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Geochelone (Centrochelys) sulcata

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Sénégal : protection des tortues géantes en voie de disparition


"Djim" traîne majestueusement ses 100 kg dans les enclos du "Village des tortues de Noflaye", sis à 40 km au nord-est de Dakar. Elle impressionne par sa taille parmi ses 200 congénères dans cet eldorado des chéloniens entretenus par un groupe de jeunes naturalistes sénégalais et des volontaires venus de loin.

"La tortue géante sillonnée (du nom scientifique : Geochelone sulcata) est la plus grosse tortue continentale du monde. Commune au début du siècle dernier, elle se fait rare aujourd’hui. Nous sommes là pour la sauver, la protéger et la perpétuer", affirme à Xinhua Benoit Diatta, chef du village, véritable centre de repeuplement de cette espèce animale.

En effet, ce type de chélonien ne craint presque rien dans la nature grâce à sa corpulence et surtout à la solidité de sa caparace. Mêmes les animaux féroces comme le tigre et le léopard ne sont pas une menace pour lui. "Le véritable prédateur, c’est l’homme, parce qu’on capture et tue la tortue gérante pour sa caparace, excellente matière pour fabriquer des objets d’art, et aussi pour sa chair dont le prix flambe", déplore M. Diatta.

Ce biologiste de 35 ans s’acharne à protéger cette race aminale menacée de disparition, dans la Réserve botanique de Noflaye savamment aménagée pour accueillir de nombreuses tortues adultes rapatriées d’Europe ou redonnées par des particuliers. Les chéloniers se la coulent douce dans ce petit paradis et perpétuent leur lignée. Lorsque leurs rejetons ont l’âge de 13 à 15 ans pour un poids de 10 kg environ, ils rejoindront la grande nature, dans les réserves nationales du nord du Sénégal.

Les zones de reproduction, de couveuses, de "nurseries", de soins sanitaires et d’alimentation sont soigneusement entretenues, offrant tout le confort nécessaire à la vie des tortues. Les visiteurs peuvent ainsi assister aux accouplements, au nourrissage et même à l’éclosion de tortues bébés. Par les explications du guide et les panneaux de présentation, ils acquièrent des connaissances sur les différentes étapes de la vie des chéloniens.

Pour ne citer que quelques exemples, la tortue mâle a un plastron facilitant l’accouplement qui risque de la faire tomber sur le dos, position de la mort pour ce mastodonte qui, ne pouvant pas se retourner sans aide, s’étouffe sous la pression de ses propres organes sur les poumons situés près de la colonne vertébrale. La femelle, au contraire, a un "ventre" tout à fait plat.

Les oeufs de tortue, enfouies dans du sable, éclosent au bout de 110 jours. Mais la température ambiante détermine le sexe des petites. Si la température dépasse les 28 degrés dans les couveuses, les nouveaux-nés sont des mâles et en-dessous, on ne trouvera que des femelles.

Créé en 2001 avec le soutien du gérer, le village des tortues de Noflaye collabore également avec certaines organisations internationales dont le Village des Tortues de Gonfaron, en France.

Nicola Pigaux et Roselene Pierrefixe, un couple de jeunes volontaires français, arrivés à Noflaye depuis 4 jours, confient au micro de Xinhua que leur séjour d’un mois dans ce centre de protection des tortues leur permettra d’apprendre les connaissances théoriques et pratiques liées à leurs études sur l’environnement et de prendre contact avec la réalité en s’occupant des "locataires" de ce village exotique.
Source: http://www.afriscoop.net/journal/spip.php?article1233

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C'est vraiment un super programme que de préserver ces tortues.

A voir aussi la lutte contre le braconnage, car garder 15ans une tortue pour la relacher dans son milieu et qu'elle se fasse éventrer...

Sinon avec ses 100 kilos, elle doit bien etre un des plus gros reptiles, si ce n'est le plus gros?

