage des fauves : pâtée, boulettes, croquettes, portion à part pour les FA qui dorment dans le comble et que je libère et nourris quand je remonte en direction de la salle de bains.
Tentative de petit déj'.
En effet, à peine assise, PetitCoeur se lance depuis le haut du coffre de cuisine et atterrit sur mes genoux en général parés d'un pantalon fin de pyjama, toutes griffes dehors car, à l'instar de Gribouille, elle fait le pin's en permanence. D'où quelques bonnes croûtes permanentes depuis maintenant presque 2 mois. Et une balafre de plus, une (prévoir la lessive qui enlève bien les taches de sang).
Petit déj' si possible : avec ses grandes pattes d'araignée (elle est tout en longueur), elle m'attrape la main la plus proche pour me mordiller le bout des doigts. Comme l'autre est occupée à soutenir le cucul qui dérape, ça devient difficile de négocier la tartine de pain de mie complet garnie de compote de rhubarbe et de boire mon thé à la façon anglaise. Personne ne regarde, ça tombe bien.
Le temps que le thé refroidisse (pourquoi chauffe-t-on à ce point l'eau du thé quand on n'est pas capable de boire bouillant, je vous le demande ?), PetitCoeur toujours en pin's sur l'épaule gauche, j'ouvre l'ordi, fais mes clic animaux-faim-planète et jette un oeil sur les forums que je hante ainsi que sur ma messagerie.
Je suis mal installée pour mon ordi : posé sur table basse, je m'assois sur un tabouret et ai le clavier sur les genoux.
C'est compter sans Petit-Coeur qui se laisse dégouliner de l'épaule aux genoux. Il vaut mieux que je sois réveillée pour retenir le cucul à temps, sinon, il atterrit mollement sur le clavier et éteint l'ordi.
Je rattrape aussi les grandes pattes qui tentent de taper sur les touches à ma place, me subtilisent un doigt pour le mordiller, sautent en direction de l'écran pour attraper les petites bêtes qui y bougent, etc...
Après quoi, on s'endort, la tête nichée au creux de mon coude.
Re transport de PetitCoeur, les pattes en l'air et les yeux mi-clos, pour aller avaler mon thé légèrement refroidi. Je pose la poussinette dans le fauteuil où elle se niche en me faisant les petits yeux qui clignotent.
Retour au premier avec Gribouille sur l'épaule, re griffures. Nourrissage des FA, soins de l'oeil de Blue opéré d'un entropion, nettoyage de sa collerette (le tout, après pistage dudit car il n'apprécie pas, bien qu'il ronronne et se fasse câliner dès que j'ai fini).
Salle de bains. Se laver les dents avec Gold qui monte sur le meuble d'évier, tente de subtiliser ma brosse à dents (la mordille s'il l'attrape : il doit aimer l'odeur de la menthe. Je n'ai plus qu'à en prendre une autre. D'où stocks conséquents de brosses à dents), me mordille les avant-bras. Douche (après en avoir retiré Gold au moins trois fois : il se faufile pendant que je ferme les portes coulissantes).
Séchage. Légèrement longuet en raison de chats divers et variés qui attrapent la serviette pour se sauver avec et se rouler dedans, isolément ou à plusieurs.
Brossage des cheveux avec au moins deux chats qui guettent s'ils peuvent attraper la brosse, tentent de partir en courant avec une mèche de cheveux dans la bouche, etc... Ca ne s'arrête que lorsque, chignon fait avec le premier chouchou venu, plus rien de tentant ne pend ou s'agite.
Miaulements appuyés de Gribouille que toute cette jeunesse insolente énerve. A tue-tête : son père était un siamois et elle est légèrement sourde. Une radio serait superflue.
Caresses à tout le monde, vérification des croquettes et de l'eau, retour au rez-de-chaussée, fermeture de la porte intermédiaire de l'escalier. Avec barricade : sacs de litière, baril d'eau pour le fer à repasser, etc... En effet, mes deux groupes de houdinis ouvrent toutes les portes.
Tentative de départ (la première) : soit l'un a fait un popo inopiné qu'il faut que je nettoie. Ou renversé le bac d'eau. Répandu une boîte de médicaments à travers la pièce. Eparpillé mon courrier non classé. Déchiré le rouleau de papier absorbant extrait du placard de cuisine. Vomi ses croquettes. Les idées ne manquent pas.
Pas un matin où j'arrive à partir du premier coup.
Caresses à tous ceux qui restent au rez-de-chaussée. Et moi ? Et moi ? Et moi ? Encore ? Ca dure. En général, je pars avec un tee-shirt et/ou la veste garnis de poils de chats.
Retour dans la pièce principale car Piyou, ou Dana, ou PetitCoeur, s'est glissé derrière moi dans l'entrée, direction évasion.
Départ....
Journée de travail d'un calme étonnant côté chats.
Soirées trappages en tous genres.
Retour.
Déchaussage dans l'entrée (si ce n'est pas maintenant, ça va devenir difficile)
Accueil délirant des 7 chats du rez-de-chaussée. Re et moi ? Et moi ? Et moi ?
