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L'immaculée conception existe...

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chez les dragons de Komodo


Andrew Yates (AFP - Flora, dragon de Komodo femelle, au zoo de Chester au Royaume-Uni, le 20 décembre 2006)


20 décembre 18:25 - PARIS (AFP) - Huit bébés dragons de Komodo devraient éclore prochainement au zoo de Chester (Royaume-Uni) d'oeufs pondus par une femelle vierge, Flora: ces reptiles sont capables de se reproduire par autofécondation, révèlent des biologistes dans la revue Nature de jeudi.

Originaires de la petite île indonésienne dont ils portent le nom et de quelques autres terres volcaniques voisines, menacés d'extinction, les dragons (ou varans) de Komodo sont les plus gros lézards du monde, pouvant dépasser les trois mètres.

En captivité, ils font l'objet d'un programme international d'élevage, lancé en 1998 au parc animalier français de Thoiry (Yvelines). Dans le cadre de cette coopération, quatre premiers varans ont vu le jour en mars 2006 au zoo de Londres, sortis d'oeufs pondus par Sungaï, ancienne pensionnaire de Thoiry mais envoyée outre-Manche afin d'éviter une union consanguine avec son compagnon et cousin Kinaam, lequel s'est retrouvé à Chester.

Ainsi, pendant deux ans et demi, Sungaï et Kinaam ont dû faire chambre à part. Mais dès son arrivée au zoo du Regent's Park et avant de rencontrer son nouveau partenaire, Raja, la femelle a pondu des oeufs fécondés, dont allaient éclore (malheureusement après la mort de leur mère), dans un incubateur, les quatre premiers bébés "européens".


Ian Stephen (AFP/Zoological Society of London/Archives - Naissance d'un dragon de Komodo au zoo de Londres, en mars 2006)

Comment cela a-t-il pu se produire alors que l'incubation, après fécondation, dure normalement huit mois environ? Le mystère était total, mais Phillip Watts, de l'université de Liverpool, et ses collègues, viennent de l'élucider selon leur article publié par la revue scientifique britannique.

Les "dragonnes" de Komodo, ont-ils découvert en analysant l'ADN extrait de trois oeufs couvis (pourris) parmi les onze oeufs fécondés d'une ponte de 25 faite par Flora, pratiquent parfois ce qu'on appelle la parthénogénèse: elles s'autofécondent et produisent, en quelque sorte, des clones d'elles-mêmes. L'éclosion de huit bébés issus de cette immaculée conception est attendue en janvier 2007.

Quant à Sungaï, les scientifiques ont constaté que ses quatre premiers bébés sont dus eux aussi à la parthénogénèse, tandis qu'un autre, sorti de l'unique oeuf viable de six qu'elle a pondus deux mois après avoir copulé avec Raja, est le fruit de ce rapport sexuel.

"La parthénogénèse constitue donc un phénomène non reconnu jusqu'ici pour la gestion génétique des populations menacées", notent les chercheurs. Ils se demandent toutefois si cette reproduction monoparentale ne peut conduire à la naissance d'individus de forme physique réduite et à un plus grand risque d'extinction, bien que les quatre rejetons de Sungaï soient sains et qu'ils croissent et se comportent normalement.

Chez les dragons de Komodo sauvages, la parthénogèse pourrait constituer une bouée de sauvetage, permettant à une seule femelle, non fertilisée, de fonder une colonie au sein de laquelle la reproduction sexuelle peut reprendre par la suite mais, il est vrai, entre individus apparentés. A peine 4.000 dragons de Komodo survivent dans la nature dont peut-être moins de 1.000 femelles adultes.


Source: http://actualite.aol.fr/sciences/l-immaculee-conception-existe-chez-les-dragons-de-komodo/100998/p-article_cat/article

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"autre article"

Il est né le divin varan
CHESTER, Angleterre - jeudi 21 decembre 2006 à 13h55

Ça ressemble à un joli conte de Noël chez les reptiles. En cette période de célébration de la Nativité, Flora, varan de Komodo femelle, attend avec impatience l'éclosion imminente de ses sept petits. Simple coïncidence ou clin d'oeil de l'évolution, Flora a conçu sa descendance seule.

