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Orianne02

Une toute petite chose peut laisser un très grand vide

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Voilà, aujourd'hui, ca fait un an que tu nous a quitté.


Un an pour se faire à cette idée, un an pour te pleurer, un an pour essayer d'apaiser mon cœur.

Si petit, si fragile, sans doute plus que tes frères et sœurs, la vie a décidé que tu ne devais pas vivre.

Nous t'avons accueilli toi, tes 2 frères et tes 2 sœurs en famille
d'accueil pour vous sauver vos peaux de chatons lâchement abandonnés.

Nous avons tout tenté pour que tu ailles mieux, tous les médicaments, tous les types de nourriture.

On t'a cajolé, bercé, serré dans nos bras pour que tu prennes tout cet amour et qu'il te serve pour t'accrocher à la vie.

Malheureusement tout cela n'a pas suffit, il a fallu te ramener ce 3
octobre de l'an dernier pour abréger tes souffrances. Je me rappellerais
toujours de cette journée, c'était un lundi, il faisait beau et même
chaud, je me souviens même de comment j'étais habillée.

Le diagnostic a confirmé ce à quoi on s'était préparé le temps des 45
min de ce trajet interminable jusqu'au refuge où je pleurais déjà.

Tu n'as vécu avec nous qu'une petite semaine mais c'est juste assez pour s'attacher.

En gardant un de tes frères avec nous, notre Bibi, je me dis que tu es
un peu à nos côtés en quelque sorte. Quand je vois ce que sont devenus tes
frangins et frangines, je me dis que tu aurais été un magnifique chat
de gouttière comme on dit. Cela efface parfois la dernière image que
j'ai gardé de toi, un chaton frêle et maigre.
Je vois beaucoup de chatons comme toi au refuge, trop faibles pour
lutter, pas assez développés et font que la vie a parfois un goût amer.

Moins de deux mois de vie et à peine quelques centaines de grammes, c'était toi mon beau, ca ne pèse pas bien lourd et pourtant ...

Il ne se passe pas une journée sans que je pense à toi, d'une façon ou
d'une autre. Tu auras toujours une place dans mon cœur, là où il fait le
plus chaud.

J'espère que tu es heureux malgré tout là haut et que tu ne nous en veux pas de ne pas avoir pu te sauver.


Tu me manqueras toujours mon chaton d'amour, mon ange ...

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cela réveille en moi les mêmes souvenirs, petits chatons qui n'ont pas survécu à la maladie et qu'on n'a pas pu sauver... on a essayé pourtant..

ton texte est magnifique, un bel hommage à ce petit bout qui n'aurait demandé qu'à être là aujourd'hui

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Comme Michèle , je ne comprends que trop bien ta tristesse, pour l'avoir vécue cet été, alors que rien ne laissait présager la soudaine disparition de Triskell ,à trois mois passés ...

je t'embrasse Orianne

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Quel hommage à ce beau chaton qui dès le début à accrocher ton coeur. Dès qu'on les voit on s'y attache déjà et c'est très dur de les voir partir.

J'espére ne pas vivre ce moment avec ma Princesse qui ne mange quasiment pas, qui est perfusée la journée et qui recommence une gastro.

Un simple regard et elle a fait chavirer mon coeur...

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Il n'a aucune raison de t'en vouloir, vous avez été son rayon de soleil dans sa courte vie.
Il aura connu la chaleur d'un foyer et l'amour contrairement à d'autres.

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il y en a sans doute tant qui souffrent et meurent seuls...même si c'est un chagrin immense pour ceux qui les accompagnent, au moins eux sont entourés...

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On les accueille, on les aime, on les sauve ou on les perd! On fait tout notre possible, mais parfois, cela ne suffit pas. Mais jamais on ne les oublie. Ils sont toujours dans nos coeurs.

Je pense que les FA ont toutes eu cette dure expérience. Il faut penser aussi à tous ceux que l'on ne connaîtra jamais. Nos petits loups ont au moins cette chance de vivre leur courte vie dans un foyer entouré d'amour.

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Deux ans maintenant que tu nous as quitté, deux ans que nous avons dû nous résoudre à abréger tes souffrances.


Jamais je n'oublierais cette date et jamais je ne t'oublierais mon beau chaton 

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