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Piroplasmose....

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Eben se bat en ce moment... Je croise tout ce que je peux croiser pour qu'il guérisse et retrouve une bonne santé.... Ne connaissant pas cette maladie j'ai fouiné un peu sur le net et vous livre quelques documents :


"Cette page est dédiée à tous ceux qui veulent savoir, face au silence ou à l’incompétence de certains vétérinaires…

Pour que ce que j’ai subi ne vous arrive pas !
Inca



LA PIROPLASMOSE





DEFINITION

La piroplasmose est une maladie transmise par les tiques, qui atteint les globules rouges.



Les piroplasmes du cheval sont :

Babesia caballi, qui atteint 5% des hématies et provoque une hyperthermie continue,
Babesia equi qui atteint 80% des hématies et provoque une hyperthermie intermittente.

Les babesia vivent dans la tique sans jamais la déranger, ils s’y multiplient et se diffusent largement. Ils peuvent même passer d’une génération de tique à une autre en cas de pénétration dans les ovaires de la tique femelle. Ils seront donc présents dans les milliers d’œufs que la tique va pondre.

Le tique, arachnide à 8 pattes, ne mesure qu’une dizaine de millimètres, mais grâce à sa trompe aiguisée, il pique l’animal, aspire son sang, et injecte de la salive pour éviter que le sang ne coagule. C’est à ce moment là que la contamination a lieu.


La transmission n’a lieu que plusieurs heures après le début de la piqûre, d’où la nécessité d’enlever quotidiennement les tiques sur son cheval ! Il faut également noter que tous les tiques ne sont pas porteurs de la maladie.


SYMPTOMES

Les symptômes les plus flagrant sont une fièvre très élevée, jusqu’à 41°, une perte d’appétit (avec amaigrissement très rapide), des muqueuses orangées, voire jaunes au lieu de rouge, la coloration des urines (sombres, jusqu’à marron parfois).

En cas de piroplasmose aiguë, ces signes sont extrêmement révélateurs. En effet, les babesia détruisant les globules rouges, ceux ci sont éliminés par les urines (plus la couleur est foncée, plus le cas est grave), dans les cas suraigus, la mort survient alors en moins de 48 heures.

Une piroplasmose chronique (à répétition) est aussi possible. Le cheval est alors porteur des babesia qui se « réveillent » par périodes de crise. Quelques symptômes laissent percevoir une piro chronique : abattement, perte de motivation, (tant au travail que dans les jeux avec les congénères pour un cheval au pré), il arrive aussi de voir apparaître des oedèmes, ou des réactions cutanées sous forme d'urticaire.


MISE EN ÉVIDENCE

Deux méthodes sont employées, sans qu’aucune ne donne entièrement satisfaction.

Le frottis sanguin : on prélève une goutte de sang dans l’oreille, et on regarde au microscope
cela permet de mettre en évidence directement les babesia

- il y a risque de « passer à côté », cette méthode peut être pratiquée seulement en cas de crise.

La prise de sang : on prélève le sang qui est ensuite analysé dans un laboratoire (celui de l’école vétérinaire de Maison Alfort)
on est sûr de trouver la piroplasmose si elle est présente dans l’organisme

- on dose le taux d’anticorps et non pas de babesia, ce qui pose le problème suivant : un taux élevé ne signifie pas forcément un taux de babesia élevé, il se peut que l’organisme combatte lui même le piroplasme, ce qui explique le taux d’anticorps !


EFFETS

Dans le cas d’une piroplasmose aiguë, il arrive que le diagnostic n’arrive que trop tard !

Heureusement, le cheval contrairement au chien résiste mieux, et le décès n’est pas systématique.
Les effets secondaires sur l’organisme peuvent cependant être limités en cas de traitement immédiat.
Dans le cas d’une piro latente, les chevaux ont une immunité naturelle développée contre les babesia, ce sont alors des porteurs sains. On les rencontre dans les endroits où les tiques sont très fréquent.

La piroplasmose chronique est la plus destructrice. Les tiques ne sont pas assez nombreux pour que l’animal se fasse sa propre défense immunitaire, et à chaque fin d’été et automne période d’action des tiques, les symptômes apparaissent.

