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Xenopus tropicalis

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La grenouille et l'homme cousins génétiques


la revue Science publie le premier génome d'amphibien séquencé. Il s'agit de la grenouille Xenopus tropicalis. Cet animal est un modèle de laboratoire très étudié.


Têtard de Xenopus tropicalis


L'analyse de son génome montre d'importantes similitudes avec le notre. Ainsi près de 80% des gènes connus pour être associés à des maladies chez l'homme ont un équivalent chez Xenopus tropicalis.

Cette étude a été conduite par une équipe internationale de près de 50 scientifiques de différents pays (Etats-Unis, Japon, Royaume-Uni), avec la participation de Nicolas Pollet (Cnrs, Génopole d'Evry, équipe d'épigénomique). Cette équipe est conduite par Uffe Hellsten du Joint Genome Institute à Walnut Creeket (Californie), financé par le ministère de l'Energie (eh oui, aux Etats-Unis, le DOE finance la génétique...


(Xenopus tropicalis à gauche et Xenopus leavis à droite)


On n'est plus aux débuts de la génomique, lorsque les équipes se contentaient d'un séquençage "brut de fonderie" comme premier travail. Cet article montre donc les résultats de plusieurs analyses et comparaisons du génome de Xenopus tropicalis (photo à gauche, Xenopus tropicalis à gauche et Xenopus leavis à droite), composé d'environ 20.000 gènes, avec d'autres génomes connus. Outre les similitudes avec 1700 gènes humains liés aux maladies, on apprend que la structure du génome de cette grenouille présente des similarités remarquables avec le notre ou celui... de la poule. Des régions apparaissent où les gènes sont disposés dans le même ordre que chez nous ou ce volatile, phénomène connu sous le nom de «synténie conservée». Ces régions communes correspondent aux fragments d’un génome vieux de 360 millions d’années, celui du dernier ancêtre commun à tous les mammifères, oiseaux, amphibiens et dinosaures ayant existé sur la Terre.

Les grenouilles et d’autres amphibiens subissent les agressions de toxines environnementales et du changement de leur habitat. Ils sont considérés comme des organismes sentinelles en raison de leur extrême sensibilité aux polluants présents dans le milieu ou leur nourriture. L’application des méthodes de génomique pour voir la réponse des grenouilles à l’environnement pourrait aider à préserver leur diversité.
Source: http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2010/04/la-grenouille-et-lhomme-cousins-g%C3%A9n%C3%A9tiques.html

Article:
http://sciences.blogs.liberation.fr/files/xenopus-genome.pdf

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Interressent, mais cela veut dire qu'on va changer les methodes de recherche en prenant des grenouilles à la place des rats?
En tout cas merci.

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Comme s'il n'y avaient que les rats qui subissez des essais en laboratoire...
les souris, les drosophiles, les chimpanzés....

C'est vraiment étonnant de voir le nombres de gènes en comun avec certains animaux, totalement différents en apparance avec nous.

Pour l'exemple, le porc est vraiment proche de nous également, au point même qu'il nou est possible d'etre transfusé avec leur sang.

Sinon, si je parviens à trouver des Xenopus leavis de type sauvage, je pensebien me langer dans l'aventure...
Qu'est ce que j'aime les grosses bébettes moches moi.

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