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a ben administrator c'est pas une sulcata ta tortuls sur la photo ton titre est fffffoooo...
Une sulcata vie sur le continent d'afrique et elle n'est pas en voie de disparition...
Sur ta photo c'est une Geochelone gigantea .http://fr.wikipedia.org/wiki/Tortue_g%C3%A9ante_des_Galapagos
CENTROCHELYS SULCATA
http://www.dinosoria.com/tortue_sillonnee.htm
voilou

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calisto a écrit:
a ben administrator c'est pas une sulcata ta tortuls sur la photo ton titre est fffffoooo...
Une sulcata vie sur le continent d'afrique et elle n'est pas en voie de disparition...
Sur ta photo c'est une Geochelone gigantea .http://fr.wikipedia.org/wiki/Tortue_g%C3%A9ante_des_Galapagos
CENTROCHELYS SULCATA
http://www.dinosoria.com/tortue_sillonnee.htm
voilou


Je n'ai fait que reprendre l'article EmbarassedEmbarassed
Je mettrai une photo adaptée à l'article...

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la photo est bonne c'est ton titre qui est pas bon il te faut mettre Geochelone gigantea

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calisto a écrit:
la photo est bonne c'est ton titre qui est pas bon il te faut mettre Geochelone gigantea


Dans l'article original, il parle de Geochelone sulcata scratch

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ben désolé mais les sulcata font pas 100 KG c'est trés rare et la photo c'est une gigantea et elles sont pas en voie de disparition .Sur la photo c'est une gigentea.
Aprés le début du texte est faut le milieu et la fin c'est bon donc y a quand même un beau mélange ...
Si c'est bien de la sulcata qu'il parle le titre est ok pas le début de l'article ,le milieu et la fin ok.La photo non ;

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calisto a écrit:
ben désolé mais les sulcata font pas 100 KG c'est trés rare et la photo c'est une gigantea et elles sont pas en voie de disparition .Sur la photo c'est une gigentea.
Aprés le début du texte est faut le milieu et la fin c'est bon donc y a quand même un beau mélange ...
Si c'est bien de la sulcata qu'il parle le titre est ok pas le début de l'article ,le milieu et la fin ok.La photo non ;


Je pense que l'article parle bien de "sulcata", mais qu'il y a des erreurs "journalistiques".

Voici ce que j'ai relevé sur le lien que tu as mis sur les "sulcata".

"La tortue sillonnée, également appelée tortue de savane (Geochelone sulcata), est la plus grosse tortue terrestre après la tortue géante des Galápagos et la tortue géante des Seychelles. La tortue sillonnée peut atteindre un poids de 100 kg."

Si le journaliste est tombé sur ce lien, il n'a pas dû aller chercher plus loin...

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Réintroduction des tortues dans la réserve de Katané : Le lâcher ou la fin d’un long processus


Ce sont, cette année, douze tortues qui sont lâchées dans la réserve de Katané à l’Ouest de Ranérou. Une manière pour le Parc national de reconstituer cette faune qui faisait la fierté du Ferlo.

Douze tortues élevées dans le village de Noflaye, située à 35 km de Dakar ont été transférées dans la réserve de Katané, dans le département de Ranérou. Un programme de conservation de cette espèce a été lancé en 1993 afin de recueillir des tortues dans un parc dans le but de faire reproduire l’espèce pour pouvoir à long terme faire des lâchers dans la nature. Les tortues sillonnées ou tortues de savanes, l’une des plus grosses tortues continentales, sont aujourd’hui considérées comme la troisième plus grosse espèce de tortue terrestre. On la trouve sur toute la bande sahélienne.

Autrefois commune au Sénégal, la tortue sillonnée est aujourd’hui en voie de disparition. Outre les animaux dont les hyènes et les chacals, l’homme reste la plus grande menace pour les tortues. Les spécimens sont chassés pour leur chair. Au Sénégal, la tortue sillonnée est aussi convoitée pour diverses raisons : certains la cherchent parce qu’elle porte bonheur, d’autres parce que amenant la longévité, la fécondité. Pour beaucoup la tortue soigne l’asthme. Il y a des menaces liées au surpâturage et à l’avancée de l’homme. Au Sénégal, on trouve plus de tortues dans les maisons que dans la forêt.

