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Paléontologie crocodilienne

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Sarco, le plus grand crocodile de tous les temps


"Sarco", le plus grand crocodile du monde, vieux de 110 millions d'années --autrement dit, Sarcosuchus imperator--, revit à la Ferme aux crocodiles de Pierrelatte (Drôme), sous la forme d'une reconstitution qu'on dirait presque en chair et en os.

Sarcosuchus imperator (de sarco, "chair", dont le saurien se nourrissait sans doute, suchus, "crocodile", et imperator, "empereur", pour dire le plus grand) avait une longueur de quelque 12 mètres. C'est le plus gros crocodilien connu, sinon le plus gros de tous les temps, ayant existé sur Terre.

Le premier fossile, un crâne, qui a servi de base à l'identification scientifique de l'animal, a été découvert en 1964 au Niger par Philippe Taquet, du Muséum national d'histoire naturelle à Paris. Un squelette complet, sans compter des restes partiels, a été trouvé en 1973 et est aujourd'hui exposé à la galerie de paléontologie du Muséum.

"C'est impressionnant de voir aujourd'hui cet animal en chair et os, pardon... en résine", dit à l'AFP en souriant Philippe Taquet, venu assister mercredi à l'inauguration de la reconstitution qu'il considère comme "très réussie". "Il semble encore plus grand que lorsque l'on voit son squelette", ajoute le paléontologue et ancien directeur du Muséum.

La reconstitution a été réalisée par la société Ophys, spécialisée dans la fabrication de pièces d'exposition à caractère naturaliste et de moulages d'animaux, et basée à Prayssac (Lot-et-Garonne). Elle a nécessité 1.800 heures de travail, 750 kg de résine polyester, quatre hommes et une femme.



Ces professionnels dirigés par Emmanuel Janssens Casteels ont travaillé sous le regard attentif de France de Lapparent de Broin, du Muséum, qui avait co-rédigé en 1966 le premier article scientifique sur l'espèce avec son collègue Philippe Taquet.

La scientifique a de qui tenir, puisqu'elle est la nièce de Félix de Lapparent, lui aussi paléontologue, et qui avait trouvé dès 1947 dans le Sahara nigérien des dents, vertèbres et plaques d'écailles de l'animal à l'identification duquel elle allait participer dix-neuf ans plus tard.

Leur gigantesque "bébé" trône désormais à la Ferme aux crocodiles au milieu de quelque 400 crocodiles, de tortues géantes bien en chair et en os, entourées de 600 variétés de plantes et fleurs tropicales.
Source:http://actualite.aol.fr/sciences/sarco-le-plus-grand-crocodile-de-tous-les-temps/600996/p-article_cat/article_titre/article_id/article.html

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http://tf1.lci.fr/infos/sciences/histoire/0,,3531472,00-sarco-imperator-fait-show-.html

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impressionnant ces animaux de la préhistoire toutefois quelque chose m'interpelle, il y a quand même quelque chose de louche : sarco, le plus grand... sa ne va pas vraiment ensemble non!!??

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Le Sahara, ancien royaume des crocodiles


Croco-canard, croco-sanglier, croco-crêpe ou croco-chien : ces drôles de sobriquets ont été attribués à d’anciennes espèces de crocodiliens découvertes dans le désert du Sahara. Il y a 100 millions d’années, cette zone appartenait au Gondwana, un ancien supercontinent.

L’équipe de Paul Sereno, de l'Université de Chicago (E-U), et de Hans Larsson, de l’Université McGill au Canada, a mis au jour dans les sables nord-africains des spécimens appartenant à cinq espèces de crocodiliens, dont trois n’avaient jamais été décrites.

