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Euscorpius flavicauda

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Euscorpius flavicauda en Suisse


Un habitant de Wavre a découvert un spécimen de ce scorpion (Euscorpius flavicauda) dans sa cuisine. Selon un conservateur du Muséum d'histoire naturelle de Neuchâtel, d'autres de ses congénères se baladent dans la nature...

«Notre chien reniflait quelque chose entre le parquet et le mur. On a d'abord cru que c'était une grosse araignée», se souvient Jean-Jacques Masson. Lorsque les présentations animales virent à la course-poursuite, l'habitant de Wavre n'en croit pas ses yeux. «Un scorpion galopait dans la cuisine!» L'homme enferme la bête dans un bocal. Avant de décrocher le combiné pour en savoir plus sur sa découverte. «Que fait cet engin-là dans la région?»...

Au bout du fil, Blaise Mulhauser, conservateur au Muséum d'histoire naturelle de Neuchâtel. L'engin en question s'appelle Euscorpius flavicauda. Scorpion noir à queue jaune, pour les moins intimes. Et le spécimen de trois centimètres n'est pas le seul à balader ses huit pattes en terre neuchâteloise. «Des scorpions de cette espèce ont été observés dans la région depuis 1940», explique Blaise Mulhauser. «Contrairement à la mygale, les cas sont trop nombreux pour suivre uniquement la thèse de l'animal échappé d'un terrarium. On pense plutôt que ces scorpions ont voyagé dans des pots de fleurs, par exemple, et se sont acclimatés.»



Algérie, Corse, sud de la France... Ce scorpion prolifère d'habitude sous des cieux plus cléments. «Le réchauffement climatique a sans doute facilité l'installation de colonies. Environ un spécimen par année est signalé, le plus souvent à Serrières et à la Coudre», note le biologiste. «Ce scorpion, qui ne perturbe pas nos écosystèmes aime les lieux rocailleux et exposés au soleil».

Si le venin qui sort de sa queue jaune neutralise grillons et petites grenouilles, il ne fait que l'effet d'une piqûre de guêpe sur un humain. Sauf si on est allergique. «C'est pourquoi il vaut mieux appeler les urgences si ça arrive, sans paniquer», prévient Blaise Mulhauser.

Le spécimen de Wavre vit désormais au Muséum d'histoire naturelle de Neuchâtel. Année de la biodiversité oblige, l'institution a lancé un grand inventaire des espèces qui vivent à Neuchâtel. «Les gens qui en trouvent chez eux peuvent nous les apporter dans un bocal à couvercle troué. Si le scorpion est découvert dans la nature, c'est mieux de le laisser tranquille, une photographie suffit.»
Source: http://www.arcinfo.ch/journal/region/neuchatel-littoral/article/270524/un_scorpion_sauvage_a_wavre_cest_possible.html

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nous on nous taperait sur les doigts pour maintenir des animaux locaux mais le muséum lui ... il peut ! pfff

Puis au lieu de penser au réchauffement climatique de suite, moi je penserai plutôt aux gens qui les relachent ou bien les scorpions ramenés dans les bagages qui arrivent clandestinement clin oeil

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Moi j'en ai plein chez ma mère des comme ça =D
La dernière fois, j'ai failli mettre la main dessus

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deja vu en provence ........et en ardeche

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et d ailleurs en y réfléchissant, il y a eu (il y a qq années bien sur) une personne du côté de wavre qui avait découvert des scorpions Euscorpius dans leur bagage en rentrant de vacances ! ca avait fait toute une histoire (mon dieu des scorpions Surprised ) dans les journaux clin oeil

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J'en trouvais régulièrement quand j'habitais dans le sud.

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Invité
Ne serait-il pas plus un Euscorpius Italicus qu'un Euscorpius flavicaudis

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