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Malformations et déclin chez les Amphibiens

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Déclin et malformations d’amphibiens



Les populations d'Amphibiens sont en déclin sur notre planète depuis de très nombreuses années et cela empire chaques jours davantage.

De surcroît, beaucoup d'entres-eux présentent de plus en plus de difformités et malformations

Les malformations peuvent inclure des membres supplémentaires (ex. cinq ou six pattes), l’absence de membres (pattes ou yeux), des mandibules de taille réduite, des testicules trop petites, des systèmes digestifs anormaux, etc.

Grenouille ayant deux pattes supplémentaires


(photo: Minnesota Pollution Control Agency)


On trouve des amphibiens difformes partout dans le monde: États-Unis, Canada, Pérou, Angleterre, Allemagne, Japon, Inde et Australie du Sud. Ce genres de difformités constatées sur les amphibiens sont peut-être dûes à une situation anormale dans le monde (ex:pollution), indiquant une menace possible pour la santé humaine.

Un grand nombre de facteurs sont également soupçonnés de causer des malformations. Parmi ceux-ci, ont retrouve en particulier les parasites (trématodes), les rayons UV-B et la contamination toxique (biocides, métaux lourds et acidification). Les trématodes, un type de ver parasite, utilisent les larves de grenouille comme hôte intermédiaire dans leur cycle de vie.

L’amincissement récent de la couche d’ozone a été lié au risque d’accroissement de cancer de la peau et de cataractes chez l’être humain. Il a été prouvé que les rayons UV-B affectent la survie des embryons amphibiens et causent des difformités chez les têtards en développement.


Patte arrière manquante


(photo: Minnesota Pollution Control Agency)


Les pesticides, herbicides ou autres autres produits toxiques peuvent également être à l'origine des malformations et difformités chez les grenouilles.

Grenouille ayant une malformation de la patte arrière:



(photo: Minnesota Pollution Control Agency)



Une chose est certaine, les populations d’amphibiens connaissent un déclin frappant partout dans le monde et sont exposées à de nombreuses malformations.

Tout cela fait réfléchir sur le devenir de la faune, de la flore et de l'être humain.

Vers quel avenir allons-nous?



Sources extraites de recherches effectuées par le "Minnesota Pollution Control Agency"

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Toujours plus de menaces sur les amphibiens


De multiples facteurs menacent la diversité des amphibiens et ces menaces peuvent se chevaucher dans les zones les plus sensibles.

Considérés comme des organismes sentinelles, les amphibiens (grenouilles, salamandres, tritons…) en raison de leur grande sensibilité aux polluants et aux modifications de leur habitat connaissent une importante diminution de leurs effectifs. Chaque année, l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) inscrit dans sa liste des espèces menacées un nombre plus important d’amphibiens. Selon les experts, une espèce d’amphibien sur trois risque de disparaître à court terme sans mesures de préservation efficaces.

Pire, une nouvelle étude publiée dans la revue Nature établit que cette extinction pourrait être encore plus importante et rapide. Trois facteurs principaux pèsent sur le futur de ces animaux : le changement climatique, la modification de leur habitat et la chytridiomycose, une maladie fongique.

Des chercheurs de l’Université de Copenhague ont évalué la répartition géographique de ces menaces par rapport à la répartition mondiale des amphibiens. Ils démontrent que les régions où les modifications de l’habitat et le changement climatique ont le plus d'impact sur les populations d'amphibiens ont tendance à se chevaucher. De plus elles correspondent également aux zones les plus riches en diversité d’espèces. En revanche, la menace posée par les maladies fongiques varie selon l'endroit avec peu de chevauchement spatial avec les deux autres menaces.

