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Varanus komodoensis

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Le dragon de Komodo, plus grand lézard venimeux de la planète ?


Australie - Selon de récentes découvertes scientifiques, les dragons de Komodo seraient beaucoup plus dangereux que ce qu’on pensait. En effet, ces reptiles utilisent un poison semblable au venin des serpents pour tuer leurs proies.

Ces reptiles ont l’habitude de mordre leurs proies puis de les laisser s’échapper et mourir en se vidant de leur sang. Les scientifiques pensaient qu’ils utilisaient pour cela une bactérie de leur bouche qui accélérait la mort de leur victime. Mais une nouvelle étude montre qu’ils utilisent un venin semblable à celui des serpents, ce qui ferait d’eux les plus gros lézards venimeux de la planète.

« Le varan est vraiment venimeux. Il possède des glandes salivaires modifiées qui lui permettent de tuer de gros animaux suite à une rapide perte de sang » explique le docteur Stephen Wroe, de l’université New South Wales en Australie, co-auteur du rapport. La toxine est similaire à celle de nombreux serpents. Elle empêche le sang de coaguler et élargit les vaisseaux sanguins, menant à la mort certaine de la proie.

Jusqu’à présent les scientifiques pensaient qu’il y avait seulement deux types de lézards venimeux : le monstre de Gila et le lézard perlé, vivant tous les deux au sud des États-Unis et au Mexique.

Le dragon de Komodo, lui, vient d’Indonésie et peut atteindre 3 mètres de long. L’équipe de chercheurs a aussi observé les fossiles d’un Megalania, un lézard long de 8 mètres qui vivait il y a 40 000 ans en Australie. Cet animal, qui est sûrement le plus gros animal venimeux qui ait existé, a des liens de parenté avec le dragon de Komodo.
Source: http://www.maxisciences.com/varan/decouverte-en-images-le-dragon-de-komodo-plus-grand-lezard-venimeux-de-la-planete_art2066.html

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Un article datant de 2006

QUATRE BÉBES DRAGONS DE KOMODO, CONÇUS AU PARC DE THOIRY, SONT SORTIS DE LEURS OEUFS AU ZOO DE LONDRES CETTE PREMIÈRE NAISSANCE DE DRAGONS EN EUROPE EST UN MYSTÈRE POUR LA SCIENCE : LES BÉBÉS DRAGONS DE THOIRY ONT-ILS UN PÈRE ?

Le Parc de Thoiry et le Zoo de Londres ont choisi le dimanche 23/04/2006, date anniversaire de Saint Georges, pour annoncer simultanément la naissance de quatre Dragons de Komodo pour la première fois en Europe.

C’est un évènement, car ces varans géants sont exceptionnels à plusieurs titres :
- Par leur taille, les dragons de Komodo sont les plus grands reptiles terrestres. Ces carnivores attteignent 3,30 mètres de long et ils chassent des cerfs, des sangliers.
- Par l’ancienneté de leur espèce, les dragons sont restés proches de leurs ancêtres, qui vivaient à l’ombre des dinosaures.
- Par leur rareté, car ils sont 3.000 à survivre sur moins de 300 kilomètres carré, répartis entre l’île de Komodo et quelques autres petites îles du sud est de l’Indonésie.
Colomba de La Panouse, directrice zoologique des Parcs du Groupe Thoiry, voulait développer la sauvegarde d’espèces en voie de disparition. Pour elle, chaque forme de vie est unique et occupe une fonction nécessaire dans la biodiversité. Elle consacre autant d’efforts à faire reproduire dans un but de réintroduction en milieu naturel des espèces peu attractives pour le grand public, tels les visons d’Europe ou les escargots de Partula, que des espèces très attractives, tels les dragons de Komodo.
En juillet 1998, elle réussissait à faire venir à Thoiry un mâle, Kimaan, et une femelle, Sungaï, nés au zoo de Gembira Loka, Indonésie. Le Parc de Thoiry devint le cinquième zoo en Europe à élever des dragons de Komodo, avec Berlin, Rotterdam, Lisbonne et Pilsen.
Thoiry est le seul parc en France qui présente des dragons de Komodo.
Dès novembre 1998, Colomba de La Panouse organisa à Thoiry une conférence sur les Dragons de Komodo, qui a réuni des scientifiques et spécialistes indonésiens, européens et américains. Les travaux furent publiés par le Smithsonian Institute. Komodo Dragons : Biology and Conservation - ISBN:1588340732 Murphy, James B. (Edt) /Ciofi, Claudio (Edt) . La conférence favorisa la venue d’autres couples de Dragons de Komodo en Europe, à Londres, Chester et les Îles Canaries.
Les rares parcs zoologiques, qui élèvent ces grands reptiles mythiques, établirent un programme européen pour une politique d’échange de couples pour éviter les unions consanguines.
Le programme européen recommanda que Kinaam et Sungaï, étant cousins, fassent grottes et jardins séparés, avant d’être mariés à d’autres partenaires
Aussi en 2005, la femelle Sungaï était prêtée par le Parc de Thoiry au Zoo de Londres, le temps qu’elle reproduise avec leur mâle Rajah.
À peine arrivée, Sungaï a pondu des oeufs fécondés, qui viennent de donner naissance, pour la première fois en Europe, à quatre charmants petits Dragons.
Thoiry avait réussi la première fécondation en Europe d’œufs de dragons de Komodo.
L’incubation a été menée à bien, grâce au savoir faire de Richard Gibson, Curator of Herpetology du Zoo de Londres.
Gibson Richard a une grande expérience des reptiles et il anime la collaboration scientifique entre les vivariums européens. Colomba et l’équipe zoologique du Parc de Thoiry sont heureux que ce soit lui qui ait la responsabilité délicate d’élever les bébés dragons.