[S’ils sont décelés à temps et surtout bien diagnostiqués, le traitement a alors le même effet qu’en cas de piro aiguë. Mais, souvent, les symptômes sont amoindris, car pus fréquents. Le cheval successivement grossit, puis maigrit, perd son entrain, son état général se dégrade sans que ce soit flagrant. Puis la fièvre s’installe, des coliques dues à l’élimination des toxines peuvent subvenir.

Il faut dans ce cas ne pas hésiter à traiter, car un taux de babesia, même pas très élevé, peut entraîner des séquelles graves au foie, aux reins, aux poumons, au cœur et même au cerveau (troubles nerveux avec babesia equi)

Sur un plan plus général, un cheval atteint de piroplasmose chronique aura des difficultés à fournir un travail régulier, les interventions chirurgicales deviendront beaucoup plus risquées (problèmes de cicatrisation, et de sensibilité aux produits supérieure à la normale). Pour les juments, la reproduction devient quasi impossible car même si les babesia ne passent pas de la mère au fœtus , une crise pendant la grossesse peut entraîner l’avortement.


TRAITEMENT

Le meilleur reste bien évidemment la prévention ! Qui plus est quand on sait qu’un cheval traité pour une piroplasmose restera à jamais infecté par les babesia, inactivés, mais bien présents ! De plus, il faut noter que le traitement suivant n’est pas un vaccin, un mois après, le cheval « stérilisé » peut être à nouveau infecté s’il est repiqué par un tique porteur !

La stérilisation contre la piro est un traitement coûteux, tant sur le plan financier pour le propriétaire, que sur le plan physique pour l’animal.

C’est le babesia equi qui demande un traitement systématique, le babesia caballi pouvant être naturellement combattu par l’organisme, ou aidé par 2 injections à trois jours d’intervalle de Lomidine ND, ou de Bérenil ND, ou de Carbésia ND. (2cc/100kg)

Il peut arriver que l’infestation se traite par elle même et que la sérologie devienne négative au bout de quelques mois. (cas isolés)

Les doses massives utilisées pour babesia equi 4cc/100kg à 72 heures d’intervalle, posent le problème des effets secondaires. Il faut associer impérativement le Carbésia à un anti spasmodique, dont les doses seront légèrement augmentées lors de la troisième, puis lors de la quatrième injections pour éviter toute crise de coliques qui pourraient s’ajouter.


Il est souhaitable de soutenir le cheval affaibli par une perfusion incluant des diurétiques afin d’aider les reins à éliminer les toxines, voire même une transfusion sanguine si l’anémie est très importante.

La phytothérapie peut aider pour le drainage, en soutenant foie et reins, ainsi que pour la normalisation de la formule sanguine."


INFO : J'ai envoyé une demande d'autorisation de copie qui m'est revenue non délivrée car "éditeur inconnu"

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Et aussi :
"
2. La piroplasmose
Repris du site de l'Association Régionale Bourguignonne des Raids d'Endurance Équestre (A.R.B.R.E.)

Qu’est-ce que la piroplasmose

La piroplasmose est une maladie qui ressemble beaucoup au paludisme de l'homme. Elle est transmise par les tiques (ces insectes en forme de petit sac qui sucent le sang des animaux) qui injectent aux chevaux le microbe responsable, la "Babesia". Ce parasite unicellulaire pénètre alors dans les globules rouges du sang des chevaux et les détruit. Toutefois, comme pour le paludisme chez l'homme, tous les chevaux contaminés par la piroplasmose ne sont pas forcément malades. Certains chevaux sont fortement atteints : ils auront de la fièvre, des urines très foncées, des oedèmes et peuvent parfois en mourir s'ils ne sont pas soignés à temps. D'autres, au contraire, manifesteront une forme atypique de la maladie. D'autres, enfin, ne seront pas malades du tout. Certains chevaux conservent donc fort longtemps les microbes de la piroplasmose dans leur sang. ils sont "malade chronique" s'ils ont quelques symptômes, comme une légère anémie, ou porteur sain", s'ils sont en pleine forme.