C’est le cas du croco-sanglier (Kaprosuchus saharicus), crocodilien de six mètres de long découvert au Niger, équipé d’un museau renforcé comme une armure et de crocs tranchant rappelant les défenses du sanglier. Le croco-crêpe (Laganosuchus thaumastos) doit lui son surnom à son long crâne aplati de presque un mètre de long. Amateur de crustacés, il est doté d’une mâchoire fine et de dents pointues. Quant au croco-rat (Araripesuchus rattoides), d’un mètre de long au total, il mangeait des larves et des plantes, selon Sereno et Larsson, et se déplaçait haut sur ses pattes, un peu comme un mammifère terrestre.

Le croco-chien (Araripesuchus wegeneri), dont cinq squelettes ont été retrouvés au Niger, avait lui aussi cette position de galopeur, estiment les chercheurs. Le croco-canard (Anatosuchus minor) avait lui un museau évasé façon bec de canard.


Paul Sereno est accoudé au Sarcosuchus; en haut à droite figure le croco-sanglier, en dessous le croco-crêpe. En bas de gauche à droite, le croco-rat, chien et canard.
(Mike Hettwer, courtesy National Geographic)


Le Sahara est très riche en fossiles d’anciens crocodiliens : c’est au Niger que dans les années 60 le paléontologue français Philippe Taquet a découvert le premier spécimen de Sarcosuchus imperator, énorme bête de 12 mètres de long et de 8 à 10 tonnes. L’équipe de Sereno a sorti un squelette complet de 'Sarco' en 2000.
Source: http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/sciences/terre/20091120.OBS8406/au_sahara_lancien_royaume_des_crocodiles.html

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Découverte de fossiles de nouvelles espèces Croco-sanglier, croco-rat, croco-chien, croco-canard et croco-crêpe


Cinq crocodiliens anciens, l'un d'eux doté d'une dentition similaire aux défenses d'un sanglier et l'autre, d'un museau comparable au bec d'un canard, ont été découverts dans le Sahara par l'explorateur en résidence du National Geographic, Paul Sereno, et par le professeur mcgillois Hans Larsson. Les fossiles des cinq crocodiliens, dont ceux de trois espèces nouvellement désignées, sont ce qui reste d'un étrange habitat sur la zone terrestre méridionale, connu sous le nom de Gondwana, il y a de cela quelque 100 millions d'années.

Monsieur Sereno, professeur à l'Université de Chicago, et les membres de son équipe, incluant le professeur Larsson, ont mis au jour les étranges crocodiliens pendant une série d'expéditions entreprise en 2000. « Ces espèces ouvrent une fenêtre sur un monde de crocodiliens complètement étranger à celui de ceux qui vivaient sur les continents septentrionaux », a déclaré le professeur Sereno. Ces crocodiliens, ainsi qu'une sixième espèce qui leur est étroitement apparentée, sont décrits en détail dans un article publié dans la version anglaise du numéro présentement en vente du magazine National Geographic.

Mesurant 12 mètres de longueur et pesant 7 250 kilos, le Sarcosuchus imperator, ou Sarco, est le premier et le plus gros des crocodiliens découverts par le professeur Sereno dans le Sahara, sans toutefois être le plus étrange, selon le chercheur. De concert avec les membres de ses équipes, le chercheur a rapidement découvert les fossiles clés de cinq espèces autrefois inconnues ou peu comprises, dont la plupart se déplaçait en position verticale, bras et jambes sous le corps comme un mammifère terrestre, plutôt qu'étendus de chaque côté, le ventre touchant le sol.

Nouvelles espèces :

- Croco-sanglier (Kaprosuchus saharicus) : fossiles découverts au Niger. Carnivore se déplaçant en position verticale, mesurant six mètres de longueur, doté d'un museau blindé permettant de frapper et de trois rangées de crocs en forme de poignard pour trancher. Parent le plus proche découvert à Madagascar.

- Croco-rat (Araripesuchus rattoides) : fossiles découverts au Maroc. Mangeur de larves et de plantes, se déplaçant en position verticale et d'une longueur de près d'un mètre. Paire de palettes à la mâchoire inférieure utilisées pour creuser et trouver de la nourriture. Parent le plus proche découvert en Amérique du Sud.