Nous sommes un jour de vendredi, les tortues sont chargées dans des véhicules. Le groupe devait regagner Ranérou le même jour. Les spécimens sont mis dans les boîtes en bois jusqu’au site. Le groupe s’est arrêté à Linguère pour permettre aux bêtes de souffler. Le lendemain soir, nous voilà arrivés dans le nouveau département de Matam, Ranérou, où se trouve le village des tortues. Une séance de sensibilisation et d’exhibition devant les populations de Ranérou, notamment les enfants est aussitôt organisée. Il fallait permettre un contact entre les populations et les animaux. Toute la soirée était réservée à cette séance. Le lendemain matin, des antennes ont été posées sur toutes les tortues pour un suivi dans la réserve de Katané.

Le dimanche matin, accompagnée des officiels du département dont le préfet, la délégation dirigée par les parcs nationaux a pris la direction de l’enclos de Katané. Sur place, les populations attendaient. Katané est un petit village peul de quelques cases où vivent des éleveurs. L’architecture des cases et la disposition des maisons renvoient exactement au mode de vie des populations. Ici, hommes et animaux sauvages se côtoient sans se gêner. Le village est divisé en deux entités. A gauche, les habitations constituées de cases rondes et d’enclos des ruminants. Un peu plus loin des champs familiaux en jachère, vastes et déserts, recouverts de crottes de vaches, attendent d’être cultivés. Malgré les premières pluies tombées il y a deux jours, les éleveurs n’ont pas encore travaillé la terre. L’enclos de Katané est une véritable forêt ‘artificielle’ au cœur de la savane. Long de 700 ha, la réserve comprend quatre parties : deux en acclimatation et deux en observation. ‘Le fait que nous ayons clôturé cette localité limite l’accès aux populations et aux troupeaux à la recherche de pâturage. Le résultat est concluant : nous avons aujourd’hui une régénération naturelle. Il y a une zone accessible aux populations afin qu’elles puissent se ravitailler en bois, fruits, etc.’ déclare Kalidou Diédhiou, chef de secteur des parcs nationaux.

L’épreuve du lâcher

La sensibilisation sur l’importance de la réserve a permis une large communion entre les populations et techniciens du parc national et des Eaux et Forêts. Puis c’est le lâcher.

Le lâcher se fait dans deux endroits différents. Dix grosses tortues sont relâchées dans le premier endroit près de la grande mare. Les dix sont sorties de leur caisse avant d’être posées sur terre. Après des séances de photos, les tortues sont libres. Une dizaine de minutes plus tard, les tortues se sont fondues dans la nature. Un tour dans la forêt a permis à l’équipe scientifique de trouver, à l’aide des antennes, certaines tortues. Puis nous sommes allés à la recherche d’anciennes tortues relâchées en 2006, sur le même endroit. Un gros trou, appelé terrier sert de refuge aux tortues pendant les périodes de chaleur. ‘Les tortues vivent individuellement pendant sept mois au fond des terriers sans manger ni boire. Elles quittent les terriers pendant les premières pluies pour manger et doubler leur poids. Les femelles continuent de manger, tournent, se battent et s’accouplent. Et cela va durer jusqu’en mi-Octobre. Les pontes ont généralement lieu en Novembre’, clame Antoine Cadi, docteur en écologie. En effet selon, les explications des scientifiques, la tortue sillonnée vit dans les régions où le climat est rude. Pendant l’été, elle résiste à de fortes chaleurs et l’hiver aux nuits très froides. Pour se protéger de la chaleur, les tortues font des trous de 4 à 5 mètres de long pour une profondeur de 1,5 mètre où elles peuvent trouver l’humidité nécessaire pour survivre. Leur alimentation est constituée de plantes, de racines et de charognes.

Plus loin dans le parc, un second lâcher est aussi effectué. Les deux petites tortues sont posées à côté d’une mare d’eau. Profitant de la liberté, elles ont glissé entre les branches pour disparaître.Sur le chemin, d’autres animaux qui sont également lâchés dans l’enclos ont fini de se démultiplier. Les populations du parc sont estimées à 110 bêtes. On y retrouve des Oryx, trois sortes de gazelles, des tortues.
Source: http://www.walf.sn/societe/suite.php?rub=4&id_art=73492

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