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Chelonoidis abingdonii "Lonesome George"

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Galapagos : il faut sauver la tortue géante George !


George peut être fier de sa célébrité. Mais cela ne le mènera pas très loin. Car George est une tortue géante des Galapagos, une des espèces les plus caractéristiques de l'archipel. Mais aussi une des plus rares. En fait, George est le seul représentant encore existant de Chelonoidis abingdonii , et donc au bord de l'extinction.



Depuis sa découverte en 1971 sur l'île de Pinta par… un chercheur d'escargots, qui a littéralement trébuché sur sa carapace, et alors que l'on croyait déjà l'espèce éteinte, de nombreuses tentatives d'accouplement ont été tentées avec des représentantes de sous-espèces voisines. Mais George ne montre pas un très grand appétit sexuel. Est-il résigné sur son sort où ces femelles ne sont-elles pas assez affriolantes à son goût ?

Les Galapagos

Découvertes en 1535, les Galapagos forment un groupe de 13 îles, 17 îlots et 47 récifs, disséminés sur une surface de 8.000 km² dans l'océan Pacifique. Elles étaient autrefois le refuge privilégié de ces tortues géantes, dont il existait au moins quinze populations distinctes. Même si elles ont été abondamment chassées comme nourriture par les marins, notamment aux XVIIIe et XIXe siècles, leur quasi-disparition est principalement due à l'introduction d'espèces concurrentes dans leur écosystème, telles que chèvres, porcs et rats.

George coule actuellement des jours paisibles dans la station de recherches Charles Darwin, à Puerto Ayora (Santa Cruz), aux Galapagos, dont il est littéralement devenu la mascotte. Mais le but caressé par les chercheurs est bien de repeupler l'écosystème de Pinta, ce qui signifierait idéalement de réintroduire les tortues géantes, si possible avec les descendants de George.

La surprise

Mais alors qu'ils désespéraient de trouver la compagne idéale pour leur précieuse mascotte, des scientifiques de l'université de Yale, aux Etats-Unis, ont comparé l'ADN de George ainsi que de six autres tortues de la même sous-espèce décédées avec l'ADN de tortues Chelonoidis nigra becki provenant de l'île d'Isabela. Surprise : l'une d'elles s'est avérée être une cousine de George, une tortue dont le mâle géniteur proviendrait de l'île de Pinta et dont la mère serait originaire de l'île d'Isabella.

Habituellement, ces tortues ne voyagent pourtant pas sur de longues distances. Mais il n'est pas exclu que certaines aient pu dériver sur l'océan ou même être transportées par l'homme, voire s'être échappée d'un bateau où elles étaient conservées vivantes. A ce titre, la Chelonoidis nigra becki  récemment découverte semble être l'exception qui confirme la règle…

La quête a maintenant repris, et les chercheurs sont décidés à analyser l'ADN d'au moins la moitié des quelque 2000 exemplaires de Chelonoidis nigra becki vivant en liberté sur cette île, nourrissant l'espoir de découvrir une femelle dont les deux parents seraient issus de Pinta, une partenaire idéale pour George !
La tâche ne sera pas aisée… Car ces tortues, bien que particulièrement volumineuses (il s'agit d'une des plus grosses espèces de la planète) possèdent aussi un don du camouflage hors du commun. On citera cet exemple de deux tortues géantes qui vivent sur l'île minuscule de Santa (24 km²), sur laquelle déferlent environ 50.000 touristes par année, et sur laquelle travaillent trois équipes de recherches. Et pourtant, ces animaux sont aperçus en moyenne une fois tous les sept à huit ans…
Source:http://www.futura-sciences.com/fr/sinformer/actualites/news/t/zoologie/d/galapagos-il-faut-sauver-la-tortue-geante-george_11738/

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très intéressant ton récit Askook et j'espère qu'ils arriveront a former un couple idéale pour pouvoir repeupler ces iles,c'est triste je trouve de voir la fin d'une espèce,allez Georges nettoie l'attirail et tiens toi pret

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Un programme de réintroduction sauve la tortue géante des Galapagos


La réintroduction d’espèces que Charles Darwin a côtoyées suscite l’espoir pour d’autres. Des scientifiques ont réussi à réintroduire les tortues géantes aux Galapagos où l’espèce avait frôlé l’extinction. Dans le reste de l’archipel, l’espoir renaît.

