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jimmy07

Le boomslang (Dispholidus typus)

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Je suis tombé sur une fiche de BOOMSLANG un peu par hasard de mes recherches matinales,

Alors que la plupart des membres de la famille des Colubridae qui sont considérés comme venimeux sont pratiquement inoffensifs pour les humains, car ils ont de petites glandes à venin, relativement peu de venin, ou leur venin est inefficace chez l'homme, les boomslangs sont une exception notable disposant d'un venin très puissant qu'ils inoculent par l'intermédiaire de grands crocs situés à l'arrière de la mâchoire. Le venin des boomslangs est essentiellement une hémotoxine. Il inhibe le processus de coagulation du sang et la victime meurt à la suite de saignements internes et externes. D'autres signes et symptômes sont les suivants: maux de tête, nausées, somnolence et troubles mentaux. Parce que le venin est lent à agir, les symptômes peuvent ne se manifester que plusieurs heures après la morsure. Cela donne le temps de se procurer le sérum mais cela peut conduire les victimes à sous-estimer la gravité de la morsure. La victime peut aussi se sentir mieux quelques heures après et immédiatement avant le décès va perdre du sang par tous les orifices de son corps.


Un boomslang adulte a 4 à 8 mg de venin. Cinq milligrammes suffisent à tuer un homme.

En 1957, l'herpétologiste bien connu Karl Schmidt est décédé après avoir été mordu par un boomslang. D.S. Chapman affirme que, entre 1919 et 1962 il y a eu huit graves morsures par des boomslangs, dont deux ont été mortelles. La société South African Vaccine Producers([1]) (l'ancien Institut sud-africain de recherche médicale) fabrique un sérum monovalent contre les morsures de boomslangs.

Les boomslangs sont des serpents timides qui ne mordent généralement que lorsque les gens tentent de les manipuler, de les capturer ou de les tuer.

Reproduction

Les boomslangs sont ovipares. Les oeufs ont une assez longue période d'incubation. Les petits sont gris-bleu. Ils atteignent leur coloration adulte après plusieurs années

La femelle pond jusqu'à 24 oeufs. Les jeunes de 30 cm, vert émeraude

Le boomslang est également agile au sol mais, à terre, on rencontre surtout des femelles qui cherchent un endroit pour pondre leurs œufs.

Le boomslang a peu d’ennemis à part ses congénères car cette espèce est cannibale. Les jeunes boomslangs sont la proie d’autres serpents arboricoles comme le serpent-oiseau (Thelotornis kirtlandi).


Source Reptilang / TERRANOVA

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dommage que sur cette fiche "tres complete" sur le boomslang, on n'y voit nulle part écrit le nom scientifique de cette espece...
hein?
non?
allez, je ne la mentionne pas parce que je ne veux pas peter ma frime! pis en plus, le la connais pas Rolling Eyesstudy
parce que "la culture, c'est comme la confiture" hein... Rolling Eyes

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C'est vrai ! Tu as totallement raison
Alors nous allons compléter cette fiche trop incomplète!

Le BOOMSLANG : C'est un Dispholidus typus, espèce monotypique du genre des Colubridae, de la famille des Boiginae. C'est l'un des serpents opistoglyphes le plus connus d'Afrique.
A savoir que le boomslang de l'afrikaans qui signifie "serpent des arbres".

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et que comme l'afrikaans vient du néerlandais ça ne se prononce pas boumslangue mais bôômslang (le "an" n'est pas une diphtongue donc ça se prononce a - ng)
boom => arbre et slang => serpent




Ah m*** ma confiture ^^

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gaeldr a écrit:
et que comme l'afrikaans vient du néerlandais ça ne se prononce pas boumslangue mais bôômslang (le "an" n'est pas une diphtongue donc ça se prononce a - ng)
boom => arbre et slang => serpent




Ah m*** ma confiture ^^


Joli! Basketball

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jimmy a écrit:
Le BOOMSLANG : C'est un Dispholidus typus, espèce monotypique du genre des Colubridae, de la famille des Boiginae. C'est l'un des serpents opistoglyphes le plus connus d'Afrique.
A savoir que le boomslang de l'afrikaans qui signifie "serpent des arbres".


La sous-famille des boiginae n'est plus reconnue.
Cette sous-famille, de la famille des Colubridae, comprenait que des genres qui possédaient une denture opistoglyphe.
Une fois reconnue comme non valide, les genres placés dans la sous-famille des Boiginae se sont retrouvés dispersés dans d'autres familles ou sous-familles.

