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Calliophis bivirgatus

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Calliophis bivirgatus flaviceps


Photo pour illustration. Source: google

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Le venin de serpent, un antidouleur d'un nouveau genre


Le serpent corail bleu est aussi beau que dangereux. Son venin est plus nocif que celui d'autres serpents car il cible directement une zone du cerveau qui gère la douleur. Une particularité qui peut aussi faire de lui un nouvel antidouleur, selon des chercheurs australiens.



C'est l'un des animaux les plus mortels au monde, qui pourrait pourtant faire progresser la recherche du côté des traitements antidouleurs. Le serpent bleu corail, aussi surnommé Calliophis bivirgatus est l'un des plus beaux et des plus venimeux reptiles qui intéresse particulièrement les chercheurs de l'université du Queensland (Australie).

La raison?
Son venin différent de celui de n'importe quel autre animal de cette espèce. Chez les personnes mordues par ce serpent, le venin provoque un choc massif au niveau des nerfs, déclenchant des spasmes corporels. Ce venin est si puissant que le serpent bleu corail peut même s'attaquer à d'autres serpents venimeux sans crainte comme le cobra.

"Le serpent bleu corail a aussi les plus grandes glandes de venin au monde, s'étendant sur un quart de la longueur de son corps", explique Bryan Fry, principal auteur de l'étude. Ce venin ne tue pas immédiatement. Au lieu de cela, il agit sur tous les nerfs de leurs proies".

Identifier la toxine et la synthétiser

Mais ironiquement, cette substance toxique peut également conduire à l'élaboration d'un nouveau type de traitement antidouleur chez les humains. Car contrairement au venin d'autres serpents qui agissent comme un puissant sédatif, le venin du serpent corail bleu contient une toxine, la calliotoxine, qui est à l'origine de cet effet catatonique sur les nerfs de ses proies.

Dans leurs travaux publiés dans la revue Toxins, les chercheurs expliquent avoir découvert que celle-ci cible un récepteur précis dans le cerveau, au cœur de la transmission de la douleur : les canaux de sodium. En récupérant cette toxine et en la purifiant, il serait alors possible de mettre au point un puissant antidouleur. Ce n'est pas la première fois que des chercheurs s'intéressent aux propriétés du venin de serpent.

Une autre espèce a elle aussi fait l'objet de nombreuses études: le serpent "mamba noir", qui vit en Afrique. A ce sujet, l'Inserm* précise que des chercheurs de l'Institut de pharmacologie moléculaire et cellulaire (Sophia-Antipolis) ont découvert dans son venin deux toxines capables d’inhiber des récepteurs impliqués dans la sensation douloureuse.

"Ces molécules seraient aussi puissantes que la morphine, mais dénuées de ses effets indésirables", explique-t-il. Ils ont baptisé ces toxines les "mambalgines" et travaillent actuellement à la synthèse de dérivés, aussi efficaces et non toxiques.

*Institut national de la santé et de la recherche médicale
Source: http://www.bfmtv.com

Article:
The Snake with the Scorpion’s Sting: Novel Three-Finger Toxin Sodium Channel Activators from the Venom of the Long-Glanded Blue Coral Snake (Calliophis bivirgatus)

http://www.mdpi.com/2072-6651/8/10/303/htm

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