PetitCoeur oscille sur ses pattes et son derrière va de droite à gauche, dans mes pieds (le nombre des chats écrasés en accident domestique n'est pas proportionnel aux occasions qu'ils créent à longueur de temps). Si je tarde d'une seconde de trop à poser mon sac, escalade par la cuisse gauche (ou la droite, ce n'est pas moins douloureux), en deux temps : saut qui permet d'accrocher les crampons juste au-dessus de mes genoux couturés de cicatrices, puis défiguration de la cuisse. Avant l'aine, en général, j'ai abrégé mes souffrances et l'ai rattrapée avant la chute car tout son poids repose sur ses pattes avant.
Pins' à poil et ronrons sur l'épaule pendant que ma cuisse défigurée du jour hurle faiblement.
Nourrissage des fauves.
Montée à l'étage pour pipi-room et nourrisage des FA + Gribouille. La môme va regarder les grands sous le nez et en général, obtient un coup de patte griffes rentrées de Drew (un bébé, jaloux de l'autre) et des léchouilles de Gold : il lèche tout le monde, moi inclus. C'est un pot de coeur qui déborde d'amour et le donne de toutes les façons.
Retour au rez-de-chaussée
Questionnement existentiel sur ce que je vais bien avaler car mon estomac gargouille, questionnement d'autant plus métaphysique que l'heure est tardive quand je rentre. D'autant plus que s'il y a toujours le plein de croquettes et de boîtes, il n'y a pas toujours le plein pour moi. Vu l'heure, souvent pas envie. Donc, pas croquettes mais presque : saletés qui se grignotent et attaquent sournoisement mes contours corporels.
Dépouillement du courrier, pin's en appui pour ouvrir les enveloppes et jouer avec mes doigts.
Dans le meilleur des cas (quand l'heure est potable), film.
Quand je suis en forme, carrés patchwork au crochet en même temps que le film pour faire des dessus de lits pour ma maison de Mayenne.
Avec participation des 7 chats en présence : Tunis dans le sac de laine, mélangeant tout avec soin avec des yeux de chat allumé, PetitCoeur machouillant la laine, Piyou tentant de me faucher le crochet, Dana partant avec une pelote suivie par sa soeur DeeDee. Ebony fait le timide et fait donc des bonds pour venir patauger dans la laine et fuir aussitôt, si possible avec un trophée. Il n'y a que Ma Gaufrette, calme et fatiguée, qui comprend que le crochet est une activité individuelle et ne s'en mêle pas : elle se pose sur l'accoudoir, ronronne, me regarde de son air doux et reste stoïque devant tant de débordements.
Quelques coups de fils parfois (des gens qui pensent encore que je rentre chez moi le soir), avec chats dans les pieds, laine embrouillée à éviter pour ne pas tomber avant d'atteindre le récepteur, bagarre forcenée pour la meilleure pelote de laine sur le fauteuil, miaulements, coups de voix de ma part, etc... Une maison de fous. Outre l'heure tardive, ça décourage beaucoup de gens de me rappeler chez moi.
Entre 23 et 24 h, selon les jours, montée pour dodo.
J'installe PetitCoeur dans la cage d'expo, je lui mets de l'eau, des croquettes bébé, lui fais un bisou sur le nez, elle me fait les yeux qui clignent (parfois, elle lutte depuis un bon moment pour ne pas dormir).
Montée des escaliers, câlins aux FA qui passaient le temps à se poursuivre dans les deux travées d'escalier : dom dom dom dom en montée, dom-dom dom-dom dom-dom en descente, multipliés par quatre.
Fermeture de la porte de la chambre du comble avec barricade par planche en travers de la poignée (c'est assez chic. Valérie Damido n'y a pas pensé dans ses idées déco).
Retour au rez-de-chaussée (2 étages ; j'ai du gras sur les contours mais les mollets et les cuisses, opérationnels. Je suis cavalière, certes mais le fait de monter et descendre mes 2 étages à longueur de temps n'y est pas pour rien non plus). Libération de mes fauves à moi (sauf PetitCoeur qui, en général, dort déjà avec ses attitudes de bébé chat), qui montent au premier en se poursuivant.
Le temps de me laver les dents et de faire un câlin à Gribou qui dort dans la salle de bains et je suis couchée.
On ne dort pas tout de suite : pas de sommeil mais aussi câlins de chacun, l'un après l'autre, avec chacun ses manies, son moment, son endroit du lit. Dana joue avec mes pieds à travers la faible épaisseur estivale qui les couvre, ouille. Mes bouillottes se mettent en place et tout le monde finit par dormir.
Nuit agitée : je dors mal, j'ai mal partout et à chaque fois que je remue (toutes les dix minutes en moyenne), toutes mes bouilllotes râlent, changent de côté pour se recaler derrière les genoux, le dos, contre moi, sur mon bras, ou en profitent pour avoir un soudain besoin de câlins. Dans ces cas-là, Piyou bave et pousse sa tête contre moi avec force. Période d'insomnie derechef.
Et arrive le matin. Dès le réveil en fonction, re-câlins, chacun son tour, chacun à sa façon.
Lever pénible : je me réveille plus fatiguée qu'avant d'aller dormir, en pleine crise d'hypertension et moulue de partout.
ET...... c'est reparti !