- Croco-crêpe (Laganosuchus thaumastos) : fossiles découverts au Niger et au Maroc. Mangeur de galathées mesurant six mètres de longueur avec une tête plate de près d'un mètre en forme de crêpe. Dents pointues sur mâchoires fines. Pouvait apparemment demeurer immobile pendant des heures, mâchoires ouvertes, pour attendre une proie. Parent le plus proche en Égypte. L'article scientifique fait également état d'un proche parent découvert par l'équipe au Maroc, le Laganosuchus maghrebensis.

Nouveaux fossiles :

- Croco-canard : Espèce déjà désignée sous le nom d'Anatosuchus minor; fossiles découverts au Niger. Mangeur de poissons, de batraciens et de larves se déplaçant en position verticale et mesurant près d'un mètre de longueur. Museau évasé et pendant avec nez à la Pinocchio. Zones sensorielles spéciales à l'extrémité du museau lui permettant de fouiller le sol sur la plage et en eau peu profonde pour découvrir des proies. Parent le plus proche à Madagascar.

- Croco-chien : Nouveaux fossiles d'une espèce appelée Araripesuchus wegeneri; fossiles découverts au Niger comprenant cinq squelettes, un à côté de l'autre, sur un seul bloc rocheux. Mangeur de plantes et de larves se déplaçant en position verticale, d'une longueur de près d'un mètre avec nez mou, ressemblant à celui d'un chien pointant vers l'avant. Galopeur sans doute agile et excellent nageur. Parent le plus proche découvert en Argentine.

« Nous avons été surpris de découvrir autant de nouvelles espèces au même moment et au même endroit », a déclaré monsieur Larsson qui, en compagnie d'un membre de l'équipe, a découvert les ossements du croco-sanglier et du croco-crêpe. « Chacun des crocodiliens avait apparemment une diète et des comportements différents. Il semble qu'ils s'étaient réparti l'écosystème, chaque espèce en tirant profit à sa manière. »

En se basant sur l'interprétation des fossiles, les professeurs Sereno et Larsson émettent l'hypothèse que ces anciens crocodiliens étaient de petits galopeurs évoluant en position verticale. Ils suggèrent que le plus agile de leur nouvelle ménagerie de crocodiliens pouvait non seulement galoper sur la terre ferme, mais qu'elle avait aussi développé une nageoire caudale lui offrant agilité et vitesse dans l'eau, deux moyens de locomotion considérés comme des marques de l'évolution au cours des 200 derniers millions d'années.

Pour étudier le cerveau des crocodiliens, monsieur Sereno a effectué un examen tomodensitométrique crânien du croco-canard et du croco-chien et a créé des modèles numériques et physiques des cerveaux. Le résultat : le croco-chien et le croco-canard possédaient un cerveau antérieur large, en forme de trèfle, qui semble différent de celui des crocodiles de notre époque. « Il se peut qu'ils aient eu une fonction cérébrale plus sophistiquée que celle des crocodiles actuels », a déclaré monsieur Larsson, « parce que la chasse active sur terre nécessite plus de capacité cérébrale que l'attente pure et simple qu'une proie se manifeste. »

Pour recueillir les fossiles des crocodiliens, le professeur Sereno et ses équipes ont dû supporter des températures allant jusqu'à 50 degrés Celsius et se sont nourris pendant des mois d'aliments déshydratés. La logistique représentait tout un défi : lors de l'expédition de 2000, ils ont transporté des camions, des outils, des tentes, 4 535 kilogrammes de plâtre, 270 kilogrammes d'eau et d'autres matériaux pour tenir quatre mois.
Source: http://francais.mcgill.ca/newsroom/news/item/?item_id=112310

Pour plus de renseignements:
http://news.nationalgeographic.com/news/2009/11/091119-dinosaurs-crocodiles-missions.html

Pour lire l'article scientifique :
http://pensoftonline.net/zookeys/index.php/journal/index

«When Crocs Ate Dinosaurs» (Quand les crocodiliens mangeaient les dinosaures) sera diffusé le 21 novembre 2009, à l'occasion de la deuxième Semaine annuelle de l'expédition du National Geographic.