"Nous avons été soufflés lorsque nous nous sommes rendus compte de ce qu'elle avait fait", explique Kevin Buley, spécialiste des reptiles au zoo de Chester (nord de l'Angleterre), où vit Flora. "Mais il certain que nous n'allons nommer aucun des petits Jésus".

Natifs d'Indonésie, les varans de Komodo sont les plus gros lézards du monde. Si plusieurs espèces reptiles se reproduisent de manière asexuée, selon un processus baptisé parthogénèse, la grossesse virginale de Flora et celle cette année d'une de ses congénères du zoo de Londres, Sungai, sont les premiers exemples de ce type chez les varans de Komodo. Ces deux cas sont recensés dans l'édition du magazine britannique "Nature" publiée jeudi.



La parthogénèse est un processus selon lequel un ovule évolue en embryon sans fécondation mâle. Avec l'exemple de Flora, les scientifiques cherchent désormais à savoir si les femelles varans ont toujours eu, de manière latente, cette capacité de reproduction ou s'il s'agit d'une nouvelle étape de l'évolution de l'espèce.

Agée de huit ans, Flora est sexuellement mûre mais, ayant toujours vécu en captivité, n'a jamais été en contact avec un varan de Komodo mâle. Elle vit avec sa soeur Nessie.

Ses gardiens ont commencé à avoir des doutes en mai, lorsqu'elle a pondu 25 oeufs. Il n'est pas inhabituel pour les varans femelles de pondre sans accouplement, ces oeufs ne sont pas fécondés. Par précaution, les gardiens du zoo de Chester les ont pourtant placés dans un incubateur.

Lorsque trois d'entre eux ont éclos, les scientifiques y ont regardé de plus près. "Nous avons vu des vaisseaux sanguins et un petit embryon", explique Kevin Buley. "Nous avons immédiatement su que Flora avait fécondé elle-même les oeufs".

Les gardiens ont alors envoyé les oeufs éclos, ainsi que des échantillons de peaux de Flora, Nessie et d'un varan mâle, à un laboratoire de Liverpool pour y déterminer leur parenté génétique. Les résultats ont montré que, même si les embryons ne sont pas des clones exacts de Flora, leur ADN ne provient d'aucun autre varan.

Au zoo de Londres, Sungai avait elle aussi donné naissance à quatre petits par auto-fécondation. Après leur naissance, Sungai s'est accouplée normalement avec un mâle de son espèce, donnant naissance à un nouveau petit.

"Les varans de Komodo semblent capables de pouvoir changer leur mode de conception en cas de pénurie de compagnons adéquats" et ainsi s'adapter à leur environnement, observe le Dr Rick Shine, professeur de biologie évolutive à l'université de Sydney (Australie).

Ce particularisme pourrait être très utile à la préservation des varans de Komodo -espèce dont il ne reste plus qu'environ 4.000 représentants sauvages, dont 1.000 femelles- ainsi que d'autres espèces. Il pourrait également aider à mieux comprendre le phénomène de parthogénèse et notamment accélérer les recherches sur les cellules souches. AP

Source: http://web.ifrance.com/actu/monde/60255#

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Oui j'ai vu ça, c'est dingue, en plus de m'impressionner par leur façon de chasser et d'attrapper

voilà que maintenant mon cher varan d'amour est capable de parthogenèse Shocked , il est incroyable, je connaissais que le cas du gecko la femelle lepidodactylus lugubris, mais là un varan je pensais pas.

Les animaux n'ont pas fini de nous surprendre!!!

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alors, pour ce qui ne le savait pas, c'est l'occasion de prouvé que j'en est là dedans scratch

L'auto-fécondation existe chez nos voisins les poddarcis muralis alias lézard des murailles, chez les caméléons et les varans clin oeil enfin d'aprend l'article que j'avais lus, mais il date de 2 ans donc je pense qu'il y a d'autres reptiles capable de faire ce genre de fécondation clin oeil

El Mino king

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