Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Chance-reptil-virus

Une formation est obligatoire ... Article ...

Messages recommandés

Serpents venimeux ...


Karim Amri, ici en train de manipuler un magnifique mamba vert, explique que deux critères doivent être pris en compte lors de l'achat de son premier serpent venimeux: sa facilité de manipulation et la dangerosité de son venin.


Image © Sébastien Féval


Acquérir une vipère ou un crotale, ce n'est pas un jeu d'enfant. Aujourd'hui, une formation est obligatoire.


Admirer une vipère d'Israël onduler devant soi, observer un mamba vert se déplacer le long d'une branche ou encore écouter le bruit du serpent à sonnettes, c'est le rêve de bon nombre de passionnés de reptiles. Mais, aujourd'hui, posséder un serpent venimeux n'est pas un jeu d'enfant. «Avant, celui qui désirait acquérir un tel animal écrivait une lettre et, trois semaines plus tard, il recevait son autorisation», explique Christian Derwey. Eleveur de serpents, le Fribourgeois est le seul dans son canton à dispenser les cours nécessaires aujourd'hui pour acquérir ce genre de bestioles. C'est l'ordonnance du 23 avril 2008 sur la protection des animaux qui impose cette formation. A Genève, cela a remplacé l'examen qui prévalait jusqu'alors. «Pour obtenir une autorisation de détention, il faut respecter plusieurs critères, relève Luc Magnenat, vétérinaire au Service de la consommation et des affaires vétérinaires de Genève. Il faut tout d'abord avoir suivi une formation auprès d'un professionnel agréé, il faut que le terrarium réponde aux normes en vigueur et que l'aménagement corresponde aux besoins de l'espèce détenue. L'endroit où vit l'animal doit également être équipé d'une fermeture sûre et efficace. Enfin, il faut que le détenteur soit au bénéfice d'une assurance RC qui couvre les risques liés à la détention de serpents venimeux.»

De quoi décourager les non-passionnés. «A Genève, une petite dizaine de personnes possèdent de tels animaux», relève Luc Magnenat. A Fribourg, ils sont une quinzaine.

Karim Amri, seul formateur romand validé par l'Office vétérinaire fédéral, explique que cette année il y a eu six nouveaux détenteurs dans le canton de Vaud.

Ardu, le chemin pour devenir le maître d'un serpent venimeux n'est toutefois pas impraticable. Voici quelques recommandations à ceux qui souhaitent se lancer dans l'aventure:

Progresser logiquement.
Prendre un taïpan comme premier serpent, très mauvaise idée. Christian Derwey conseille d'acquérir tout d'abord un serpent non venimeux au caractère tranquille, puis d'en élever un au tempérament plus agressif, comme un python sanguin ou un serpent ratier des mangroves. Des reptiles qui ne vous inoculeront pas de venin mais qui n'hésiteront pas à vous mordre en cas de mauvaise manipulation. Si vous vous sentez prêt à passer à l'échelon supérieur avec un serpent venimeux, commencez par un individu jeune dont l'attaque sera plus facile à éviter.

Karim Amri, qui instruit pompiers, policiers et ambulanciers, insiste: «Il y a deux éléments à prendre en compte dans le choix de son premier serpent venimeux. La facilité qu'il y a à les manipuler et la toxicité de leur venin.» Les petites vipères arboricoles rentrent dans la première catégorie, les mocassins à tête cuivrée dans la seconde.

Savoir ce qu'on veut.

Chaque espèce de serpent a un comportement et un mode de vie qui lui sont propres. Les reptiles peuvent être arboricoles, terrestres, diurnes, nocturnes, aquatiques ou terrestres. Ils auront besoin d'un biotope spécifique et se laisseront observer de manière différente.