Comment s’attrape t-elle

La piroplasmose n'est pas contagieuse de cheval à cheval. Il faut obligatoirement qu'une tique véhicule le microbe d'un cheval à l'autre pour que la maladie se répande. Tout comme le SIDA, la piroplasmose peut aussi se transmettre par une seringue ou une aiguille contaminée auprès d'un cheval atteint. Par conséquent, pas plus que chez l'homme, il ne faut utiliser une même seringue ou une même aiguille pour faire des piqûres à plusieurs chevaux de suite. Il existe deux espèces différentes de Babésia qui provoquent la babésiose (un synonyme de piroplasmose). L'un (Babesia equi) est plus dangereux que l'autre (Babesia caballi). Toutes les tiques ne transmettent pas cette maladie. Seules certaines espèces de tiques bien précises (trois en France) peuvent servir de véhicule aux germes de la piroplasmose. Ce sont les femelles tiques qui mordent les chevaux (entre autres) pour y pondre leurs oeufs. Si le cheval mordu est porteur de la piroplasmose, la tique repart avec le germe de la maladie, sans trop en souffrir. Les Babesia vont alors se précipiter dans la salive de la tique de manière à pouvoir contaminer le prochain cheval que la tique mordra. En effet, la tique injecte sa salive pour fluidifier le sang du cheval qu'elle mord.

Symptomes

Tout comme pour le paludisme, les individus qui ont grandi et vivent dans une région infectée par la piroplasmose sont relativement immunisés alors que les chevaux qui vivent dans des régions non infectées sont beaucoup plus sensibles à la maladie. En schématisant, les chevaux qui vivent dans les zones touchées par la piroplasmose ont été contaminés depuis leur plus jeune âge et parviennent à bien se défendre. Ils n'ont que peu ou pas de symptômes et peuvent répandre la maladie (sous une forme chronique) sans trop en souffrir eux mêmes. A l'opposé, le cheval subitement transféré d'une zone indemne vers une zone contaminée peut développer une forme aiguë de la maladie avec fièvre, anémie (destruction des globules rouges), jaunisse, etc. Ces formes aiguës sont parfois mortelles si elles ne sont pas soignées à temps. Quand il en réchappe, le cheval peut, après sa guérison, rester porteur chronique du parasite (surtout le Babesia equi) pendant plusieurs années et parfois récidiver en développant à nouveau une forme aiguë, à la suite d'un stress, en particulier, Entre ces deux formes extrêmes, il existe bien sûr tous les intermédiaires et les formes atypiques de la piroplasmose sont légion.
Traitement
Reprenons nos deux cas extrêmes : pour les chevaux qui font une piroplasmose aiguë en arrivant dans une zone contaminée, le problème est simple : ils sont infectés d'une foule de Babesia parce qu'ils ne disposent pas des anticorps suffisants pour lutter seuls contre la maladie. Il faut donc leur donner un médicament qui tue les Babesia. On en connaît un pour la plus rare des deux espèces de Babesia (caballi), mais pas pour l'autre (B. equi). De plus, pour être efficace, ce médicament doit être donné à une dose proche de la dose toxique. Il est donc préférable de donner aux chevaux récemment arrivés en zone de piroplasmose un traitement préventif, un peu comme on donne de la Nivaquine aux hommes blancs qui se rendent dans un pays touché par le paludisme. Le problème est différent pour l'autre cas extrême : celui du cheval élevé en zone contaminée. Son sang contient un fort taux d'anticorps anti-piroplasmose et peu ou pas de Babesia. Il se porte comme un charme et son seul problème est son taux d'anticorps (protecteur) qui lui interdit l'entrée des Etats-Unis. On peut, bien sûr, tenter de faire diminuer ce taux d'anticorps en tuant les rares parasites par un traitement musclé. Toutefois, ce traitement est long et il fatigue le cheval, ce qui est évidemment un problème à la veille de course. De plus il n'est pas dit que la suppression des Babesia suffise à faire baisser suffisamment le taux d'anticorps pour permettre au cheval de passer la frontière américaine...
En ce qui concerne l'éradication totale de la maladie, elle n'est ni possible, ni souhaitable en France pour l'instant. En effet, il n'existe pas encore de vaccin contre les piroplasmes. Il est illusoire de penser détruire toutes les tiques vectrices, même si on peut lutter contre elles. En outre, la persistance d'un faible taux d'infection par le piroplasme permet aux chevaux français d'entretenir un état d'immunité qui fait en quelque sorte office de vaccination.
[size=16]Séropositivité à la piroplasmode