La semaine dernière, l’observation d’Hispanola, l’île la plus méridionale, a confirmé, que les efforts entrepris pour réintroduire des petits de tortue géante avaient porté leurs fruits : la population atteint désormais 1 500 individus. Le projet a pour but de replonger à l’époque où l’homme n’avait pas encore éradiqué l’espèce qui a inspira à Charles Darwin sa théorie de l’évolution. « C’est la fin heureuse d’une histoire triste », résume Johannah Barry, présidente de Galapagos Conservancy, une organisation basée en Virginie et qui a en partie financé l’étude.

Les résultats préliminaires de l’étude, conduite sur 10 jours par les gardiens du parc national des Galapagos ont révélé que l’albatros, le cactus et la végétation boisée ont également entamé leur convalescence, redonnant à l’île un aspect proche de celui qu’avait pu observer Darwin deux siècles auparavant.

« Une des espèces de tortue géante (Chelonoidis nigra hoodensis) ne comptait plus que 15 individus dans les années 70 alors qu’elle était très répandue auparavant », explique Washington Tapia, un employé du parc qui a mené l’observation en utilisant des appareils électroniques pour suivre les animaux. « Pendant l’expédition, nous avons découvert des nids, des tortues tout juste sorties de l’œuf et des adultes, tous nés à Hispanola. Ce qui indique que la population se porte bien. »

La population est à présent comprise entre 1 500 et 2 000 individus, poursuit Linda Cayot, conseiller scientifique à Galapagos Conservancy. « Nous pourrons affiner nos conclusions quand les résultats de l’observation seront analysés. » La population d’origine était estimée à 5 000 individus avant de devenir le mets privilégié des marins de passage.

Le succès du projet a permis la mise en œuvre d’un plan similaire sur une autre île, Pinta, avec les mêmes espèces, dans l’espoir de recréer un écosystème « pré-humain ». Les îles volcaniques éparpillées sur presque 1 000 kilomètres à l’Ouest de l’Equateur sont classées au patrimoine mondial de l’UNESCO et sont le refuge de dizaines d’espèces endémiques. 95 % des 4 800 km² du territoire sont des zones protégées. « C’est vraiment incroyable de se trouver dans un des rares endroits où l’on peut observer l’évolution en temps réel », se réjouit Henry Nicholls, ambassadeur du Galapagos Conservation Trust. Il considère la réintroduction de la tortue géante d’Hispanola comme une très bonne nouvelle. « C’est une espèce emblématique qui capte l’attention du public ».

Les autorités ont décidé de massacrer les envahisseurs dans les années 70 en faisant appel à des équipes de tireurs d’élite mais quelques chèvres ont survécu, se sont reproduites et le problème persista jusqu’aux années 90 où l’on utilisa des hélicoptères, des chiens et des systèmes de traçage radio. La nouvelle méthode consistait à utiliser des chèvres Juda munies de colliers électroniques permettant de retrouver les troupeaux furtifs. « Mois après mois, les tireurs revenaient, tuaient toutes les chèvres sauf les Juda. Une fois les troupeaux éradiqués, les Judas furent tuées à leur tour », explique Nicholls.

La menace pour les espèces endémiques a fait qu’il y eut peu de protestations à propos du massacre des chèvres. « Le public n’a pas contesté ces mesures car les tortues étaient en danger », dit Barry. Les scientifiques ont déplacé 15 tortues géantes, les dernières de leur espèce, depuis leur habitat dévasté sur Hispanola vers un lieu de reproduction en captivité. Une fois les chèvres éradiquées, les petits nés du programme furent réintroduits sur l’île.