En se fondant sur l’observation de ce chevauchement des facteurs de risque, les auteurs suggèrent que les projections faites pour le futur, qui ne prennent généralement en compte qu’une menace à la fois, sont beaucoup trop optimistes…Ils estiment que le déclin des populations d’amphibiens observé depuis vingt ans va continuer à s’accélérer.
Source:http://www.sciencesetavenir.fr

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Amphibiens : la mort par les pesticides


Selon une étude germano-suisse, l'impact des pesticides sur les grenouilles et autres amphibiens est alarmant et sous-estimé.

Les amphibiens (grenouilles, crapauds, tritons, salamandres, etc.) subissent depuis bon nombre d'années un rapide déclin à l'échelle du monde entier. Les scientifiques débattent encore des facteurs de ce déclin et de leurs poids respectifs : maladies, changement climatique, pollution, disparition des habitats, etc. Des chercheurs allemands et suisses viennent d'apporter un élément important à ce débat. Ils ont montré sur de jeunes grenouilles rousses (Rana temporaria, une espèce européenne commune) que l'exposition à des pesticides conduit à une forte mortalité des batraciens, allant de 40 pour cent après sept jours à 100 pour cent après une heure, selon le produit testé.

Carsten Brühl et Annika Alscher, de l'Université de Coblence-Landau, en Allemagne, avec Thomas Schmidt, des Laboratoires Harlan en Suisse, et Silvia Pepper, de l'Agence fédérale suisse de l'environnement, ont étudié en laboratoire l'effet de sept produits pesticides (quatre fongicides, deux herbicides et un insecticide) sur des grenouilles rousses juvéniles (150 individus au total). Ils ont appliqué au sol humide de la cage de chaque grenouille une dose (quantité par unité de surface) de pesticide correspondant à 0,1, 1 ou 10 fois la dose maximale recommandée en contexte agricole.

Pour les fongicides Headline et Captan Omya administrés à la dose recommandée, la mortalité résultante des grenouilles était de 100 pour cent. Des niveaux importants de mortalité, allant de 40 à 60 pour cent, ont été obtenus avec les autres produits commerciaux testés à la même dose. C. Brühl et ses collègues ont aussi montré que les additifs contenus dans le produit peuvent changer la donne : le Headline, à base de pyraclostrobine et qui contient 67 pour cent de naphta (un solvant), est bien plus toxique qu'une formulation de pyraclostrobine où la proportion de naphta est inférieure à 25 pour cent. À cette formulation est en effet associée une mortalité de 20 pour cent seulement, tant pour la dose nominale que pour la dose dix fois supérieure.

La mise en évidence de mortalités aussi importantes dans un groupe d'animaux vertébrés, dues à des pesticides disponibles dans le commerce, étonne : on aurait pu penser que l'amélioration des tests de toxicité et des procédures d'autorisation de mise sur le marché avait fini par écarter le risque de commercialiser des produits ayant de tels effets délétères. Mais contrairement aux oiseaux et aux mammifères, les amphibiens ne font pas partie des tests imposés pour l'homologation d'un produit pesticide. Or les amphibiens ont une peau très perméable, qui les rend beaucoup plus vulnérables aux polluants.

Si l'impact de la pollution des milieux aquatiques sur les stades larvaires de ces animaux a déjà fait l'objet d'évaluations scientifiques, l'étude de C. Brühl et ses collègues est l'une des premières concernant l'impact de la pollution terrestre sur des amphibiens juvéniles ou adultes. Or de nombreuses espèces d'amphibiens passent une partie de leur vie terrestre dans des milieux agricoles, où l'usage des pesticides est répandu. Cette étude commence donc à combler une grosse lacune dans les connaissances, reconnue dans un rapport récent de l'EFSA, l'Autorité européenne de sécurité des aliments, et pourrait orienter les efforts de préservation de ce groupe animal menacé. Plus largement, les amphibiens étant souvent considérés comme des espèces sentinelles pour la santé humaine et l'environnement, les travaux de l'équipe germano-suisse pourraient concerner d'autres groupes d'espèces, voire des écosystèmes entiers.
Source: http://www.pourlascience.fr/

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