Quand je pense qu'il y a des gens qui persistent à dire que les chats sont ennuyeux...

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martine, tes chats c'est des gatés pourris
le ptit père cléo à Lilou, c'est un ptit joueur à coté

(encore des zhistoires on veut )

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Ils ne considèrent pas qu'ils sont gâtés pourris : ils aimeraient que je sois là plus souvent.
Quand je suis malade, pendant que je marasme et ronge mon frein, bonne à rien mauvaise à tout, eux, jubilent et me squattent du matin au soir.
Alors, le peu que je suis là, je les poupoune.

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ma DAISY décédait de vieillesse adoré me voler mes bobines de fils quand je fesais de la couture j'avais du fil partout dans la maison , se sont de magnifiques instants de la journée que l'on apprécis fortement

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Mon ninou se contentait pas de les voler.
il les mangeait dès que la possibilité s'offrait à lui quand il était jeune chat
il a pas eu l'occasion d'en manger très souvent d'ailleurs, le premier fil gobé (à peu près 1m50, ficelle alimentaire, alélouiiiiia), il a commencé à me évacuer deux jours plus tard par les voies naturelles et le temps que je constate que ''ouiiiiii ça y est ça sort'', il avait eu le temps de faire le tour de la maison en mode affolé et de me mettre du popo un peu partout et notamment un beau filet dpopo sur ma jambe
il a fallu plaquer la bêête au sol et tirer tout doucement tout doucement pour sortir le mètre restant de son antre

on a donc rangé sous clé à double tour tout ce qui était fil, ficelle, lien ......

ça lui a passé une fois grand garçon, nous avons donc baissé la garde ....... jusqu'à l'arrivée de Liza (m'enfin elle, elle l'a évacué deyors. bon bien sur j'avais pas prévu le coup et pas de kleenex, rien donc j'en ai eu plein les doigts. m'enfin au moins, elle m'en a pas mis plein l'appart

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Côté couture, comme les aiguilles et épingles sont des dangers mortels, ça me prend un certain temps car je boucle tout à chaque manipulation.
D'ailleurs, de préférence, pour éviter ce danger, je couds le dimanche chez ma mère, en papotant.

Le coup du fil au derrière, ma boxette Havane avait une variante récurrente : elle avalait mes cheveux, très longs et avait aussi des guirlandes sautillantes au derrière, régulièrement. Ce qui la faisait partir comme un boulet, à ras du sol, complètement folle, poursuivie par sa crotte.
Mais elle avait le bon goût (si l'on peut dire) de faire des crottes moulées.
Donc, pas de traces prononcées, ce qui était mieux pour moi mais ça restait accroché et lui sautait au derrière au gré de sa course effrenée, ce qui était pire pour elle, jusqu'à ce qu'elle trouve un obstacle, que le cheveu s'y accroche et casse. Inoubliable.
Une seule fois, j'ai plu la plaquer façon rugby, et retirer tout doucement le cheveu qui devait lui chatouiller furieusement l'anus, à voir comment elle se tortillait. Un ver de vase gigotant d'une quarantaine de kilos, tenu à bras le corps, ça laisse des souvenirs aussi.

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Citation :
[size=12]complètement folle, poursuivie par sa crotte
[/size]

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C'est ça qu'on appelle une vie de "mère à chat", il y a même le tricot!
7 chats + 4FA c'est bien ça?
Je n'en ai que trois, c'est récent et nouveau pour moi. Mon max, c'était deux.
Je les trouve très mignons quand ils mangent les uns à côté des autres,
le blanc, la noire et le roux, les trois queues bien alignées.
Mais quand ils s'y mettent, je trouve qu'ils mettent assez d'ambiance comme ça.
Ou alors un petit vieux calme et casanier? Non, non
J'veux prendre mon p'tit déj tranquille

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7 à moi et 5 FA, Maîtreloup : ne pas oublier Ebony, environ 5/6 mois maintenant, noir à plastron, bouts de pattes et moustaches blancs, qui fait l'effarouché. Il se laisse toucher (quand il ne voit pas la main venir), même caresser puis me la joue à la "ciel, mon mari" pour fuir à toute allure.

Nous progressons toutefois, il joue très près de moi : de l'autre côté d'une baguette chinoise (ça sert à tout, il faut en avoir chez soi).
Et ce matin, il a cessé de résisté au fromage fondu au bout du doigt. Il tenait mon doigt avec sa patoune pour mieux lécher. Ca m'émeut, moi, des trucs comme ça : ça fait des mois que je l'enjôle.

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Ces temps-ci, j'ai aussi une délicieuse recette de soupe : ouvrir délicatement une brique de soupe aux légumes toute préparée de la marque que vous voulez sans vous navrer un doigt et sans que ça bave partout avant d'atteindre l'assiette. Verser le contenu d'une assiette, mettre au micro-ondes 2 minutes. Sortir dudit, escortée par Emy, 4 mois, blanche et un tantinet sourde mais goinfre de soupe de légumes (ne me demandez pas pourquoi, quand je lui répercute la question, comme elle n'entend rien, elle ne répond pas, ça restera un mystère), qui se joint au processus dès quelle reconnaît la boîte.
Poser l'assiette sur la table sans qu'une vague de fond ne vous brûle le pouce au deuxième degré avec de la soupe brûlante. De la main restée libre, arreter Emy au vol, élan pris depuis le carrelage, en phase finale de l'orbe, juste avant de plonger ses petites pattes dans la soupe brûlante.
Tenir fermement le petit fauve qui couine et se débat comme un ver pour atteindre l'assiette. La reposer par terre autant de fois qu'elle va remonter sur vos genoux ou la table, nombre que j'ai renoncé à comptabiliser ; contentons-nous de dire "de nombreuses fois", jusqu'à avoir terminé de manger la soupe. Libérer le fauve qui vient lécher avec délices le fond de l'assiette au point que si on ne savait pas qu'elle a servi, on pourrait la ranger en la croyant propre. Mmmmhhhh, c'est bon !