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L'ancêtre des crocodiles d'Afrique découvert au Maroc


Un énorme reptile préhistorique long de près de 10 mètres, dont un crâne fossilisé a été découvert au Maroc, est l'ancêtre des crocodiles vivant aujourd'hui en Afrique, selon des travaux de chercheurs américains publiés mardi.



Cette créature, baptisée «Shieldcroc» (crocodile blindé) en raison de l'épaisse couche de peau recouvrant le dessus de sa tête, a été mise au jour par Casey Holliday, de l'Université du Missouri, alors qu'il étudiait ce crâne fossilisé d'un spécimen datant d'environ 95 millions d'années.

Ce crâne, qui n'est pas entier, se trouvait au Musée Royal d'Ontario depuis plusieurs années avant que le professeur Holliday n'entreprenne de l'étudier.

«Cette découverte d'Aegisuchus witmeri ou Shieldcroc, avec d'autres faites auparavant, montre que les ancêtres des crocodiles d'aujourd'hui étaient beaucoup plus diversifiés que ne le pensaient les scientifiques», souligne le professeur Holliday.

Il a pu estimer sa taille et celle de son cerveau en analysant les marques laissées sur l'intérieur de la boîte crânienne. Le crocodile avait une tête longue de 1,52 m, pour une taille totale de 9,14 m.

Cette découverte fournit un meilleur éclairage de l'évolution des crocodiles. Cela pourrait aider à trouver de meilleurs moyens de protéger leur environnement et empêcher leur extinction, expliquent les auteurs de cette communication parue dans la revue scientifique américaine Journal PLoS-ONE (Public Library of Science).

Shieldcroc est également le dernier spécimen d'espèces de crocodiles mis au jour qui vivaient à la fin du crétacé, il y a environ 95 millions d'années. Cette période fait partie de l'ère mésozoïque (-245 à -65 millions d'années) aussi appelée «l'Âge des dinosaures», disparus il y a 65 millions d'années.

L'analyse des empreintes laissées sur le crâne par les vaisseaux sanguins a permis aux chercheurs de déterminer que le crocodile était doté d'une sorte de bouclier sur le dessus de la tête, du jamais vu chez ces animaux.

Selon le professeur Holliday, cette protubérance visait probablement à attirer les femelles et à impressionner les ennemis de «Shieldcroc». Il pouvait peut-être aussi servir de régulateur thermique pour contrôler la température dans la tête de l'animal.

Vu ces caractéristiques physiques, les chercheurs jugent improbable que le crocodile «Shieldcroc» ait combattu des dinosaures en bord de mer. Il devait plutôt passer beaucoup de temps dans l'eau en utilisant ses longues et fines mâchoires pour attraper des poissons.

Ce crocodile préhistorique attendait peut-être patiemment dans l'eau que des poissons passent à sa portée. Quand les proies étaient suffisamment proches, Shieldcroc ouvrait simplement la gueule et dévorait sa victime sans effort, éliminant ainsi le besoin de forte mâchoire.
Source:http://www.cyberpresse.ca/

Article:

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De nouveaux crocodiles fossilisés auraient pu manger des Hommes


Un crocodile potentiellement capable de manger des Hommes a été découvert en Afrique. Pas d’affolement, il a disparu depuis 2 millions d’années. Crocodylus thorbjarnarsoni pouvait mesurer jusqu’à 7,5 mètres de long et représentait donc l’un des plus grands prédateurs de son époque, lorsque les Hommes étaient bien plus petits que maintenant…

l existerait 21 espèces de crocodiliens réparties entre l’Afrique, l’Amérique, l’Asie et l’Australie. Les crocodiles marins (Crocodylus porosus) et les crocodiles du Nil (Crocodylus niloticus), les plus grandes espèces actuelles, peuvent atteindre une taille exceptionnelle de 7 mètres ; une dimension nettement inférieure aux 15 mètres que pouvaient afficher les crocodiles Sarcosuchus imperator ou Deinosuchus hatcheri il y a plusieurs millions d'années.