La discussion sur les sous-espèces du Dispholidus typus est toujours ouverte. Pour certains auteurs, Dispholidus typus possède trois sous-espèces [Dispholidus typus typus (Smith, 1828), Dispholidus typus kivuensis Laurent, 1955, Dispholidus typus punctatus Laurent, 1955], pour d'autres, Dispholidus typus est monotypique.

Le nom de "boomslang" est rentré dans le langage courant, mais le nom commun historique en français est "bucéphale", en raison de son nom Bucephalus typus qui lui a été donné lors de sa première description par Smith en 1828.






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Spécimens noirs originaire de Tanzanie



Un nouveau-né encore dans l'oeuf


Photo pour illustration. Source: google

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ouuuuuh les gentilles petites cochonneries .......!

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tain, le mien était bien moche en regard de ceux que je peux voir ici!!
les spécimens de tanzanie sont supoer vachement beaux!!
pour info (je ne peux me baser réellement que sur un seul spécimen) il a une réputation assez usurpée la pauvre petit
c'est un serpent essentiellement craintif qui ne cherche pas à mordre mais plutot à fuir (comme les mambas parait il)
le mien était un spécimen sauvage tres craintif mais qui était bien acclimaté
le serpent le plus rapide que j'ai jamais eu
c'est de lui que m'est vene la comparaison du "spaghetto sur la cuillere en bois"
sur les crochet, c'est exactement ça
le serpent glisse sur les crochets comme un spaghetto (un spaghetto, des spaghetti attention, culture-confiture) lors de la cuisson
le bruit sur les crochets de manipulation est comparable à un bruit de fermeture éclair...

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boomslang a écrit:
le bruit sur les crochets de manipulation est comparable à un bruit de fermeture éclair...


Ah ouais, je n'aurais pas imaginée ça comme ça !! Shocked

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Boomslang a écrit:
le serpent le plus rapide que j'ai jamais eu
c'est de lui que m'est vene la comparaison du "spaghetto sur la cuillere en bois"
sur les crochet, c'est exactement ça
le serpent glisse sur les crochets comme un spaghetto (un spaghetto, des spaghetti attention, culture-confiture) lors de la cuisson
le bruit sur les crochets de manipulation est comparable à un bruit de fermeture éclair...




tres rassurant ......ideal pour un debutant en venom donc.....

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Baaz a écrit:
Boomslang a écrit:
le serpent le plus rapide que j'ai jamais eu
c'est de lui que m'est vene la comparaison du "spaghetto sur la cuillere en bois"
sur les crochet, c'est exactement ça
le serpent glisse sur les crochets comme un spaghetto (un spaghetto, des spaghetti attention, culture-confiture) lors de la cuisson
le bruit sur les crochets de manipulation est comparable à un bruit de fermeture éclair...




tres rassurant ......ideal pour un debutant en venom donc.....


Ah ben en même temps ça fait réfléchir !

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Repas d'un Dispholidus typus...


















Photos de David Jones pour illustration



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Bite from the past: new study on boomslang venom provides insights into the death of renowned herpetologist Karl Schmidt


The actual bite happened in less than a second. Dr. Karl Schmidt, an American herpetologist at the Field Museum in Chicago, had been sent a live snake to identify by his colleague, Richard Marlin Perkins (then the director of the Lincoln Park Zoo). The animal appeared to be a boomslang (Dispholidus typhus), a kind of rear-fanged African snake, but there was something a bit odd about its scales, so Schmidt and his colleagues discussed the matter as they examined the serpent. It didn’t take long for the agitated animal to decide it had had enough manhandling. “I took it from Dr. Inger without thinking of any precaution, and it promptly bit me on the fleshy lateral aspect of the first joint of the left thumb,” Schmidt wrote in his diary on September 25th, 1957. “The mouth was widely opened and the bite was made with the rear fangs only, only the right fang entering to its full length of about 3 mm.” A day later, he would be dead.

