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Azteca andreae

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Effet « Velcro®️ » chez des fourmis guyanaises


En Guyane, la symbiose entre les fourmis du genre Azteca et l'arbre Cecropia (ou bois canon) est fréquente. Etonnante découverte : une espèce de fourmi (Azteca andreae) utilise le principe du « Velcro®️ » pour s'agripper fermement aux feuilles du Cecropia et pouvoir ainsi capturer de très grosses proies.


Le Cecropia, arbre emblématique de Guyane aussi appelé bois canon, a développé une relation symbiotique avec les fourmis arboricoles du genre Azteca. Le Cecropia fournit le logement (au niveau des tiges creuses) ainsi qu'une partie de la nourriture à ces petites fourmis qui, en retour, protègent l'arbre des envahisseurs.

L'équipe d'Alain Dejean du laboratoire Ecologie des forêts de Guyane (ECOFOG, CNRS/Université Antilles-Guyane/INRA/AgroParisTech), en collaboration avec des chercheurs de Clermont-Ferrand, Toulouse(1) et de la station biologique de Doñana en Espagne, s'intéresse tout particulièrement aux interactions entre le Cecropia obtusa et une espèce d'Azteca récemment décrite en Guyane française : Azteca andreae. Les fourmis de cette espèce ne se nourrissent pas à partir de corps nourriciers fournis par l'arbre en plus du logement, mais ont mis au point une stratégie de chasse reposant sur une organisation sociale très élaborée.

Les ouvrières se postent côte à côte sous la bordure des feuilles de l'arbre et attendent dans cette position d'éventuelles proies qui viendraient se poser pour trouver un abri ou attaquer les feuilles de l'arbre. Les scientifiques ont découvert que, dans cette position, les fourmis s'agrippent solidement aux feuilles grâce au principe du « Velcro®️ » . En effet, la face inférieure des feuilles présente une ramification de longs poils qui constitue la partie «velours» sur laquelle s'accrochent les griffes des ouvrières formant la partie «crochets». Grâce à ce principe « Velcro®️ », une fourmi peut maintenir jusqu'à plus de 5 000 fois son poids. Un groupe d'ouvrières peut capturer de très grosses proies, la plus grosse rencontrée étant un criquet de 18,61 g soit 13 350 fois le poids d'une ouvrière.
Source: http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1926.htm


Un sphinx capturé par une aile sur un lobe de feuille,
on voit des ouvrières en position de chasse sur la droite de la photo. © ECOFOG



Cette photo représente des ouvrières en chasse sous une jeune feuille.
Une guêpe noire a été capturée et est écartelée au centre du lobe de la feuille. © ECOFOG



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