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askook

" Le polissage des écailles "

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Deux genres de serpent appartemant à la famille des colubridae "polissent" leurs écailles, avec une sécrétion obtenue par les narines.
Ce comportement a été observé chez les espèces suivantes:

- Malpolon monspessulanus, Malpolon moilensis


Malpolon moilensis


- Psammophis sibilans, Psammophis condanarus, Psammophis schokari, Psammophis subtaeniatus


Psammophis schokari Photo pour illustration. Source: google



Chez le genre Malpolon, le liquide "huileux" est sécrété par une petite ouverture située sur l'extérieur des narines. Le "polissage" se fait par un mouvement de la tête, qui se déplace de bas en haut contre les flancs et les écailles ventrales. La fréquence peut aller jusqu'à 100 mouvements, en suivant la surface du corps, le serpent faisant tourner celui-ci pour permettre un contact total avec les parties à couvrir. Chaque côtés de la tête étant utilisé alternativement.


Polissage des écailles chez le genre Malpolon

Durant les période chaudes Malpolon monspessulanus se "polit" régulièrement pendant la journée. Durant les périodes fraîches, celui-ci ne semble se "polir" juste après les mues ou les repas.

Le serpent des sables, Psammophis sibilans, se "polit" d'une manière similaire, mais les mouvements sont plus compliqués. La tête passe du côté à polir. D'une manière générale, l'opération est plus complète que pour les spécimens appartenant au genre Malpolon.


Polissage des écailles chez le genre Psammophis


Chez les autres espèces de Psammophis citées, les méthodes sont similaires même si de petites variations peuvent intervenir.

Le but de ce comportement n'est pas connu avec certitude. Il se pourrait (du fait que l'imperméabilité des écailles dépend des liquides sécrétés), que cette "substance huileuse" permette de limiter les pertes d'eau au niveau des écailles.
D'un autre côté, cette attitude servirait de communication chimique (dûe aux substances aromatiques), ou pour marquer les endroits de passage de l'animal.

Bibliographie:
The Encyclopedia of Snakes de Chris Mattison
Litteratura serpentium, Vol 4 (3/4) pour les dessins

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Eh beh je savais pas du tout, mais j'avais déjà vu un serpent faire ca, mais je savais pas du tout que c'été ce genre d'action

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super interessant ton post... je pense plutot à un marqueur aromatique, car un serpent ne transpire pas... sous les bras... ce marqueur lui sert a retrouver son passage...

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