« Les tortues ont commencé à jouer leur rôle d’architecte de l’écosystème », précise Tapia, directeur de la mission d’observation de l’île. « Nous pouvons dire avec certitude que l’intégrité écologique d’Hispanola est en train d’être restaurée. Un plan similaire pour repeupler Pinta, dans le Nord de l’archipel est en cours d’élaboration. » Cependant, la seule tortue encore en vie de Pinta, Lonesome George, ne s’est jamais reproduite malgré des décennies passées en captivité.
Source: http://www.developpementdurable.com/environnement/2010/06/A5138/un-programme-de-reintroduction-sauve-la-tortue-geante-des-galapagos.html

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Par mesure de sécurité, Georges le Solitaire, dernière tortue géante de son espèce, a été évacué des Galapagos en même temps que les populations équatoriennes, après le tsunami du 11 mars au Japon.


Reuters/Parque nacional Galapagos

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"Lonesome George" le dernier représentant de l'espèce Cheloinidis abingdonii est décédé dimanche. Son âge était destiné à plus d'une centaine d'années.

Les tortues géantes des îles Galapagos ont été entre autres la base du travail de Darwin sur sa théorie de l'évolution. Ces tortues, à l'évolution spécifique à leur habitat sont présentes à quelques milliers d'exemplaires pour quelques espèces.

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«Georges le Solitaire» inscrit au patrimoine national


L'Equateur a annoncé jeudi sa décision d'inscrire au patrimoine culturel national «Georges le Solitaire», une tortue géante centenaire, dernier représentant de son espèce décédé en juin dans l'archipel des Galapagos.

Unique survivant de l'espèce «Geochelone abigdoni», l'animal est mort de cause naturelle, après plusieurs tentatives infructueuses de reproduction, dans un centre d'élevage de tortues de cette réserve naturelle isolée dans l'océan Pacifique, à 1.000 km des côtes. «Georges le Solitaire» constitue un symbole de la lutte pour la protection d'un «écosystème fragile dont la conservation est la responsabilité de tous», a indiqué le vice-ministre équatorien du Patrimoine, Juan Carlos Coellar, dans un communiqué.

Des chercheurs ont été chargés d'une étude visant à démontrer l'intérêt scientifique que présente le corps de cette tortue, qui sera embaumé avant d'être exposé dans l'archipel des Galapagos
Source: http://www.20minutes.fr

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Lonesome George" n'était peut-être pas le dernier descendant de son espèce


La tortue "Lonesome George" considérée comme dernier spécimen de son espèce a trouvé la mort cet été sans laisser d'héritier. Toutefois, son patrimoine génétique a été retrouvé dans d'autres espèces hybrides.

Lorsque Lonesome George a disparu l'été dernier, il a emporté avec lui l’existence entière des Chelonoidis abingdonii, une des dix espèces de tortues géantes endémiques de l’archipel équatorien des îles Galapagos. En effet, Lonesome George, nommée d'après l'acteur américain George Gobel, était depuis 1972, l’hôte du Parc national de la région. Malgré toutes les initiatives visant à l’accoupler avec des femelles d’une sous-espèce génétiquement proche à la sienne, la tortue est morte à l’âge de cent ans sans laisser le moindre héritier. Elle est ainsi devenue un symbole de la lutte pour la protection et la conservation d’un écosystème fragile dont chacun est responsable.

Toutefois, il semblerait que le destin des Chelonoidis abingdonii, rangés depuis peu au rang des organismes éteints, ait récemment connu un revirement de situation. Des chercheurs de l’Université de Yale affirment en effet avoir découvert de potentiels "descendants" de Lonesome George. Pour en arriver à une telle conclusion, l’équipe a analysé des échantillons d’ADN prélevés auprès d’une population de 1.667 tortues, située sur l’île Isabela de l’archipel dans la région du volcan Wolf. La région encore très primitive est, à bien des égards, encore très peu connue.