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Kirikou aussi adore la soupe de légumes. Mais étant plus vieux qu'Emy et plus timide, il se contente de monter sur le meuble derrière moi et de me donner des p'tits coups de patte sur l'épaule.
Dès que j'ai fini il nettoie l'assiette que je lui donne en en ayant fait exprès de ne pas trop la gratter pour qu'il se régale.

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mon Ninou aussi, l'est très friand des fonds de soupe.
enfin jdis ça mais il est très friand des fonds de tout alors Liza pareil. du coup c'est à chacun son tour de lécher le fond

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Le pire est que la petite gredine sait que je vais lui en donner mais ça ne fait rien, elle renouvelle son cirque à chaque fois. Croyant être tranquille, je lui en mets un peu, de la froide, dans sa gamelle pour commencer mais ça ne la retarde que quelques secondes. Comme ces temps-ci, envie de rien, c'est soupe en boîte tous les soirs, c'est cool côté cuisine mais loin d'être reposant comme les médecins recommandent de prendre ses repas pour décompresser.

Et allez vous plaindre qu'un petit bout de poils de 30 cm environ fait l'allien autour de votre soupe le soir et que ça ajoute au stress du cadre et vous vous heurterez à un regard a minima interloqué. Voire absent en cas de grande perplexité et si j'allais demander de l'aide, à tout hasard.

Une monstresse !
Et allez l'enguirlander : elle n'entend pas, elle s'en bat l'oeil.
Annick, Kirikou ne me la prendrait pas en stage de tenue à table comme en bonne société ? Il faut le prévenir qu'il y a du boulot.

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Le problème c'est que Yuna, qui n'aime pas la soupe et donc n'a pas été citée dans cette histoire, adore monter sur la table pendant les repas. Elle ne réclame pas spécialement à manger mais si allonge de tout son long, genre lapin sur un étal.
Donc je ne crois pas que ta puce soit à bonne école...

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Si, si, je prends : lapin à l'étal, c'est beaucoup plus cool et gérable pour manger une soupe tranquillement et décompresser que marsupilami hystérique.
JE PRENDS !

Kirikou pour les bonnes manières, Yuna pour la zénitude du lapin à l'étal.
Vendu !
On signe le contrat de stage samedi prochain et je t'envoie le fauve lundi.

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Je te la prête à Orgeval, juste une demie-heure, Stéphanie, mais à l'heure du déjeuner.
Tu verras le fauve : le sandwich n'a qu'à bien se tenir.

Un amour. Mais une goulue... impensable. Elle ne se maîtrise pas du tout et se transforme en mouche : elle est partout à la fois.

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Petit Coeur est de fin mai. Je l'ai récupérée mi-juin, sortie de la fourrière du 60, avec 4 autres, pour lui éviter l'euthanasie. Elle a été très malade, c'est une miraculée, tous les autres sont morts hélas. Elle est toute en longueur et a des séquelles motrices importantes. C'est un amour.

Emy avait environ 3 semaines quand quelqu'un l'a apportée quand on partait, en fin des journées PO d'octobre. Je l'ai récupérée. C'est elle, le petit ventre à tout mettre.

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Moi je te la mettrais au repos dans une caisse a chat le temps du repas je crois.
Avec un bon gros coussin moelleux... Patxi y va de lui même quand il a fait une bétise maintenant

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Le fait est que je pourrais encager le fauve temporairement.
Elle tenterait de déchiqueter tout ce qui passerait à portée de ses petites pattes griffues mais ça la neutraliserait.
Le fait est que je n'y pense pas : comme tout propriétaire de chat(s), j'habite chez eux.

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Absolument pas, je tiens à la sémantique : c'est moi qui suis propriétaire des lieux et qui paye les factures.
Je suis également propriétaire des félidés au vu des papiers officiels.

C'est d'autant plus drôle que ce soient eux qui fassent le réglement intérieur.

Ceux qui ne connaissent pas les chats perdent le sel de la vie.
Tant pis pour eux !

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Emy persiste et signe. Ce bout de crotte, la plus petite de la bande, essaie-t-elle de se faire remarquer pour se démarquer ?
Après la soupe, elle s'est intéressée à des dattes que je grignotais un soir. Et elle n'a pas fait que du cinéma pour en avoir, elle en a mangé un petit bout. Ensuite, elle a léché de la confiture d'abricot, qui est acidulée quand même. Et le lendemain, elle a vaillament attaqué le pot de confiture de griottes, léchant carrément dans le pot.
J'ai une chatounette à tendances végétariennes ?
Ca ne l'empêche pas d'attaquer la pâtée avec vigueur, ni les croquettes.
Elle est vraiment surprenante.
Et quand j'essaie de la dissuader de tenter ses expériences culinaires, elle miaule en play-back : la bouche ouverte, sans aucun son. Je pense que c'est dû à sa surdité.
Un phénomène, la caca-boudine !

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Chez nous, le seul truc qui rebute le Patxi, c'est les agrumes ! La il fronce le nez d'un air dégouté, recule la tête autant que son cou le lui permet et fait volte face. Mais pour le reste, il mange de tout.

