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Pediculus humanus

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Séquençage du génome du pou du corps humain


Une équipe internationale de chercheurs a séquencé le génome du pou du corps humain, compagnon inséparable de l'homme depuis des millions d'années, selon leurs travaux parus lundi aux Etats-Unis.

Cet accomplissement apporte de nouveaux éclairages sur la biologie humaine, sur celle de ce petit insecte, ainsi que sur leur évolution respective.

Les auteurs de cette étude ont également séquencé le génome d'une bactérie vivant dans le corps du pou appelée Candidatus Riesia pedicullicola.

Le pou, qui prolifère quand l'hygiène corporelle est défaillante, peut aussi transmettre aux humains des pathogènes comme le Rockettsia prowazekii, responsable d'épidémie de typhus et le Borrelia recurrentis à l'origine de la borréliose (fièvre récurrente).

Le génome du pou est le plus petit connu d'un insecte, soulignent les chercheurs dont les travaux paraissent dans les Annales de l'Académie Nationale des Sciences datées du 21 juin.

Ce parasite de 2 à 3 millimètre de long est totalement dépendant des humains pour sa survie et disparaîtrait de la surface de la Terre s'il en était séparé trop longtemps, expliquent-ils.

Le pou a un mode de vie "très simple: il vit dans vos cheveux ou dans vos vêtements et se nourrit exclusivement de sang", relève dans un communiqué Barry Pittendrigh, professeur d'entomologie à l'Université d'Illinois (nord), qui a coordonné l'équipe internationale de recherche.

La simplicité de ce mode de vie se reflète dans son génome comme le montre le nombre réduit de gènes de détection ou de réaction à l'environnement.

Le séquençage révèle un nombre nettement moindre de récepteurs pour le goût et les odeurs comparativement aux autres insectes.

Le corps du pou compte également "le plus petit nombre d'enzymes de désintoxication observés dans n'importe quel autre insecte", indique John Clark, un chercheur de l'Université du Massachusetts, co-auteur de l'étude.

Ce nombre réduit d'enzymes de désintoxication rend l'organisme du pou potentiellement prometteur pour l'étude de la résistance aux insecticides et d'autres mécanismes de défense, observe Barry Pittendrigh.
Source: http://www.lesechos.fr/depeches/science-environnement/afp_00261842.htm?xtor=RSS-2094

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