Établir un budget.
«Ce n'est pas une passion chère, assure Christian Derwey. Un serpent a beaucoup moins de besoins qu'un chat.» Pour un couple de reptiles, envisager un budget de 10 fr. par semaine. Tout dépend bien entendu de la nourriture que le serpent mange. Un cobra royal qui se nourrit d'autres serpents vous coûtera bien plus cher qu'un serpent qui se contente de grillons. Quant à la bête en elle-même, cela va de quelques francs pour une espèce commune comme le crotale atrox à plusieurs milliers pour un spécimen rare aux couleurs insolites.

Être sûr de soi.

Lorsqu'on élève des serpents, il faut pouvoir s'en occuper. Il est donc important de savoir les manipuler correctement, soit avec calme, détermination et en étant sûr de ce qu'on fait. «Il faut pouvoir maîtriser la bête à chaque instant et ne jamais se mettre en danger, souligne Karim Amri. Pour que je valide la formation d'une personne qui a suivi mon cours, celle-ci doit avoir réussi la pratique à 100%.»

Aimer la nature.

Elever un serpent venimeux, mais pour quoi faire? Pas pour aller se balader avec ou le prendre sur les genoux et le câliner. «Ce que j'apprécie, c'est regarder mes serpents, explique Christian Derwey. Les voir bouger. Il y a aussi une grande satisfaction à voir qu'ils se portent bien et qu'ils se reproduisent. Cela montre qu'on a réussi à reproduire les conditions proches de celles de leur habitat naturel.»

Quel serpent choisir?


Vipère du Gabon.



Parmi les plus beaux serpents venimeux, cette vipère est indolente et facile à manipuler. Mais elle est très dangereuse. Son venin est extrêmement toxique et son attaque est fulgurante.


Crotale nain.



Petit comme son nom l’indique, ce serpent est de taille modeste. Il ne dépasse pas les 80 cm de long. Avantage: il n’a pas besoin de beaucoup de place. C’est aussi un reptile qui possède une belle couleur bleutée.


Vipère des bambous.




Facile Avec sa belle couleur verte, c’est un très bon choix pour un premier serpent venimeux. Facile à élever, il ne nécessite pas de soin compliqué et il reste assez petit. Adulte, il mesure dans les 80 cm.


Mamba.



Il faut une grande habitude pour manipuler ce serpent très vif. Doté d’un venin extrêmement toxique, c’est un peu la formule 1 des serpents venimeux. A ne surtout pas prendre comme premier animal.


[size=9]
Sources:
http://www.lematin.ch/guide/animaux/serpents-venimeux-passion-mordus-189164
Sébastien Jost - le 09 novembre 2009, 20h56 - Le Matin.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Personnellement je ne manipulerai pas un mamba en "tailing" comme sur la première photo et je sais de quoi je parle pour en avoir élevé pendant près de 15 ans clin oeil ceci dit, l'animal est superbe clin oeil

En ce qui concerne les formations, bien évidemment que ces formations sont importantes à qui veut détenir des venoms. Il y a une vingtaine d'années, nous n'avions pas cette opportunité, nous devions alors nous débrouiller seuls, à l'heure actuelle, des terrariophiles expérimentés vous offre la chance de pouvoir passer ces formations, alors pour le bien être de tous il ne faut pas hésiter. Ces formations vous habitueront à vous familiariser avec le monde des venimeux, les meilleures techniques pour les manipuler sans danger, les avantages ainsi que les inconvénients d'une telle ou telle manip, etc.........

Un terrariophile sérieux se voit de part son expérience et du fait qu'il prouve qu'il est en régle vis-à-vis des lois. Pour moi c'est une prérogative absolue clin oeil

Cordialement

Patrik

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
J'ai trouvé cet article assez intéressant, pour une fois, de bonnes infos sont données. C'est écrit simplement, illustré ...
J'aimerais à lire plus souvent ce genre de choses sur des éleveurs sérieux.
On a la chance, aujourd'hui, de pouvoir se "former" alors il faut vraiment profiter de l'expérience des anciens.

...

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...