Quand à Porto, même le pamplemousse, il aime !

Oui on regarderait bien une photo de ta minipuce.

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J'en ai refaites récemment. Ainsi que de Petit Coeur et des autres minous. Je pense que je vais les mettre sur la galerie parce que je suis toujour sur une quiche, côté insertion photos...

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Je n'ai rien écrit depuis janvier car le 20 février dernier, à l'issue d'une semaine de fièvre intense, les globules rouges, blancs, les plaquettes étant détruits, on n'a jamais su par quoi, ma petite Emy, si belle, si gourmande, si coquine, est morte. J'en ai eu un chagrin fou. Je la cherche encore des yeux au milieu des autres, aux endroits où elle se mettait, quand je mange de la soupe de légumes qui l'attirait irrésistiblement, quand Ebony et Petit-Coeur se lancent dans une course poursuite ou une partie de cache-cache où Emy faisait le troisième larron, quand je suis devant l'ordinaire et que seule Petit-Coeur est sur mes genoux.
Le temps apaise les chagrins mais ils sont bien réels. Tous ceux qui aiment leurs animaux le savent et savent combien ils manquent.

Depuis cette période douloureuse, pas trop d'actualité côté chats mais la vie suit son train quelque peu perturbé par leurs inventions, les pipis intempestifs quand, trop fatiguée un soir, j'ai différé au lendemain l'opération nettoyage des caisses. Ils ont tous eu une sorte de gastro, l'un après l'autre, Tunis ouvrant le ban et le refermant en fin de liste, vomissant même ses croquettes alors que les autres rendaient une bile plus ou moins transparente ou jaunâtre. Multiplié par 11, ça fait un peu de nettoyage au quotidien. Ca durait 2 à 3 jours par chat et s'en est allé comme c'était venu.

La 3ème semaine de mars, on m'appelle pour des chatons, 5 de la même portée, d'une mère toute noire et quelque peu timide, dans un jardin. A force d'aller les voir, la dame âgée propriétaire des lieux a effrayé la mère qui a commencé à déménager ses chatons. Dans le quartier, pas fiable pour les animaux, c'était un danger, la mamie a récupéré les 2 restés au nid, qui n'avaient pas une semaine. Et moi, je me suis retrouvée chargée de famille, donnant le biberon, massant les bidous pour le pipi popo, poupounant 2 petits bouts de chats de rien du tout. Y compris en allant à Orgeval : le biberon des enfants n'attend pas. Ils ont maintenant un mois, ont goûté à la pâtée pour chatons quoique le biberon leur donne la satisfaction de la tétée, jouent, grimpent, se chamaillent, poursuivent leurs ombres et font des câlins. Après quoi ils s'effondrent d'un bloc dans le sommeil et je les niche pour la nuit. Fanzy et Fiona, Fanzy tout gris, Fiona piquetée, semi-angora tous les deux. Des amours.

Les chats de la maison sont tous venus voir, les deux grands tunisiens peu intéressés, les deux mamies aussi. Seules Ebony et Petit-Coeur, pas encore stérilisées, viennent voir de quoi il retourne. Un soir, j'avais Petit-Coeur sur les genoux avec les deux loupiots qui se nichaient dans sa fourrure, les 3 ronronnant comme des tracteurs.
Ebony pas stériliséE car, lorsqu'elle a couru moins vite en m'apercevant comme si j'étais le diable lui-même, j'ai pu voir qu'en fait de mâle, elle avait seulement les ischions prohéminents (elle est très grande et très mince). D'ailleurs, ses premières cantates au matou lors de ses premières chaleurs m'auraient enlevé tout doute s'il y en avait encore. Parfois, Petit-Coeur et elle font chorus. Je vais planifier la stérilisation de ces demoiselles. Ebony a beaucoup progressé : même si elle s'effraye encore quand je me lève, j'arrive à m'approcher debout (non Del, pas en ramping) et même parfois à la toucher et la caresser franchement. Dans le lit en tous cas, c'est un paquet de câlins ronronnant. Je ne désespère pas de pouvoir la manipuler franchement un de ces jours.

Mes FA sont toujours là. Ca fait plus d'un an depuis fin mars. On m'arracherait un oeil si on me les reprenait maintenant, même si 11 chats + 2 petits échantillons, ça fait du boulot. Ils sont toujours aussi beaux et adorables. Bonhomme a tendance à faire une allergie aux puces. Une seule, malingre, qui passe à moins de 10 mètres lui cause une plaque gratouilleuse. Ils sont magnifiques et toujours aussi câlins. Tous les soirs, c'est à qui viendra s'empiler sur l'autre pour se faire caresser. Je leur ai acheté un tunnel. Ils ont maintenant 2 et 3 ans mais, deux d'entre eux étant déjà à l'intérieur, le troisième avait l'avant du corps entré aussi, le croupion ressortant, et quatrième étudiait la chose sous tous les angles pour tenter de se faufiler aussi. Des clowns adorables.