Karl Schmidt, like most herpetologists and toxinologists at the time, didn’t believe that boomslang venom was anything to worry about, in spite of peer-reviewed studies that raised alarms. So rather than seek medical attention, Schmidt took to his journal, documenting his symptoms over the next 24 hours. “4:30-5:30 strong nausea, but without vomiting, during trip to Homewood on suburban train,” he wrote. “5:30-6:30 strong chill & shaking, followed by fever of 101.7°, which did not persist (blankets and heating pad). Bleeding of mucous membranes in the mouth began about 5:30, apparently mostly from gums. 8:30 PM ate 2 pieces milk toast.”

By morning, after a fitful night filled with bloody urine and violent nausea and vomiting, Schmidt decided he was feeling better, and even called the museum to say he’d be at work that day. He stopped taking notes on his condition. But sadly, he took a sudden turn for the worse after lunch. He struggled to breathe as his wife frantically called their physician and emergency aid. Then his breathing stopped. Resuscitation attempts failed. Just before 3 PM on September 26th, 1957, when Schmidt arrived at the hospital, he was pronounced dead.

“Schmidt was a hugely respected biologist and herpetologist,” said Nick Casewell, a senior lecturer and Wellcome Trust research fellow at the Alistair Reid Venom Research Unit at the Liverpool School of Tropical Medicine. So it’s not surprising that over the decades, many have debated whether Schmidt could have lived. If he’d only sought medical attention immediately, rather than nearly a day after the bite when symptoms were dire. But would that have even saved him?

Though it’s hard to know for sure, in a new study, Casewell and his colleagues provide some answers. The researchers isolated and identified the components of boomslang venom and determined whether an antivenom similar to what would have been available to Schmidt at the time is capable of neutralizing the most devastating toxic components.

Given that Schmidt described symptoms of impaired clotting throughout his ordeal, and his autopsy revealed extensive internal bleeding, it seems likely that he died from a condition physicians call consumptive coagulopathy. And not surprisingly, the scientists found deadly toxins in the venom that are also found other deadly snake venoms that kill by corrupting the blood. “Almost certainly, the toxic components responsible for the bleeding disturbances are the snake venom metalloproteinase toxins which completely dominate the venom proteome,” explained Casewell. While their presence wasn’t unexpected, the diversity of these toxins—nineteen different forms—and their overall contribution to the venom (more than 75% of the proteins in it) were a bit surprising. “Usually this kind of diversity and abundance is only found in certain vipers,” Casewell explained.



Schmidt severely underestimated the potency of the young snake he was sent, and the hours he spent at home rather than in medical care almost certainly ensured his fate. But if he had sought a hospital immediately, could he have survived? The researchers did find that CroFab™️, a modern antivenom similar to what was available in the U.S. at the time, was able to bind much of the venom’s potent toxins even though it is made using venoms from a completely different lineage of snakes. Still, Casewell isn’t convinced. “It remains unclear whether this cross-reactivity would have translated into life-saving neutralization,” he said. But the better question is whether doctors would have even thought to use that antivenom, since it wasn’t made for snakebites from African snakes or rear-fanged ones. “Its also highly likely that Schmidt would have known that a rattlensnake antivenom was unlikely to be particularly effective against a bite by a completely distinct snake,” he noted, and therefore, he may not have instructed doctors to administer antivenom even if he had been in their care early enough for it to have possibly helped.

Today, the boomslang is considered one of Africa’s most deadly snakes, and other rear-fanged species have become respected for their potent venoms. “Schmidt’s death raised the attention of the potential toxicity of non-viper and elapid snakes to the scientific community, which resulted in a number of studies in the 60s and 70s,” said Casewell. “Of course now, building on that early work, we know that colubrid snakes like the boomslang have a venom system homologous to those medically-important vipers and elapids and share a number of similar toxins, although the glands and fangs have some distinctions meaning that very few species are capable of killing people.”

While the nature of Schmidt’s death has continued to draw fascination and speculation from venom community, his legacy extends far beyond the tale of his untimely end. As a herpetologist, he named more than 200 species and wrote more than 150 books. An avid reader, he built an impressive personal collection of scientific literature over his lifetime, and his library of over 15,000 titles lives on in the Karl P. Schmidt Memorial Herpetological Library at the Field Museum. He is a legend in the field, and continues to impact herpetology decades after his death.
Source: http://blogs.discovermagazine.com/science-sushi/2017/01/30/karl-schmidt-boomslang-venom-study/#



Article:
What killed Karl Patterson Schmidt? Combined venom gland transcriptomic, venomic and antivenomic analysis of the South African green tree snake (the boomslang), Dispholidus typus

http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0304416517300284



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