Christopher Brochu, de l’université de l’Iowa, vient de décrire une nouvelle espèce, Crocodylus thorbjarnarsoni, qui aurait pu atteindre 7,5 mètres de long à l’âge adulte. Elle a disparu depuis 2 millions d’années mais devait en son temps être l’un des plus gros prédateurs vivant en Afrique. Toute époque confondue, il doit s’agir du plus grand crocodile vrai, c'est-à-dire une espèce du genre Crocodylus, connu à ce jour.


Crocodylus thorbjarnarsoni (gris foncé) était bien plus grand que les crocodiles actuels (par exemple Crocodylus niloticus ; gris clair). Par comparaison, nos ancêtres de l'époque, bien plus petits que nous, ne faisaient pas le poids. La barre d'échelle représente un mètre. © Christopher Brochu


Un crocodile mangeur d’Hommes ?

Cette nouvelle espèce a été décrite dans la revue Journal of Vertebrate Paleontology (JVP) grâce à des analyses approfondies de crânes et mâchoires fossilisés conservés au Musée national du Kenya à Nairobi. Ils ont été extraits de dépôts sédimentaires, datant du Pliocène et du Pléistocène, trouvés au sein du bassin du lac Turkana. Cette espèce aurait vécu entre 2 et 4 millions d’années avant notre ère. Elle ressemble très fortement au crocodile du Nil mais en beaucoup plus grand. Petite anecdote parlante : quatre hommes ont dû unir leurs forces pour soulever l’un des crânes lors de sa découverte !

Plusieurs éléments laissent penser que nos ancêtres auraient pu constituer un met apprécié par ces reptiles, bien qu’aucune preuve n’existe. La région de Turkana est célèbre pour ses découvertes de fossiles humains vieux de plusieurs millions d’années. Or, comme tous les organismes terrestres de l’époque, nos ancêtres ou cousins éloignés avaient besoin de boire et fréquentaient donc des points d’eau… potentiellement occupés par les reptiles. Ne mesurant que 1,20 mètre de haut, ils pouvaient facilement être avalés par le prédateur. Cependant, aucun os humain portant des traces de morsures n’a été trouvé en ce lieu.

L'émergence des crocodiles du Nil difficile à dater


L’auteur n’avance pas cette hypothèse pour étayer une vision populaire du crocodile mangeur d’Hommes. Il s’appuie également sur des données récoltées pour une autre espèce de crocodiliens décrite en 2010 : Crocodylus anthropophagus. Des restes fossiles de cet animal ont été trouvés sur le site d’Olduvai Gorge en Tanzanie, à proximité de lieux où des ossements d’Homo habilis et d’Australopithecus boisei ayant vécu à la même époque ont été découverts. Comme son nom l’indique, ce reptile pouvait à l’occasion se nourrir d’Hommes puisque certains os d'hominidés portaient des marques de morsures.

L’auteur a profité de ces découvertes pour réétudier la phylogénie des Crocodoloïdés avec des critères morphologiques. Crocodylus anthropophagus et Crocodylus thorbjarnarsoni peuvent être qualifiées d'espèces sœurs. Par ailleurs, les crocodiles vrais seraient apparus il y a seulement 7 millions d’années. L’émergence de Crocodylus niloticus n’a en revanche pas pu être définie avec précision, mais une chose est certaine selon l’auteur, cette espèce serait apparue après la disparition des crocodiles géants.
Source: http://www.futura-sciences.com/fr

Article:

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Des fossiles de crocodiles vieux de 13 millions d'années découverts


«C'est une une découverte unique pour la science paléontologique», s'exclame Rodolfo Salas-Gismondi, paléontologue du Musée d'histoire naturelle de l'Université de San Marcos au Pérou. Une équipe internationale de paléontologues vient de découvrir les fossiles de sept espèces de crocodiles qui vivaient il y plus de 13 millions d'années dans une région du bassin amazonien.