La conception des bébés dragons est un mystère : comment les oeufs ont-ils pu être fécondés alors que le mâle Kimman et la femelle Sungaï étaient séparés depuis plus de deux ans ?

Les hypothéses de l’amant de passage et d’une “imaculée conception” ayant été d’emblée écartées, la question scientifique est de découvrir : comment les oeufs ont-ils été fécondés ?
Deux hypothèses sont possibles.
Soit les femelles de dragons de Komodo ont une spermathèque, c’est à dire que Sungaï a gardé le spermatozoïde, ou l’oeuf juste fécondé par Kimaan, vivant pendant deux ans.
Soit les femelles de Dragons de Komodo peuvent se reproduire par parthogénèse, c’est à dire que Sungaï s’est auto-fécondée en produisant des clones d’elle-même.
Une étude génétique sera faite en Italie par Claudio Ciofi pour donner la réponse sur la paternité ou l’absence de paternité, et révéler le sexe de chacun des bébés.
Le coordinateur du programme européen d’élevage des dragons de Komodo, Gérard Visser, du Zoo de Rotterdam pourra préparer, selon leur sexe les futurs mariages des jeunes dragons de Thoiry.
Dès que Kimaan, le grand mâle adulte de Thoiry, aura fécondé la femelle du Zoo de Chester, il reviendra au Parc de Thoiry, où il retrouvera les deux jeunes Dragons de Komodo qui y vivent actuellement.
Les connaissances vétérinaires et comportementales progressent. Les programes européens et américains coordonnent le savoir faire acquis par l’analyse des réussites et des échecs de chacun des parcs membres.
Les parcs zoologiques, qui consacrent leurs efforts pour créer une population européenne de Dragons de Komodo, tels Thoiry et Londres, envoient des aides, collectent des dons et organisent des missions d’études pour aider la conservation des dragons de Komodo dans leur milieu naturel. Claudio Ciofi est chargé de suivre sur le terrain ces actions.


Informations supplémentaires sur les Varans de Komodo


Les Dragons ou varans de Komodo sont à la fois une forme très ancienne des sauriens et les plus “intelligents” des reptiles. Les varans sont antérieurs, dans l’ordre des squamates, à leurs neveux les serpents, dont les pattes ont régressé ultérieurement. Ils ont vu naître et disparaître les dinosaures. Ils ont survécu dans les petites îles volcaniques de Komodo et de Rinca, perdues dans les océans, à l’est de l’Indonésie, et dans une “poche” de mangroves à l'ouest de l’île voisine de Florès. Les dragons de Komodo furent découverts en 1912.

Il reste moins de 3.000 dragons de Komodo sur ces îles, menacés par des éruptions volcaniques. La superficie totale n’est que de 300 kms carré, le septième d’un département français. Une éruption d’un des volcans de l’île de Flores, comme celle du Krakatoa, serait fatale au dragons concentrés sur un petit territoire. Le braconnage déc ime les proies, cerfs, sangliers et autres herbivores, dont se nourrisssent les dragons de Komodo. Il est important d’élever une population de dragons dans des parcs zoologiques. Le Zoo de Washington fut le premier à reproduire des Dragons de Komodo hors l’Indonésie. Trooper Walsh et l’équipe de Washington ont aidé Colomba de La Panouse à réaliser à Thoiry, “La Caverne des Dragons d’Asie”.