Il existe deux moyens de rechercher la piroplasmose chez un cheval. On peut tout d'abord essayer de voir directement le parasite au microscope, dans une goutte de sang. Cette technique est, hélas, fort peu efficace car les Babesia, bien que présentes, restent souvent invisibles. Elle n'est, par exemple, d'aucun secours pour les chevaux porteurs sains ou chroniques...
C'est pourquoi les vétérinaires recourent, le plus souvent, à une autre technique. Ils recherchent non plus le microbe dans le sang, mais les anticorps que le cheval a développés pour lutter contre le microbe. Un cheval positif à la piroplasmose est donc un cheval qui possède des anticorps contre la piroplasme. Cette méthode indirecte présente toutefois de nombreux inconvénients. Tout d'abord, le cheval a besoin d'une semaine pour fabriquer des anticorps lorsqu'il est contaminé par la piroplasmose. Ensuite, un cheval peut conserver dans son sang des anticorps alors que le parasite a déjà totalement disparu de son organisme. Un cheval "positif à la piro" signifie donc seulement que le cheval a rencontré plus ou moins récemment des Babesia. Peut-être est-il encore porteur du germe, mais peut-être aussi est-il totalement guéri. Il existe, en outre, plusieurs méthodes de dosage des anticorps de qualité inégale. Enfin, le taux des anticorps détectés est également sujet à discussion pour estimer l'importance et l'ancienneté de la contamination. On comprend donc que ce test soit peu fiable d'un point de vue sanitaire et soulève des polémiques[/size]
Traitement que votre vétérinaire mettra sans doute en place

Malgré les produits, il arrive que l'on ne puisse venir à bout de tous les piroplasmes. On ne fait que blanchir le cheval qui reste porteur sain.
Il peut arriver que l'infestation se traite lentement par elle-même et que la sérologie devienne négative au bout de quelques mois.

2 injections à 3 jours d'intervalle de Lomidine ND ou Bérenil ND ou Carbésia ND
2 cc/100 kg renouvelé 24 heures après pour Babesia equi en I.M. profonde et en 2 points au niveau de l'encolure
Les doses massives utilisées : 4 injections de 4 cc/100 kg à 72 heures d'intervalle pour Babesia equi posent le problème des effets secondaires.
Il est souhaitable de soutenir le cheval affaibli par une perfusion incluant des diuritiques légers (serum glucosé), des tonicardiaques, des protecteurs de la cellule hépatique voire même une transfusion sanguine si l'anémie est très importante.

L'administration d'une dose de phosphorus15 CH le plus tôt possible et china 5 CH - Ferrum phosphoricum 5 CH seront administrés à raison de 10 granules de chaque par jour pendant 8 jours.

La phytothérapie est d'un grand secours pour le drainage en soutenant foie et reins chargés de l'élimination des toxines ainsi que pour la normalisation de la formule sanguine. "

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Comment t'es tu rendu compte qu'Eben avait attrapé cette maladie ? Comment va-t-il ?

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merci jeanjarre pour ces infos

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Mon veto m a piquer a 24 h d interval mon loulou avec un calment style calmagine pour eviter les coliques, et tout va bien maintenant
aller tiens ns o jus

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Invité
J'ai eu le cas avec mon ancien Cheval mais aussi avec les chevaux de mes amis. La piroplasmose c'est impressionnant et les vétérinaires ne sont pas tout le temps chauds pour traiter sans avoir fait de prise de sang.

Mais pour moi le pire c'est après la piro je suis désole de dire cela mais les chevaux qui ont la piro sont tellement faible qu'ils attrapent d'autre maladie a la suite (souvent problème pulmonaires).

Le sureveiller pendant la piro est une chose mais la suite est très importante!!

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Invité
c est pour cela qu il faut les aider a recuperer en leur donnant vitamines et surtout fer
pour le mien a l heure d ujourd hui il va bien
mon veto ma dit qu il n etait pas necessaire de soutenir les reims lorsque ce sont de tres jeunes chevaux maintenant c est loin d etre dieu....

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wopke l'a fait l'an passé, le cheval s'en remet bien si le traitement est fait à temps (carbésia + calmagine en général), j'ai surtout peur de la chronique mais bon je touche du bois !

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