Des potentiels descendants de Lonesome George

Les résultats, publiés dans la revue Biological Conservation, mettent en évidence l’existence de dix-sept spécimens hybrides dont le patrimoine génétique serait l’héritage d’un ancêtre appartenant à l’espèce des Chelonoidis abingdonii. Parmi ceux-ci, trois sont des mâles, neuf sont des femelles et cinq sont des jeunes. La présence d’organismes juvéniles est ainsi un réel espoir pour les spécialistes qui soupçonnent la présence sur l’île d’un éventuel spécimen appartenant à part entière à l’espèce.

"Les parents de certains adultes peuvent également être encore en vie aujourd'hui" assure Danielle Edwards, chercheur à l’Université de Yale. Ces spécimens de tortues géantes peuvent en effet vivre jusqu’à deux cent ans permettant ainsi la co-existence de plusieurs générations. La zone dans laquelle ont été identifiés les hybrides s’étend sur un rayon d’environ cinquante kilomètres. Selon les scientifiques, ce sont les courants océaniques qui auraient porté les Chelonoidis abingdonii à s’étendre au delà de leur région d’origine : l’île de Pinta.

Encore plus probables, les navires de chasse et de guerre du 19e siècle auraient pu transporter avec leur équipage des tortues vivantes avant de les abandonner sur d’autres territoires. Ces spécimens, capables de survivre jusqu'à 12 mois sans eau ni nourriture, étaient à l’époque pour les marins une source de viande utile pour éviter le scorbut sur les ​​longs voyages en mer. Toutefois, au cours de conflits entre deux flottes, les tortues géantes lourdes entre 90 et 270 kilogrammes étaient souvent jetées à la mer pour alléger la charge des navires.

Une nouvelle vie après l’extinction ?

La nouvelle découverte représente un véritable espoir de sauver l’espèce de Lonesome George. Grâce à une subvention délivrée par le Comité pour la recherche et la conservation du National Geographic Society, les chercheurs envisagent de revenir au printemps afin de recueillir les individus hybrides et commencer un programme d’élevage visant à réintroduire les Chelonoidis abingdonii. "Le mot 'Extinction' signifie généralement le point de non retour" écrit dans un communiqué Adalgisa Caccone, auteur principale de l’étude. Elle conclut "Pourtant, les nouvelles technologies peuvent parfois donner de l’espoir en contestant le caractère irrévocable de ce concept".
Source: http://www.maxisciences.com

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La tortue "Georges le Solitaire" embaumée aux Etats-Unis avant un retour aux Galapagos


Un temps considéré comme le dernier représentant de son espèce, "Georges le Solitaire", une tortue centenaire, originaire des Galapagos, a été envoyé aux Etats-Unis pour y être embaumé, avant de regagner le célèbre archipel équatorien, a annoncé mardi la direction du Parc national des Galapagos (PNG).

La mort de cet animal, survenue le 24 juin dernier sur l'île Pinta, avait suscité une forte émotion car elle avait sonné le glas de l'espèce "Geochelone abigdoni", avant que d'autres spécimens ne soient découverts dans cette réserve naturelle isolée dans l'océan Pacifique, à 1 000 kilomètres des côtes de l'Equateur. Ses restes ont été transportés par avion dans un caisson spécial en direction de New York, où le Musée américain d'histoire naturelle va se charger de l'opération de taxidermie, selon un communiqué diffusé par le PNG. Une fois embaumé, "Georges le Solitaire" retrouvera l'archipel des Galapagos pour y être exposé dans un musée qui sera construit sur le site même où l'animal a vécu depuis sa découverte en 1971.

La tortue s'était éteinte de cause naturelle, après plusieurs tentatives infructueuses de reproduction, dans un centre d'élevage. Considérée comme un symbole de la lutte pour la protection de l'écosystème, elle avait été inscrite en juillet dernier par le gouvernement équatorien au patrimoine national. Entre 30.000 et 40.000 tortues d'une dizaine d'espèces différentes, dont certaines peuvent atteindre 1,80m et vivre jusqu'à 180 ans, peuplent les îles Galapagos. Cet archipel, classé au patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco depuis trois décennies, est célèbre pour avoir inspiré la théorie de l'évolution des espèces au naturaliste britannique Charles Darwin.
Source: www.30millionsdamis.fr

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