Pour mes mamies, Gribouille coince des articulations par moments et a tendance, de plus en plus souvent, à pisser par terre et à planquer son forfait avec un linge. Qui peut être propre car prélevé dans une pile imprudemment pas encore rangée, un tee-shirt préparé pour le lendemain, l'inspiration ne lui manque pas. Ce qui me fait cumuler nettoyage du sol et lessives supplémentaires. Mais je l'aime bien, ma vieille chatoune.
Ma Gaufrette se maintient entre 2 injections qui ne sont plus mensuelles mais toutes les 3 semaines. Et encore, elle recommence à se prendre la bouche à 2 pattes pendant la 3ème semaine, sa saleté de nécrose des gencives progressant semble-t-il. A côté de ça, elle mange, réclame, ronronne, est belle, pas maigre, le poil luisant. Je la caresse autant que je peux. Si ça pouvait seulement la guérir...

Petit-Coeur a acquis une maîtrise de son manque d'équilibre remarquable : elle fait cause commune avec Piyou, 12 ans, Tunisien, 7 kg passés. La crevette, qui arbore le même regard candide que Pouille, grands yeux ronds regardant avec candeur (surtout en cas de connerie avérée ou en préméditation) le suit dans tout ce qu'il fait. Ils dorment ensemble. Elle le suit dans les deux travées d'escalier car Piyou aime bien "aller aux renseignements" derrière la porte de la chambre des FA, au second. Faire des allers et retours dans l'escalier, fuir avec le même regard pseudo apeuré que Piyou quand je leur dit de redescendre, plusieurs fois par jour, lui a fait la musculature et aidé à gérer son manque d'équilibre. Il faut la voir redescendre les marches le plus vite qu'elle peut, le petit cul dansant le twist sans qu'elle trébuche, suivant le gros père tant qu'elle peut. A côté de ça, il lui manque la force de pouvoir monter sur mes genoux en soirée. Elle se met debout, les pattes avant sur mon genou et me regarde. J'ai compris : je la prends. Et elle fatigue plus que les autres, arrête les cavalcades quand Ebony et Dana continuent. Mais elle va bien, se débrouille très bien et est toujours aussi adorable.

Je mets quelques photos dans la galerie.

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Je suis désolée pour ton Emy, Martine, elle était si jeune ... en tout cas, chez toi elle a surement eu la vie que beaucoup de chats n'auront jamais.

En tout cas, malgré les épreuves de la vie, je vois que tu as recueilli 2 nouveaux pensionnaires, les veinards. En espérant que la folie gastro ne reprenne pas tout le monde en même temps.

Caresses aux 13 minous alors si j'ai bien compté

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Sans doute une de mes rubriques préférées. I love you
Bienvenue aux deux nouveaux !!! Ce doit être bien mignon.

13 chats, c'est forcement que du bonheur Wink

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Je suis définitivement une quiche, c'est irrécupérable : même sur la galerie, je n'arrive plus à insérer des photos. Merdouille.

Aux 13 matous - bien compté, Oriane - (enfin 11 vrais et 2 échantillons, si on aime, ils deviendront grands), il faut ajouter Pimousse depuis hier. Pimousse est une jeune chienne croisée de façon hasardeuse, genre père inconnu mère trop connue mais aux grands yeux doux et ravissante. Sable clair, avec le poil plus rêche et long sur le garrot, ce qui lui donne un air de dinosaure miniature quand elle s'effraye (de tout). Terrorisée facilement car elle a dû être beaucoup battue. Et trouvée, sur un appel de ma complice Nathalie, la seule antillaise que je connaisse dans la PA, attachée avec à peine 30 cm de longueur à un tronc d'arbre, par un fil de fer qui lui serrait aussi le cou. Le tout, en plein soleil. Du coup, la petite chose, terrorisée et morte de soif, montrait les dents en espérant inquiéter les bipèdes à l'approche. De l'utilité d'avoir toujours avec soi longe, chaîne si gros chien, divers colliers, couverture épaisse et coupe-boulons. Elle est à la maison, grogne sur les chats mais derrière une porte vitrée car de près, ils la terrorisent. Je l'aurai avec moi demain, probablement. Je teste pour voir si ça s'arrange avec les chats (avec moi, tout baigne) parce que j'aimerais lui trouver un point de chute sans le traumatisme de la période nécessaire de fourrière.

Pour le moment, un peu surbookée par tout ça, je prie le ciel qu'aucun éléphant ne soit repéré par Nath, attaché par un fil de fer à un arbre... Non pas que je n'irais pas voir ce que je peux faire mais là, c'est ma 205 qui ferait la tête ! Et pourtant, elle en a vu de quoi écrire un roman en plusieurs volumes.

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Et ben, voilà une nouvelle !!! Encore une qui a croisé la route de cons et c'est peu dire. Heureusement, elle est bien tombée avec môman Martine

Martine si tu veux, envoie moi les photos par mail et je les insèrerais dans ce post si tu veux

Au fait, y'a 2 N à mon prénom mais t'inquiète, je me formalise pas plus que ça , c'est juste que quand y'a qu'un seul N, j'ai l'impression que c'est pas moi

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Mea culpa, mea culpa, mea maxima culpa, j'ai encore oublié le deuxième N !
pardon mam'zelle.
Je t'envoie les photos par mail
bises

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C'est normal dans la mesure où je suis en panne internet à la maison.
Et pas pris le temps (entre biberonage de chatons, sauvetage de chien, etc...) de copier les photos sur ma clé USB pour te les envoyer du boulot.