Dans chaque grotte on fait évoluer le climat et on traite l’eau. On reconstitue le climat de l’Ile de Komodo. Le couple vit dans des grottes séparées jusqu’au jour où la femelle est en chaleur. Après les amours, elle s’isole pour creuser son terrier et pondre ses oeufs. Dans chaque grotte le sol se comprend des rochers, du sable et de la terre. Des verres spéciaux laissent passer les rayons U.V. du soleil que complètent des lampes chauffantes..

Les dragons de Komodo s’attachent à leur soigneur mais restent dangereux : Ils reconnaissent leur gardien au milieu d’une foule. C’est par leur odorat, très développé, qu’ils établissent le lien le plus fort. Quand ils les nourrissent, ces soigneurs s’annoncent par un signal. Ils restent prudents car un dragon de Komodo est un carnivore sauvage, qui adulte peut tuer un bufflel.

Les varans ont incarné pour l’Asie le mythe universel des dragons. Partout, y compris l’Indonésie, au jour de l’an les jeunes promènent dans les rues de grands dragons en papier peint. En Chine, les dragons sont le tonnerre et l’éclair et la pluie bienfaisante, le symbole de l’empereur, les gardiens des courants de la terre, à la fois yang et yin dans sa puissance fécondatrice. Aux Inde le plus important des dragons est Makara, avec sa gueule énorme, qui, comme la baleine de Jonas, avale et recrache le héros. Plusieurs scientifiques pensent l’universalité du mythe du dragon viendrait de ce que nous avons gardé dans notre mémoire de mammifère un souvenir inconscient mais présent des reptiles. Jung fut une des premiers à montrer comment les mythes des dragons sont un archétype présent dans toutes les civilisations.

Est-il vrai que la langue fourchue des dragons de Komodo les aident à mieux sentir ? Les dragons de Komodo ont des narines et un nez. Mais en plus leur langue leur permet de mieux goûter les odeurs en léchant les particules d’air qu’elle a capturées. Ils ont, comme les serpents, un organe dit de Jacobson, un super nez qui combine l’odorat et le goût. Quand la langue rentre dans la bouche, ses pointes reposent naturellement sous cet organe Si nous avions des oreilles mobiles, comme celles des ânes, par exemple, nous pourrions en orientant celles-ci déterminer l’endroit exact de l’origine du bruit, sans avoir à tourner la tête. La vision binoculaire nous permet de voir en relief.. La lange fourchue permet aux sauriens et aux serpents de sentir en stéréo et en relief, car ils ont une perception distincte de l’intensité des odeurs.

Les dragons de Komodo nagent-ils ? Bien que ce soient des reptiles terrestres, les dragons de Komodo, comme tous les varans, nagent très bien. Certains ont même traversé des bras de mer de plus de 10 kilomètres.Les bains de mer peuvent aider les dragons à se raffraichir.C’est la raison pour laquelle, à Thoiry, toutes les cavernes aménagées pour les varans, disposent d’une piscine intérieure.

L’été, les dragons de Komodo de Thoiry disposent d’un jardin. Même si les vitres de ses cavernes sont orientées S.O. et que leurs verres spéciaux laissent passer tous les rayons ultra violets mais rien ne vaut un grand jardin pour s’ébattre et une plage pour bronzer. Mais en dessous de 25 °, un dragon de Komodo s’enrhume. Colomba de La Panouse a créé un jardin où les arbres et les tanières sont munis de résistances et de lampes chauffantes, afin que les dragons de Komodo trouvent l’appoint de chaleur qui leur permet de sortir dehors plus souvent et plus longtemps. Deux collines et des rochers leur offrent des circuits de promenade pour que les dragons puissent s’isoler ou se rencontrer. Parmi les reptiles, quels sont les plus anciens dans l’évolution, les varans, dont font partie les dragons de Komodo, ou les serpents ? Les reptiles sont apparus il y a 260 millions d’année. Ils se sont diversifiés en plusieurs branches. Sur une vingtaine d’ordres, il n’en reste plus que quatre, qui avaient du s’adapter à à la concurrence des dinosaures. Chez les reptiles mammaliens, seules les espèces les plus petites et les plus agiles, ont pu se cacher et se sauver. Nous en descendons. Des varans ont choisi de s’enfouir sous terre et sont devenus serpents. Ils ont perdu leurs pattes et leurs oreilles, leur vue a baissée, car sous terre il n’est pas besoin de voir loin; ils sont devenus sourds et leurs capacités cervicales a régressé d’autant. Les dragons de Komodo sont les plus grands représentants, sont à la fois plus proches des ancêtres et plus évolués que les serpents. Mais ils ne sont que 35 espèces tandis que les descendants des planqués, les serpents, ont conservé plus de territoire et développé plus 2.500 espèces.

