CoolSnake1 0 Posté(e) le 19 octobre 2006 Salut, et voui encore une question ! Alors je me damandait, dans les glandes à venin, les enzymes sont sous forme active ou inactive ? Parceque si elles sont active ca voudrait dire que le mucus protecteur est hyperdéveloppé ! et je vois pas comment certaines espèce pourraient être immunisé. Inversement si elle est sous forme inactive, cela voudrais dire que c'est notre corps qui produit les protéase pour rendre le venin actif. Et l'immunité se traduirait par une non-fabrication de ces protéase. Et autre question, est-ce que l'auto-envenimation existe ? par exemple le tissu d'une glande félé ou autre qui fait s'écouler le venin dans le porteur lui même ?? Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
aki'aw 0 Posté(e) le 20 octobre 2006 c'est une qestion tres pertinante coolsnake... je n'ai jamais rien lu jusqu'a present la dessus. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Arwen02 0 Posté(e) le 20 octobre 2006 oui l'auto envenimation existe et il me semble avoir vu ça sur un docu et que les enzymes seraient actives et les enzymes dans les glandes à venin sont differentes déjà au niveau du nombre et de leur efficacité en fonction de l'espèce du serpent c'est pas pareil chez tous les serpents (je dis ça pour ceux que ça interesse je repond pas forcément à lui car je suis nulle en serpent apparament) he si j'ai vu que certaines espèces sont immunisées et pas forcment des reptiles certaines espèces de rongeurs comme les mustelidés, certains oiseaux aussi mais bon comme soit disant je connais rien au serpent et que je m'occupe mal de mes gecko qu'après faudra pas me plaindre si j'ai des problèmes avec ma femelle hein moi je m'y connais moi en sauriens hein ce que je dis n'aura aucun intéret de toute façon Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Arwen02 0 Posté(e) le 20 octobre 2006 voilà mais à mon avis tu trouveras encore à redire TOXICITE : Le venin est un mélange complexe de substances chimiques variées, surtout des enzymes qui servait à l'origine à faciliter la digestion des proies Plus ces sucs digestifs sont concentrés, plus le venin est puissant. Les principaux composants du venin sont des enzymes comme les protéases, qui détruit les tissus, la hyaluronidase, qui augmente la perméabilité des tissus (le venin peut se propager plus rapidement), les phospholipases, qui attaque les membranes cellulaires, et les phosphatases, qui dégradent divers composés chimiques. Le venin de certains élapidés marins est parmi les plus toxiques du monde, parce qu'ils mangent des poissons récifaux, qui s'échapperaient, si le venin n'agissait pas rapidement. Certains serpents ont un venin spécialisé, adapté à des proies particulières, pouvant agir sur un lézard, mais pas sur un oiseau de même taille. Parmi les serpents terrestres, le taïpan du désert Oxyuranus microlepidotus, le mamba noir Dendroaspis polylepis, et le cobra royal Ophiophagus hannah, sont considérés comme les plus venimeux au monde. EFFET DE TOXICITE Celui des nombreux colubridés contient aussi une L-acide-amino-oxydase, substances qui détruit les tissus. Le venin des élapidés terrestres et marins contient des polypeptides basiques, qui bloquent la transmission nerveuse et causent une mort rapide par paralysie du diaphragme, de telle sorte que la victime s'arrête de respirer Quant au venin des vipéridés, il a un taux de protéases élevé, qui produit des dommages sévères aux tissus entourant le point de morsure et donc une hémorragie abondante. COMPOSITION DU VENIN: es protéines constituent 90 à 95 % du poids sec des venins et sont responsables de la quasi totalité des effets biologiques de ces derniers. Parmi les centaines, voir le millier de protéines différentes contenues dans un venin de serpent, on trouve évidemment des toxines, en particulier des neurotoxines, cardiotoxines, hemotoxines, mais aussi des protéines non toxiques, ce qui ne veut pas dire qu’elles soient dépourvues de propriétés pharmacologiques, et de nombreux enzymes. Pour comprendre les effets biologiques des venins de serpents, il faut se rendre compte que ces derniers sont des mélanges très complexes de différentes toxines, protéines, et enzymes qui combinent leurs effets en fonction de leurs propriétés et de leurs taux, et dont la composition varie considérablement d’une espèce à l’autre. La complexité de la composition des venins de serpents et leur grande variabilité expliquent l’extrême