Ne désespère pas, ça va venir.
Merci d'avance

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Pas de souci , c'était pour être sûre que ça ne s'était pas perdu en route

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Désolée Martine pour petite Emy, malgré celà j'aime toujours à lire les péripéties de la vie au sein de la maison des Chats Heureux, la mini-toutoune a bien de la chance d'avoir croisé ton amie et toi

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Dans la rubrique "la famille 4 pattes s'agrandit inconsidérément", j'ai récupéré 12 chatons depuis (3 portées différentes), j'ai 2 mères allaitantes à emmener chez une copine en FA, 2 chatons isolés et 6 autres à récupérer. Je pense que je vais les installer dans la 205 car, si je n'achète pas chez le voisin, je suis à plein. Et le mot est faible. Tout le monde sauf 3, inoxydables, a le coryza.

Frisquette, abandonnée chez le véto, planquée derrière la machine à laver pendant 2 semaines à chaque fois que je hasardais un pied dans la salle de bains, est sortie pour sa semaine de chaleurs, cherchant les câlins. S'est replanquée après. Est ressortie. Y compris de la salle de bains. S'est planquée dans la maison. Je me disais qu'à l'instar d'Ebony, elle était en planque dans la chambre des FA, coincée par leur présence tant massive que diverse sous le canapé ou ailleurs.
Loupé. Elle était au rez-de-chaussée avec les miens. Et a mangé probablement de la pâtée à laquelle, selon le papier trouvé dans "c'est les affaires à Friskette. Elle est alergic au pâté", elle est donc allergique à la pâtée (je traduis dans le texte, extasiez-vous) et j'avais pris soin de ne lui donner que des croquettes. Mais en bas, because Ma Gaufrette qui a son problème de bouche et plus de molaires, pâtée il y a. Et ma Friskette est réapparue avec un chancre immonde sur le côté gauche de la bouche, complètement gonflé, déformé, croûté de sang, l'oeil plein de pus. Branle-bas de combat, cap sur le cabinet véto. Ca m'a coûté bonbon mais a priori, avec un mélange anti-histaminiques et antibiotiques, ça régresse de façon spectaculaire.
Une allergie que je n'ai pas et dont je n'ai pas envie. Quoique, s'il suffit que je ne mange pas de pâtée pour chats, je suis à peu près à l'abri.

Pendant ces aléas, des nettoyages de caisses à popo à n'en plus finir, des câlins par-ci, par-là, je sors Pimousse dès que mes malaises matinaux me permettent de me mettre à la verticale, je progresse en crabe d'un air dégagé vers le parc public, en pleine circulation (d'où commentaires que j'entends presque : "eh ben, elle s'en est collé une bonne, la blonde") et les malaises s'arrangent dès que j'ai été un peu à l'air. Encore faut-il parvenir au parc sans m'effondrer. Une centaine de mètres mais durs. Je devrais dresser Pimousse à redresser en tirant du côté opposé à celui où je penche. A étudier.

Ladite Pimousse, d'ailleurs, d'atrocement terrorisée qu'elle était est devenue assez à l'aise pour me bouffer systématiquement toutes les semelles intérieures amovibles de mes baskets, chaussures, etc... Elle doit avoir des actions là-dedans sinon, je ne m'explique pas.

Dans la rubrique, je me défroisse l'anxiété, elle copine maintenant avec tous les chiens, coiffés ou non, du voisinage. Il faut la voir, la tête posée par terre et le derrière en l'air, les invitant à galoper avec elle. Et scotchés dès qu'elle se met à tourner autour d'eux comme une mouche, à grande vitesse.

Vendredi dernier, nous étions au bord de l'Oise sur le chemin du halage et avons été interpellées par une dame coin-coin, de race col-vert bien qu'elle ne l'ait pas mais les extrémités des ailes bleues. Une coquetterie, probablement. Bref, dame coin-coin, suivie de 6 canetons moitié aussi gros qu'elle, cancanait à mon attention et de manière réitérée, ce que je traduis simultanément (extasiez-vous derechef) par "eh toi, t'as pas un croûton ?". Je n'en avais pas. Mais, oscillant entre l'espoir de me convaincre, de me réveiller peut-être et l'opportunité puisqu'elle n'avait visiblement rien d'autre à faire à cette heure, elle nous suivait le long de la berge, perdait un de ses rejetons qui s'était endormi, la tête sur le dos, klaxonnait pour qu'il se réveille, se pince un bon coup et rallie la famille, et continuait à nous suivre. Jusqu'à l'endroit où Pimousse descend se tremper jusqu'au poitrail. Ce qui me causait quelque inquiétude dans la mesure où, à peine sauvée de la mort, Pimousse était quand même allée estourbir d'entrée de jeu, à peine arrivée en Mayenne, une cocotte, née chez moi et abandonnée par sa mère, retournée draguer le coq, avec ses 2 frères et ses 2 soeurs.
Mais dame coin-coin à laquelle on ne la fait pas, restait à bonne distance, malgré les tentatives d'encerclement de la canidée qui essayait de la contourner par le flanc gauche, puis droit, la coin-coin donnant un léger coup de patte dans l'eau pour être toujours de face et Pimousse se demandant visiblement ce que c'était que ce chien-là et veillant à rester là où elle avait pied.
Dame coin-coin s'est lassée des radins que nous sommes maintenant dans son esprit et a emmenée sa marmaille ailleurs.