voici le lien pour les photos
http://www.thoiry.net/parc_animalier.php?lang=fr&sujet=varan

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Une morsure faible, mais une technique éprouvée


Publiant leurs travaux dans PLoS ONE, des chercheurs américains et australiens ont constaté que le dragon de Komodo, le plus grand des lézards, neutralise et dévore ses proies grâce à des armes plus subtiles que la force brutale…

Des chercheurs de l'Université Rutge (États-Unis) et de l'Université des Nouvelles Galles du Sud (Australie), se sont penchés, en utilisant entre autres des modélisations informatisées, sur les techniques de chasse du dragon de Komodo, ce varan géant qui peut dépasser les 3 mètres de long et les 100 kilogrammes. Premier constat étonnant : la morsure de l’animal n’est guère plus puissante que celle d’un chat domestique.

Mais celle-ci présente une particularité redoutable : elle injecte un véritable ‘bouillon de culture’, mettant la victime en état de choc et entraînant une abondante hémorragie. Puis, le lézard pèse de tout son corps musclé sur sa proie, tout en arrachant de gros morceaux de chair avec ses dents crénelées. "(…) ces nouvelles données montrent que le dragon de Komodo opère comme un ‘ouvre-boîte écailleux géant’", commente le Dr Stephen Wroe, directeur de l’étude cité par le Daily Mail.

"En utilisant son corps, l'animal supprime la nécessité d'investir de l'énergie dans les lourds os et muscles de sa tête - c'est un système très efficace. Les gens considèrent les dragons de Komodo comme ‘préhistoriques’ ou ‘primitifs’, mais l'image qui émerge ici est celle d'un tueur très efficace", conclut le Dr Wroe.
Source: http://www.maxisciences.com

Article:

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La province indonésienne qui abrite les varans de Komodo est réticente à en échanger contre des pandas


L'administration de la province indonésienne dite des "Petites îles de la Sonde orientales" (en indonésien : province de Nusa Tenggara Timur) a refusé le récent projet du gouvernement central indonésien d'échanger des varans de Komodo contre des pandas avec la Chine.

Or le varan de Komodo ne vit que sur l'île de Komodo, dans le Parc National de Komodo, dans les Petites Îles de la Sonde ; et Frans Salem, Secrétaire de la Province des "Petites îles de la Sonde orientales" a fait savoir jeudi 3 mai que l'administration de la province avait promis de ne pas prélever des varans de Komodo pour les envoyer à la Chine et a précisé que les résidents locaux refuseraient un tel projet. « Le varan de Komodo est l'atout le plus précieux de la province. Si vous souhaitez en voir, visitez leur habitat d'origine » a ajouté Salem.

Ce positionnement provincial fait suite à l'annonce en avril dernier d'une possibilité d'échange entre l'Indonésie et la Chine de leurs espèces emblématiques comme symbole de leurs relations diplomatiques bilatérales (lire l'article).

Salem a ajouté que la province devrait accueillir en 2013 une manifestation de voiliers (la régate Sail Komodo) qui rassemble des participants de plus de 100 pays et que « prélever des varans de Komodo de leur environnement naturel n'est pas une bonne idée ».

L'arrivée de pandas géants en Indonésie est donc compromis suite à cette décision.
Source: http://www.pandas.fr

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L’arsenal bactérien des dragons de Komodo


Des scientifiques ont percé le secret de l’efficacité prédatrice des dragons de Komodo, ces lézards géants qui dévorent des proies plus grandes qu’eux : leurs morsures libèrent un véritable bouillon de culture, une salive où les bactéries infectieuses sont constamment fortifiées par le mode de vie grégaire de ces reptiles.

On connaissait déjà le ‘mangue d’hygiène buccal’ des dragons de Komodo – les plus grands lézards du monde, atteignant près de 3 mètres – dont la gueule est infestée de bactéries. Mais à ce point-là non !

Des chercheurs ont trouvé que leur salive contenait en moyenne 58 espèces différentes de bactéries, dont 93% sont potentiellement pathogènes. L’une d’elles, Pastuerella multocida, tue même les malheureuses souris auxquelles on injecte de cette salive. Plus encore, cet arsenal infectieux est entretenu et ‘affuté’ par le mode de nutrition de ces varans, qui dévorent souvent à plusieurs les grosses proies en se jetant à la curée sans trop se soucier de leurs congénères, tout aussi voraces qu’eux, avec lesquels ils échangent ainsi, à leur insu, de la salive.