En outre, «ces crocodiles sont totalement nouveaux pour la science car on ignorait que certaines espèces se nourrissaient de mollusques», relève le scientifique qui dirige depuis 2002 une équipe de paléontologues péruviens, américains et français dans la région de Loreto, dans le nord-est du Pérou.
«Tout un écosystème» disparu au moment de la formation du fleuve Amazone

Les résultats de ces découvertes viennent d'être publiés dans le revue Proceedings de la Royal Society. Salas-Gismondi précise que parmi les restes fossilisés, l'équipe a découvert ceux d'un caïman long de 2 mètres dont le museau en forme de pelle lui permettait de dénicher les mollusques des fonds vaseux de l'Amazonie. Les chercheurs ont dû attendre la saison sèche, les mois de juillet et août, lorsque le niveau des eaux baisse d'une dizaine de mètres pour explorer les formations rocheuses le long des berges où se trouvaient les fossiles.

«Ce qui est intéressant à propos de cette étude, c'est que nous avons identifié une étape dans l'histoire de l'Amazonie et ses formes de vie», ajoute le scientifique, «il y a des milliers d'années l'Amazonie n'était pas comme aujourd'hui, il y avait des marécages et des lacs. La forêt était fragmentée par des lacs, tout cet écosystème a disparu au moment de la formation du fleuve Amazone.» En 2011, une expédition menée par des paléontologues péruviens et un scientifique autrichien Klaus Hönninger avait découvert dans la région de Loreto les restes fossilisés d'un crocodile géant datant de 20 millions d'années.
Source: http://www.20minutes.fr/planete/1550847-20150227-fossiles-crocodiles-vieux-13-millions-annees-decouverts

Article:
http://rspb.royalsocietypublishing.org/content/282/1804/20142490

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Le «boucher de Caroline», l'ancêtre des crocodiles, mesurait près de 3 mètres




Avant les dinosaures, Carnufex carolinensis chassait debout et se nourrissait de mammifères.


Des paléontologues viennent de découvrir un des plus anciens cousins des crocodiles.

Il y a environ 230 millions d'années dans l'actuelle Caroline du Nord aux Etats-Unis, on pouvait en effet rencontrer des reptiles de 2,75 mètres de long qui marchaient sur deux pattes et se nourrissaient de mammifères, rapporte The Verge.

Les chercheurs, qui ont publié leurs résultats dans la revue Scientific Reports, ont affectueusement baptisé cette créature le «Boucher de Caroline», ou Carnufex carolinensis. Le fossile de l'animal avait été découvert il y a dix ans en Caroline du Nord, mais les os n'avaient pas été analysés jusqu'ici.

«C'est un des plus vieux et des plus gros membres des crocodylomorphes –le groupe auquel appartiennent aussi les crocodiles– que nous ayions jamais vu. Sa taille était vraiment surprenante», a expliqué au Washington Post la paléontologue Lindsay Zanno, de la North Carolina State University.

Ce crocodile géant a vécu pendant la période du Trias, avant l'ère des dinosaures, et était donc en son temps le prédateur dominant, avant de disparaître avec l'arrivée des dinosaures. Seuls ses cousins plus petits ont survécu: au temps des dinosaures, ils ont endossé le rôle de charognards.
Source: http://www.slate.fr/story/99277/ancetre-crocodile-boucher-caroline

Article:
http://www.nature.com/srep/2015/150319/srep09276/full/srep09276.html

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