Hier soir, avec une balle de tennis trouvée autour des courts (si vous n'en avez plus, venez au parc du Château Blanc et vous repartirez avec une ou plusieurs), je l'ai fait aller dans l'eau, envoyant la balle de plus en plus loin, en prenant soin toutefois de ne pas la lancer là où d'un mètre de fond proche de la berge, ça passe à 6m50 de tirant d'eau sans prévenir.
Et ma moumousse s'est lancée, a perdu pied, s'est mise à nager avec une élégance et une économie de moyens tels qu'on aurait dit qu'elle glissait dans l'eau et est remontée sur le bord, avec la balle et l'air de me dire "t'as vu ? j'ai nagé". Et moi, j'étais fière comme si mon bout de chien avait surmonté un gros danger ou remporté la médaille du challenge inter écoles.

A côté de ça, la gourgandine me tient tête, ne vient pas quand je l'appelle certains jours (de préférence le matin, quand un rv important m'attend), fait mine de jouer à m'esquiver ou à repartir en courant dans l'autre sens. Un peu comme les enfants entre 3 et 4 qui ont découvert les deux mots qui rendent les parents brindezingues : non et pourquoi. Ce, à tout bout de champ. Ca énerve. Une fois, elle a gagné une claque sur son postérieur de fennec.

Ce soir, elle chassait la sauterelle dans le pré, renardant des 4 pattes et traquant la proie sans plus s'intéresser à moi qui venais de rentrer dare dare, passé 21h, étuvant dans ma voiture et ne buvant même pas un verre d'eau pour aller promener mademoiselle au trot.
Sauvez des chiens, tiens !

Pendant que j'écris ces lignes, Petit Coeur est sur mes genoux (ça fait parie du pack internet chez moi : écran, unité centrale, clavier, souris, annexes et Petit Coeur sur les genoux). Elle ne peut plus sauter bien haut, ayant pris du poids. ce qui m'a vallu des scarifications qui ne partent pas, dans le gras de la cuisse droite où elle a planté toutes ses griffes, le poids de la demoiselle pendant au bout desdites, moi rentrant in extremis un hurlement de souffrance pour dire avec amour "viens ma toute petite, viens mon coeur" en l'aidant à monter. Comment penser à sa cuisse qui dégouline de sang quand elle fait ses grands yeux d'amour en me regardant avec gratitude avant de se lover, toute en ronrons ? Pas possible.

Mon Piyou, tunisien entré sans papiers il y a 12 ans, le mahousse costaud, le chef incontesté de la tribu, fait des câlins à Pimousse et entraîne la môme Petit-Coeur dans tout ce qu'il fait. Obélix et Astérix. Laurel et Hardy. Marrant. Ils sont choux.

Et il y a tous les autres. Mais là, je bloquerais le forum...

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Martine, j'adore te lire, mais ça manque sacrément de photos quand même
tu nous allèches, tu nous allèches et pouf, on se retrouve tout frustrées

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1) je n'ai pas le réflexe photos
2) j'aime la beauté du côté éphémère des choses, qu'une photo ne rend jamais
3) j'aime imaginer et j'adore lire car ça te déroule TES images dans TES couleurs, bien plus joliment qu'un film
4) les dieux de l'informatique sont contre vous car juste après avoir enregistré les photos en rentrant de Mayenne le mois dernier, mon pc s'est rallumé la fois prochaine en mélangeant tout mes documents. A vrai dire, je n'ai plus "mes documents", ni mes dossiers de rangement, tout est en vrac. Or, je n'avais pas renommé les photos. Il me faudra plusieurs jours pour faire le tri. Pour le moment, pas le temps. Et mon portable fait écran noir, avec des photos dedans aussi. Il serait foutu. Chouette...

Bref, imaginez, quoi !

Et en plus, c'est une caméra branchée en permanence un peu partout qu'il me faudrait, pas un appareil photo : imaginez quand je rentre, dans leur immense cage, les 12 petits bouts de chats, 5 blancs, les autres colorés, se mettant en rang d'oignon pour miauler à qui mieux mieux la version félinou de "panem et circences", soit "des croquettes et des câlins !". Le tout en clignant des yeux chacun leur tour, yeux qu'ils ont tous très ronds. Un vrai régal de drôlerie. Mais ça ne peut que se filmer. Ou imaginer.

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Tiens en parlant de photos, je crois bien que j'ai jamais reçu les photos que tu devais m'envoyer Martine ... donc c'est quand tu veux, enfin avant la fin de la semaine prochaine car après je risque de plus trop être dans les parages

En tout cas, toujours heureuse de lire ce post aussi mais ça manque de photos quand même

Et encore bravo, t'es sacrément courageuse d'accueillir tout ce monde chez toi

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C'est vrai que les yeux des p'tits chats qui clignotent, j'aime bien imaginer aussi,
mais... quand même, il y a des moments fugitifs que l'on aime fixer
(après, je ne vois pas bien quand tu aurais le temps de te poser pour les poser,
ces moments fugaces, avec ta foule plus ou moins déchainée)

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C'est toujours un bon moment de lire les news de la maison des chats, on rit, on est émus, on se dit rhhooolala ...et on est quelquefois tristes, c'est vrai que les émotions ça se photographie pas bien mais j'aimerai aussi de beaux visages de chats et de chienne pour faire connaissance

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jl'ai vu moua la ptite pimousse
elle est adorable ! elle a une bouille de coquine

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