Transmises d’une gueule à l’autre, les bactéries prospèrent et se diversifient, transformant la salive de chaque reptile en un véritable poison. Sangliers, cerfs et même buffles, mordus par l’un ou l’autre de ces prédateurs, s’affaiblissent très vite, et sont alors submergés par les assaillants – et leurs morsures toxiques – accourus en nombre…
Source:http://www.maxisciences.com

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Les dragons de Komodo laissent leurs femelles se tuer à la tâche


Les dragons de Komodo femelles vivent deux fois moins longtemps que les mâles. En cause, l'énorme effort nécessaire à ces dames pour creuser un nid à l’échelle des plus gros lézards de la planète, ainsi que les longs mois de privation qu'impliquent la garde des œufs. Cette perte d'énergie explique aussi pourquoi les mâles sont plus imposants.

Le dragon de Komodo n’a jamais eu l’air particulièrement sympathique, et ce n’est pas les révélations sur sa vie conjugale qui vont améliorer les choses. Une équipe de l’université de Melbourne a en effet publié dans le journal PLoS ONE l’atrocité vérité : les femelles vivent deux fois moins longtemps que les mâles, épuisées qu’elles sont par les tâches "ménagères".

Les femelles dragons de Komodo doivent en effet creuser d’importants terriers pour abriter les œufs et garder ces derniers pendant les six mois d’incubation nécessaires. Quand on sait que ces animaux peuvent atteindre trois mètres de long et peser 90 kilos, on imagine l’étendue des travaux que ces dames doivent réaliser à elles seules.

Pour arriver à cette conclusion, l’équipe a étudié pendant huit ans une population de 400 dragons répartis sur quatre iles de l’est de l’Indonésie, leur seul habitat naturel. Elle s’est particulièrement intéressée à la croissance et à la longévité des reptiles qu’elle a marqués. Il faut dire que ces animaux continuent de croitre jusqu’à leur mort, même si généralement ils ne grandissent plus beaucoup passé trente ans.

Les chercheurs sont alors tombés sur un résultat édifiant. Les mâles vivent en moyenne une soixantaine d’années contre seulement 32 ans pour les femelles. Une découverte qui soulève des inquiétudes pour cette espèce menacée. Mais les mâles se sont aussi avérés plus imposants avec une longueur moyenne de 1,60 mètre et un poids de 65 kilos, contre 1,20 mètre et 22 kilos pour les femelles.

Un choix stratégique

"Les différences basées sur le sexe en matière de taille semblent être liées à l’énorme quantité d’énergie que les femelles dépensent pour produire des œufs ainsi que pour construire et défendre leurs nids, explique Tim Jessop du département de zoologie de l’université de Melbourne. Ces phénomènes peuvent durer jusqu’à six mois pendant lesquelles les femelles sont réduites à jeûner, ce qui leur fait perdre beaucoup de poids et détériore leur santé. Mâles et femelles ont la même taille à la naissance et ce jusqu’à ce qu’ils atteignent leur maturité sexuelle vers sept ans. A partir de là les femelles grandissent plus lentement, deviennent plus petites que les mâles et meurent plus jeunes."

Ces résultats peuvent sembler étranges pour l’homme quand l’espérance de vie des hommes et celle des femmes en Australie ne diffèrent que de cinq ans. Mais chaque espèce a différentes stratégies pour transmettre leurs gènes. Par exemple, l’homme investi beaucoup d‘énergie pour peu d’enfants car c’est très exigeant. Les insectes par contre produisent des milliers d’enfants dont ils ne s’occupent pas", ajoute le chercheur.
Source:http://www.maxisciences.com

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Naissance de sept bébés dragons de Komodo


Sept dragons de Komodo, les plus gros varans du monde, sont nés dans un zoo indonésien à l'issue d'une incubation artificielle, un succès qui relance les espoirs sur la survie de l'espèce gravement menacée.

Sept oeufs ont éclos le 10 mars d'un groupe de 21 oeufs placés sous incubateurs en septembre et en octobre au zoo de Surabaya, dans l'est de l'île de Java. "Certains oeufs n'ont pas éclos, ce qui est normal", a indiqué le porte-parole du zoo, Anthan Warsito.

"Nous espérons que sept à huit autres oeufs vont éclore en avril ou mai", a-t-il ajouté.

L'incubation artificielle fait partie d'un programme visant à reproduire en captivité ces animaux menacés et à protéger les oeufs de la voracité de leurs parents. Le programme permet également d'introduire une puce électronique dans les lézardaux afin de pouvoir mieux connaître l'espèce.
Source: http://www.sudouest.fr



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