diversité de leurs effets biologiques. On distingue les toxines, responsables de l’action létale du venin, les substances responsables d’actions biologiques parfois importantes mais non létales par elles-mêmes, et les enzymes qui jouent un rôle important dans la digestion des proies. Certaines protéines caractérisées par une action très particulière sur différentes fonctions biologiques essentielles, comme la coagulation sanguine, la régulation de la pression artérielle, la transmission de l’influx nerveux ou musculaire, se sont révélées être d’excellents outils pharmacologiques ou de diagnostics, voire des médicaments utiles. Le traitement médical en cas de morsure de serpent, avec envenimation, consiste à compenser les nombreux troubles occasionnés par le venin en injectant à la victime des anticorps qui neutralisent les principales toxines du venin. Ce traitement s’appelle : sérothérapie antivenimeuse. On obtient un sérum antivenimeux en inoculant à un animal, régulièrement mais à petites doses, du venin. Cet animal va produire des anticorps qui seront plus tard extraits du sang qu’on lui prélèvera est qui entreront dans la composition du sérum antivenimeux. N’importe quel animal peut être utilisé, mais, pour des questions de rentabilité, c’est généralement des chevaux qui sont employés. Certains sérums monovalents n’agissent spécifiquement que pour une seule espèce de serpent, alors que si l’on inocule le venin de différentes espèces de serpents on obtient un sérum antivenimeux polyvalent. Étonnamment, les sérums antivenimeux polyvalents semblent souvent plus efficaces que les monovalents. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
crowley 0 Posté(e) le 20 octobre 2006 CoolSnake a écrit: Inversement si elle est sous forme inactive, cela voudrais dire que c'est notre corps qui produit les protéase pour rendre le venin actif. Et l'immunité se traduirait par une non-fabrication de ces protéase. Et autre question, est-ce que l'auto-envenimation existe ? par exemple le tissu d'une glande félé ou autre qui fait s'écouler le venin dans le porteur lui même ?? mon hypothese serait l'activation des enzymes grace au PH. Les glandes sont d'apres moi dotées d'un PH inadapté à l'activation des enzymes. cependant si on prend le cas d'une digestion, le venin aide la proie a se disloquer (donc venin de forme active dans l'estomac) qui n'altere pourtant en rien les muqueuses gastriques. Donc d'apres moi (et ce n'est que mon avis) soit il y a une problematique de PH, soit il existe un inhibiteur, soit il y a les 2, ce qui est d'apres moi la meilleure hypothese quand on connait les differentes natures de tous les tissus de l'organisme (chez l'homme non plus les enzymes digestives n'altèrent en rien le tissus stomacal). Bref, une glande à cellules sécrétrices doit bien sur etre fonctionnelle et l'organisme est donc doté d'un mécanisme n'altérant en rien les tissus et la matrice extracellulaire de l'organe. L'inhibiteur et le PH sont surement liés et liés a d'autres mécanismes. si on prend l'exemple de la fecondation chez l'oursin le passage de la vesicule accrosomiale au contact de la gangue gelatineuse va entrainer un changement de PH qui va ouvrire des canaux a calcium, sodium, etc... le PH va a nouveau changer une fois le noyau du sermatozoide rentré dans le cytosol du gamette femelle. Bref tout ca pour dire que le PH est surement l'element déclancheur d'autres phénomènes qui ne s'inventent pas. Donc PH, inhibiteur, recepteurs, substrat, ou tous liés... je pense, mais pas l'idée que notre corps fabrique les protéases. le venin agit sur les recepteurs des cellules victimes specifiques privant la cellule de ses interactions avec le milieu exterieur. l'immunité se traduit par une production d'immunoglobulines. mais le tout est une question de dosage et de quantité d'enzymes et d'immunoglobulines. pour ce qui est de la glande felée, je ne pense pas que ce soit possible., le tissus est bien trop elastogene et je pense qu'un tel choc suffisant a briser ce tissus tuerais l'animal avant. Ex: nos testicules sont des organes externes donc non protégés par le reste de l'oganisme, as tu deja vu de la semance s'écouler par le tissus felé? donc leur glande interne n'a d'apres moi aucune chance de laisser s'échapper quoi que se soit avant la mort de l'animal. mais je le redis tout cela n'est que mon avis, je suis ouvert aux suggestions. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites