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Article paru dans la république du centre du 24 novembre 2010


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BAR-NECK a écrit:
Ah l'article est paru, ca y est !!! Smile Pas de photos d'A & M en compagnie de leur virus ?


Non, pas de photos de A & M, ils étaient absents le jour où le photographe est passé. Ils étaient en visite chez un éleveur de grosses bêtes

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ah tiens .......c est curieux .....m semble les connaitre ces trois la .....


je dis bravo ......pour une fois qu on ne passe pas pour des débiles furieux ....

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[hors sujet]Ah ben en fait vous habitez pas loin de ma belle mère[/hors sujet]

Comment tu es passée de phobique à passionnée Chance ? La cinquième couleuvre est d'où donc ? scratch

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Je ne sais pas d'où elle sort ces 5 couleuvres. Peut être que 2+2 = 5 ! (On nous aurait menti)

Je suis bien contente également que l'on ne soit pas pris pour des débiles profonds.

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Baaz a écrit:
ah tiens .......c est curieux .....m semble les connaitre ces trois la .....


je dis bravo ......pour une fois qu on ne passe pas pour des débiles furieux ....


C'est vrai que la journaliste, fort sympathique et bien jolie, ne nous a pas fait passer pour des débiles, elle a bien respecté ce qu'on a dit. Sympa.


flaac a écrit:
[hors sujet]Ah ben en fait vous habitez pas loin de ma belle mère[/hors sujet]

Comment tu es passée de phobique à passionnée Chance ? La cinquième couleuvre est d'où donc ? scratch


Oui, il y a 15 ans, il ne fallait pas du tout me parler ni serpent, araignée, lézards ...rats, souris ....
Une phobie dingue !
Quand je voyais un film avec des serpents, j'en devenais dingue.
Et puis, j'ai fait la connaissance d'Askook et au bout de 2 ans ou moins je ne sais plus, j'ai vaincu cette phobie maladive.
Maintenant, c'est l'inverse, je n'ai plus peur de rien, c'est peut-être pire encore.

Comme quoi on peut guérir de toute phobie !

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Chez vos voisins, c'est la jungle


Les animaux sauvages, en particulier les reptiles, oiseaux et insectes, captifs doivent être déclarés tant par les éleveurs que par les particuliers. Nul n'est censé ignorer la règlementation, mais beaucoup la contournent. N'y a-t-il pas un boa chez votre voisin ? Mystère.

Une « sale bête ».?Et un propriétaire dépassé par les événements. Voici quelques jours, sur un site de petites annonces, un Audois donnait sa tortue-alligator, un animal dangereux et vorace qui, normalement, n'a rien à faire ici. «Devenue trop grosse et trop gourmande.» C'est pour ces raisons que le donneur justifiait le fait de se débarrasser de la bestiole à la mine patibulaire et qu'il détenait en toute illégalité. Ces annonces là, elles sont légion sur internet. Du côté de Limoux, un homme vend un boa constrictor dont il n'a «pas le temps de s'occuper», par exemple.?Un adorable spécimen de plus de deux mètres, vendu pour la modique somme de 150 €... Ces annonces, les services de la direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des population (DDCSPP) les passent au peigne fin. Car en matière de faune sauvage captive, qu'il s'agisse d'oiseaux exotiques, de reptiles ou d'insecte, l'on ne fait pas n'importe quoi. Tous, en effet, doivent faire l'objet d'une déclaration administrative établie en bonne et due forme. Et surtout, ne doivent pas tomber entre n'importe quelles mains.

Travail de surveillance

Selon un fonctionnaire, ce travail de surveillance qui implique à la fois la DDCSPP, les offices des forêts et de la chasse, et la douane révèle assez peu de trafic dans le département. En revanche, chacun a conscience que de nombreux propriétaires d'animaux ne sont pas en règle. Dans le département, 51 personnes sont titulaires d'un certificat de capacité pour la détention et l'élevage professionnel d'animaux sauvages. En outre, 28 établissements font l'objet d'une « autorisation d'ouverture » permettant de recevoir le public, ou de faire commerce des animaux. Ce ne sont évidemment pas ces éleveurs aguerris et accrédités qui font débat, mais plutôt les particuliers et leurs élevages dits « d'agrément' ». 97 personnes seulement disposent d'une autorisation de détention d'animaux d'espèces non domestiques. Il s'agit, pour l'essentiel, d'éleveurs de tortues terrestres et de psittacidés donc de perroquets. Malgré la volonté des services et du ministère de l'Environnement, il n'existe par un recensement précis des spécimens présents dans le département, d'autant plus qu'ils sont souvent importés, d'Espagne notamment, et ne sont pas déclarés. Selon un agent de la DDCSPP, en cas de découverte, les conditions d'élevage sont vérifiées, tout comme la bonne foi du détenteur. Ne sont sanctionnés que les trafics flagrants. Pour les particuliers, une mise en règle suffit. « Notre travail consiste surtout à protéger les espèces, l'environnement et les hommes. On connait pas exemple l'impact de la présence des tortues de Floride dans nos eaux, ou encore les menaces qui pèsent sur certaines espèces d'oiseaux, dont il faut strictement encadrer l'élevage et la circulation », explique un fonctionnaire. Et de reconnaître que des efforts d'information, en direction de la population et en partenariat avec les vendeurs sont à faire.

où déclarer ?

La demande d'autorisation de détention d'animaux d'espèces non domestiques n'est pas, en soi, très compliquée... Encore faut-il trouver le bon interlocuteur pour vous diriger vers le bon service. La méthode la plus simple consiste à télécharger le formulaire cerfa n°12447*01 sur le site du ministère de l'écologie et du développement durable ou de vous le procurer auprès de la DDCSPP à la Cité Administrative. Si le dossier est complet, c'est la préfecture qui délivrera le certificat de capacité. Puis, un suivi régulier des conditions d'élevage peut intervenir, selon les espèces. Ces démarches sont gratuites.
Source: http://www.ladepeche.fr/article/2011/03/14/1034481-Chez-vos-voisins-c-est-la-jungle.html

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Mouais.. je suis plutot mitigé sur cet article...

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Serpents, scorpions, araignées: Faut-il en avoir peur ?


Ils sont, pour beaucoup d’entre nous, la terreur de l’été. Rampant et s’infiltrant par surprise, ces animaux venimeux sont-ils dangereux ? Notre enquêtrice a bravé son effroi et interviewé des spécialistes.

« Si c’est pour écrire les trucs angoissants habituels, mieux vaut arrêter là. » Il était souriant, il ne l’est plus. Ivan Ineich, chercheur au Muséum national d’histoire naturelle, erpétologiste passionné, veut bien décrire les espèces de serpents qui vivent en France. Il refuse d’abonder dans les poncifs qui nourrissent les terreurs. « Il n’y a qu’une cinquantaine de morsures en France par an, à peine cinq graves, une au maximum tous les deux ans qui soit mortelle! » En somme, cet été, on aurait plus de risques de rendre l’âme en croisant une mâchoire de pitbull, un alcoolo au volant ou une balle perdue. Notre amoureux des reptiles se bat contre nos a priori et nos phobies. « Qu’au fin fond de l’Afrique des enfants pas chaussés, à des centaines de kilomètres de tout poste de secours, leur tapent dessus, passe encore, mais nous, qui n’avons quasiment rien à craindre de nos vipères ! »

A quelques bureaux de là, la dame aux yeux verts sourit. Habituée. Et elle aussi rompue aux grimaces quand elle présente ses protégées : velues, parfois noires, peu avenantes. Christine Rollard, chercheuse aranéologue, maître de conférences du Muséum, porte ses araignées en bague, en boucles d’oreilles, en collier. Dans son bureau old style, les bestioles trônent en majesté – peluches, tasses, cartes postales, gadgets —, au milieu des vraies, dans les bocaux d’alcool à 75 degrés ou bien vivantes dans des cages vitrées. A l’automne, elle leur consacre un ouvrage et une énorme exposition. Il y a tant à dire pour les réhabiliter. Et, à défaut de les aimer, ne pas les craindre et les respecter. Ne serait-ce que pour cesser de les écraser sans raison. « On ne déplore qu’une à cinq morts par an causées par des araignées… dans le monde entier, rappelle-t-elle. Aucune en France. »
Il est l’un des grands connaisseurs français des scorpions. Max Goyffon, chercheur et professeur honoraire, nous les montre baignant dans l’alcool, la queue inerte, inoffensifs. Et d’emblée prévient : « Les scorpions n’ont pas provoqué de mort en France depuis des siècles. » Ailleurs ? « On déplore 4 000 décès par an dans le monde. Officiellement. Pas de recensements exhaustifs dans les villages africains ou asiatiques, alors vous multipliez ce bilan par quatre ou cinq. » Heureux Hexagone qui nous préserve des pires turpitudes. Quoique… Les scorpions, araignées et serpents qui villégiaturent sous nos cieux sont tous dotés de venin. Venimeux, donc.

Une vingtaine d'araignées dans nos maisons

Si, grâce à la médecine, on n’en meurt plus, reste qu’ils ont de quoi nous faire passer de sales quarts d’heure… Là encore, d’après nos trois experts, pas tant que ça. Christine Rollard prend la main : « Attention à ne pas confondre venimeux et dangereux. Les araignées, par exemple, ont du venin, mais ce n’est pas pour cela qu’elles sont dangereuses pour l’homme. Ce venin réclame de l’énergie pour sa fabrication, elles ne vont pas le gâcher en nous attaquant : elles en ont trop besoin pour tuer leurs proies ! » Parce que les araignées qui, précision, ne sont pas des insectes mais des arachnides, ont des mœurs carnassières. Certaines ont même la fâcheuse manie de tuer leur mâle après le câlin. Christine Rollard poursuit : « Quand bien même elle aurait été surprise par l’homme et le mordrait, il y a une chance sur deux que ce soit une “morsure blanche” : sans venin. » Mais les 50 % restants ? On y vient. Pour comprendre, il faut savoir que sur 42 000 espèces d’araignées dans le monde, seules 1 600 sont répertoriées en France. « Dans nos maisons, déjà, il y en a une vingtaine à longueur d’année. Souvent on ne les voit pas, elles ne mesurent pas plus de 5 millimètres, sont cachées dans des endroits sombres (radiateurs, rideaux…). Elles n’hibernent pas, mais se déplacent peu, attendant que leurs futures proies échouent sur leur toile, ou alors la nuit. Il arrive aux mâles, plus coureurs comme il se doit, de traverser une pièce pour se dégoter une femelle. »

La plus grosse araignée domestique européenne est la tégénaire : 2,5 centimètres au maximum, de 8 à 10 avec les pattes. Caractéristique : elle fabrique une toile en nappe pourvue d’un entonnoir. Point commun avec toutes les autres : elle a bel et bien un venin. Alors ? Si une tégénaire avait la fâcheuse idée de nous confondre avec une mouche, un cafard, un acarien, ses mets favoris – preuve, en passant, qu’elle assure une bonne part de notre ménage –, « nous ressentirions éventuellement une petite douleur. Il peut y avoir ou non un bouton. A soigner comme une piqûre de moustique ».

Autre araignée fréquente sous nos toits, le pholque, qui fait moins peur parce que plus gracile avec ses pattes fines et son corps plus petit. « Il n’a pas les crochets assez grands pour s’attaquer à notre peau. Comme, d’ailleurs, 70 % des 42 000 araignées de cette planète : trop petites, elles ne peuvent mécaniquement nous mordre. » Quid alors de ces faits divers, de cet homme qui, en 2009, aurait été gravement piqué à Orange par une bestiole à huit pattes ? « Seule une dizaine d’espèces sont dites dangereuses. Chez nous, il en est une, effectivement, qui appartient au groupe des veuves noires : la Latrodectus tredecimguttatus, que les Corses ont eu la bonne idée de surnommer “Malmignatte”. Cette Veuve a un corps noir comme son nom l’indique, mais, coquetterie, parsemé le plus souvent de 13 points rouges. Les mâles mesurent moins de 1 centimètre (sans les pattes) et ne peuvent pas mordre. Les femelles, 1,5 centimètre, peuvent mordre. » Au mordu, alors, la farandole de symptômes : douleur intense au point touché, oppression, sueurs, tachycardie, grosse fatigue, « mais qui passent en général au bout de deux jours sans autre soin que le repos. Une seule fois on m’a signalé un cas qui avait entraîné une fatigue de quelques mois ». Quant à l’homme dont le bras a été gravement nécrosé, « on ne sait pas vraiment de quel animal il s’agit. Certains parlent d’une Loxosceles. »

Mais notre Loxosceles à nous – nous n’en avons qu’une espèce en France pour une centaine dans le monde – est inoffensive. Discrète, nocturne, de petite taille ; son venin ne semble pas avoir eu de grandes conséquences. Au pire, les tissus autour de la morsure se nécrosent et laissent parfois une cicatrice avec guérison lente. Là, à Orange, il a fallu faire une greffe de la peau. « Réaction allergique ? Loxosceles venue d’Amérique ? On ne sait »… Justement, et les voyages ? Ces mygales, grosses et velues, qui se logeraient dans les yuccas et débarqueraient, hordes assoiffées de sang, dans nos appartements… « Fantasme ! J’en profite, du reste, pour tordre le cou à une idée toute faite : quand les gens parlent de mygales, ils s’imaginent toujours un animal tropical d’au moins 10 à 15 centimètres. Non que celui-ci n’existe pas, mais d’abord il n’attaque pas l’homme, il le fuit ; ensuite, sur les 2 600 espèces de mygales au monde, il y en a plus de 2 000 qui sont petites ; enfin savez-vous que la mygale n’est pas forcément exotique, il en existe une vingtaine d’espèces en France, qui, discrètes, vivent dans des terriers, sortent la nuit, ne mesurent que 1 à 2 centimètres et n’ont jamais affolé personne ! » Pourtant là, à deux pas de son bureau encombré, il y en a de grosses velues dans leur terrarium qu’on n’aimerait pas retrouver à l’air libre… Nouveau sourire de Christine Rollard : « Il y a quelques années, trois se sont échappées. Deux semaines plus tard, on en a retrouvé une morte dans un coin, une autre mal en point deux étages en dessous, et la dernière dans cette pièce, qui n’a pas tardé à crever : manque de nourriture. Avec le développement des transports, cela peut arriver, c’est vrai, qu’une araignée embarque par inadvertance dans des bagages, des conteneurs, etc., mais elle ne survit guère confinée chez nous, par manque de chaleur, d’humidité et de proies ! Et pourquoi imaginer que les mygales sont dangereuses pour l’homme ? Encore une idée reçue ! »

Des scorpions inoffensifs

Max Goyffon se souvient du coup de fil inquiet d’une femme qui venait de découvrir dans sa nouvelle maison du Midi une invasion de petits scorpions noirs. Il l’a vite rassurée : n’ayant rien à manger, ils n’allaient pas survivre longtemps. « A la rigueur, s’il y avait eu une cave, peut-être auraient-ils pu trouver quelques cloportes, mais de toute façon pas au point de passer l’hiver. » Plus impressionnants que dangereux, une fois de plus. Du moins dans notre pays où nos cinq espèces de scorpion – sur 1 500 dans le monde – sont inoffensives. On les trouve dans la « zone de l’olivier » autour du Bassin méditerranéen, en Aquitaine jusqu’à Bordeaux. Que ce soit le flavicaudis (4-5 centimètres), le carpathicus (plus de 3 centimètres), ou l’italicus (6-7 centimètres ), nos trois Euscorpius, ou scorpions noirs, ne présentent aucun danger. Leur venin est en si petite quantité qu’ils préfèrent l’utiliser pour leurs proies et qu’au pire cela ne nous causerait pas grand mal. Le Belisarius xambeui, dit aveugle (3 cm), est inoffensif, et le Buthus occitanus, qu’on trouve dans le Languedoc et en Provence, n’a causé que quelques accidents avec courte hospitalisation en Espagne.

Chez nous, rien. Youpi ! Chance, oui, que n’ont pas tous les habitants d’Afrique du Nord, d’Egypte, du Mexique… « Au Maroc, par exemple, on recense 30 000 piqûres par an. La Tunisie, qui, l’été, met en place des postes de secours accessibles en une demi-heure, oscille depuis une dizaine d’années entre dix et zéro décès par an (pour une centaine dans les années 60). Même si certains contestent l’efficacité du sérum antiscorpionique, force est de reconnaître que, depuis que ces pays l’utilisent, la létalité diminue. » Une piqûre de scorpion provoque une douleur immédiate. Il suffit souvent de bien s’hydrater, d’appliquer de la glace dans un sachet (jamais à même la peau) pour ralentir la diffusion du venin et de rester allongé vingt-quatre heures. « Dans 95 % des cas d’une piqûre de scorpion considéré comme dangereux, il ne se passera rien de plus. Dans 5 %, peuvent apparaître des troubles digestifs et cardio-respiratoires, avec parfois un œdème pulmonaire, qui, chez l’adulte, se résolvent spontanément en vingt-quatre heures. Chez l’enfant, l’évolution, beaucoup plus dramatique, peut conduire à un coma, létal dans près de la moitié des cas. Après un délai de vingt-quatre heures, le pronostic vital n’est plus en jeu. »

Coriace, le scorpion qui parcourt notre globe depuis 450 millions d’années – à titre de comparaison, la tortue, qui n’a rien d’une jeunette, n’a « que » 200 millions d’années – n’est pas une espèce protégée (hors l’espèce Pandinus). Il fut un temps où certains en rapportaient dans leurs bagages ; la mode serait passée. Quant aux passagers clandestins, foin des fantasmes. « En quarante ans, on m’a peut-être parlé de 10 cas de scorpions qui seraient arrivés dans des bagages ! Une fois, une femme, qui a sorti son gilet de sa valise à son retour en France, s’est fait mordre au cou et m’a appelé. La piqûre était douloureuse, elle se sentait très fatiguée. Le scorpion récupéré étant inoffensif, je lui ai conseillé de rester au repos. Vingt-quatre heures plus tard, il n’y paraissait plus. »
Du venin pour les lézards

Le chiffre est impressionnant : plus de 140 000 décès annuels par morsure de vipères dans le monde. Largement sous-estimé. Comment recenser tous les cas d’Afrique et de Navarre ? Quoique, en Navarre, chanceux que nous sommes une fois encore, ils tournent autour de zéro. Comme les araignées, les vipères n’ont aucune envie de gaspiller leur venin dans notre peau. Jeunes, elles le réservent surtout aux lézards, adultes, aux souris. En France, pas de crotales et autres espèces exotiques, mais des « vipères vraies », et fort peu : quatre seulement. Il y a d’abord la vipère d’Orsini, 50 centimètres au maximum, qui vit dans les Alpes provençales, utilise son venin pour neutraliser les sauterelles, sans dommage grave pour nous en cas de morsure. Il y a la vipère aspic, de 60 à 70 centimètres, plus abondante, quoique en régression à cause de notre urbanisation. Nez retroussé et zigzag sur le dos, elle vit dans les trois quarts sud de la France. Il y a la vipère péliade, dans les endroits humides et frais de la région Centre et la moitié nord de la France, qui a tendance à remonter à cause du réchauffement climatique. Enfin, la vipère de Seoane, 50 centimètres, qui vit dans une enclave du sud-ouest de la France près de la frontière espagnole.

Toutes sont venimeuses, toutes, sauf la vipère d’Orsini, peuvent exceptionnellement entraîner de graves conséquences en l’absence de sérothérapie. Imaginons le pire : elles prennent peur et, ne pouvant fuir, n’ont d’autre choix que de nous attaquer pour se défendre : « Il y a de fortes chances que ce ne soit qu’une morsure sèche, sans venin, explique Ivan Ineich. On ne sent alors que l’action mécanique des deux crochets, presque rien, deux gouttes de sang qui perlent. S’il y a venin en quantité, on le sait de suite, tant la douleur est vive. Comme un violent coup de marteau. Les symptômes sont impressionnants : nécrose, œdème, ecchymose violacée, vomissements, malaises. Si le visage est atteint – ce qui est rarissime –, cela peut avoir des répercutions terribles. » Oubliez votre pompe antivenin : aucune efficacité, aucun intérêt. Cela risque même de retarder la seule chose à faire : se précipiter à l’hôpital. Une intervention banale à la conclusion heureuse dans notre pays, quand, ailleurs, d’autres ne peuvent être sauvés.

« Pour de nombreux pays en voie de développement, le sérum antivenimeux est trop cher, intervient Max Goyffon. Des sérums falsifiés à bas coût sont apparus sur le marché, qui, dans le meilleur des cas, ne soigneront rien, dans le pire, seront nocifs. Savoir que des milliers de gens meurent au XXIe siècle d’une morsure de serpent, alors qu’on dispose de sérums efficaces et bien tolérés, est insupportable. » Ne pas oublier que nous sommes gâtés, donc. Petite info, enfin, avant de conclure : des couleuvres aussi sont venimeuses ! Mais elles n’ont pas de dispositifs aussi efficaces pour l’injecter aux humains. Ouf ! Reste cette exception à la française : « La couleuvre de Montpellier a des crochets suffisamment longs en arrière de la bouche pour opérer. » Les conséquences ? Normalement, parvenus à ce stade de lecture, vous les connaissez déjà : « Juste de quoi donner un petit œdème, annonce Ivan Ineich. Aucune mort humaine à déplorer. » Si après cela vous n’êtes pas convaincu qu’il ne sert à rien de détruire ce qui vous fait peur, c’est à se demander si vous ne le faites pas exprès. De fait, vous ne le faites pas exprès ! Notre erpétologiste, compréhensif, commente : « La peur du serpent est inscrite dans notre subconscient. Notre cerveau fonctionne toujours comme il y a cent mille ans quand il y avait bien plus de serpents et que leur danger était réel. Même le singe nouveau-né en a une peur innée. Il faudra des milliers d’années pour que cet instinct archaïque qui n’a plus de raison d’être s’estompe. Il serait bien plus rapide d’avoir recours à l’éducation. Surtout que cela devient urgent : chez nous les serpents disparaissent inexorablement et en silence. » Et si c’était ça, le truc angoissant ?
Source: http://www.parismatch.com/Actu-Match/Environnement/Actu/Serpents-scorpions-araignees-Faut-il-en-avoir-peur-318963/

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Je ne comprends pas bien ça :


Citation :
La méthode la plus simple consiste à télécharger le formulaire cerfa n°12447*01 sur le site du ministère de l'écologie et du développement durable ou de vous le procurer auprès de la DDCSPP à la Cité Administrative. Si le dossier est complet, c'est la préfecture qui délivrera le certificat de capacité.


si on ajoute ça:

Citation :
Ne sont sanctionnés que les trafics flagrants




j obtiens (en imaginant que l article n est pas un peu réducteur sur les bords): j achète le boa canin et le python améthyste dont je rève tant mais que je n ai pas le droit d avoir, je les décare grace au formulaire magique et vu que je ne fais ça que dans le but de les garder pour moi .....Pouf! je me retrouve capacitaire par la poste ?


je ne vois pas ou on parle de commission aigrie qui n a absolument pas envie de vous donner ce que vous venez chercher ...

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Un serpent dans la maison !


Certaines espèces de serpents peuvent mesurer jusqu’à 3 mètres de long à l’âge adulte, et la durée de vie de ces reptiles peut atteindre 20 à 30 ans… Considéré comme un nouvel animal de compagnie (NAC), le serpent n’est donc vraiment pas un animal domestique comme les autres. Quelle espèce choisir pour débuter ? Dans quel type de vivarium l’installer ? Que lui donner à manger ? Et comment prendre soin de sa santé ? Toutes les réponses.

Projetez-vous sur la taille adulte. Aujourd’hui en France, il est en principe impossible de se procurer un serpent dangereux – ou susceptible de le devenir à l’âge adulte - sans produire un document délivré par l’administration : le certificat de capacité pour l’entretien d’animaux d’espèces non domestiques. Autrement dit, vous ne pourrez donc pas vous offrir dès votre premier achat les gros serpents que sont le Python Molurus ou le Morelia Amethistina.

« C’est effectivement rassurant », souligne le Dr Jean-Marie Péricard, président de l’Association française des Vétérinaires pour Animaux de Compagnie. A ses yeux, « il est malgré tout primordial de bien avoir en tête au moment de l’achat, la taille qui sera celle du serpent, à l’âge adulte ». Les espèces les plus courantes pour les débutants sont de petites couleuvres comme les elaphe guttata guttata. Voire les pythons royaux, qui peuvent tout de même mesurer jusqu’à 1,50 mètre…

Agencer le vivarium. La taille de l’installation est primordiale bien sûr, mais d’autres critères ne doivent pas être négligés. Veillez ainsi aux agencements intérieurs. Renseignez-vous au préalable sur le mode de vie de l’animal. Il a l’habitude de grimper ? « Il lui faudra un vivarium en hauteur avec des branches ou d’autres éléments sur lesquels il pourra s’installer », explique le Dr Péricard. Prévoyez aussi un endroit abrité, et un autre dans lequel il pourra faire trempette.

La température du vivarium aussi est fondamentale. « En général, elle se situe aux alentours de 25°C à 30°C, selon les espèces. Mais elle ne doit pas être uniforme. Le serpent choisit souvent ses emplacements en fonction de ce paramètre », poursuit le vétérinaire. Il ajoute également, que « le vivarium doit être nettoyé régulièrement pour ôter les déjections et éventuellement, les restes de mue ».

Une alimentation aux petits oignons. Et bien sûr, les repas ont une grande importance… « Les serpents sont des mangeurs de proies. Or la proie est théoriquement rare. Les aliments ne doivent donc pas être en permanence à disposition. L’animal doit avoir envie de chasser. Il bouge beaucoup, multiplie ses va-et-vient. Nourrissez-le. Une fois par semaine suffit généralement ». Aux plus gros spécimens, vous donnerez de préférence des rongeurs comme des souris ou des mulots. Des insectes suffiront pour les autres. Vous en trouverez facilement en animalerie.

Quand consulter le vétérinaire ? Plusieurs signes doivent motiver une consultation. Le Dr Péricard cite particulièrement une anorexie prolongée, « de plusieurs semaines ». Surveillez aussi la peau de l’animal à la recherche d’éventuelles lésions, ainsi que ses dents. « S’il conserve sa bouche légèrement entre-ouverte ou si vous constatez des infections au niveau des dents, un vétérinaire doit le voir ». Il en va de même - enfin, si sa respiration devient sifflante.
Source:http://www.destinationsante.com/Un-serpent-dans-la-maison.html

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Un show pour vaincre la phobie des serpents


BELVÈZE-DU-RAZÈS

Plus d'une soixantaine de personnes avait investi dernièrement la salle des fêtes pour assister au "Reptiles Show" qui présentait bon nombre de serpents vivants, mais également scorpion, mygale ou bien jeune caïman. Les présentateurs de ce show, Dieter et Uschi, font une tournée européenne pour faire connaître au public les dangers réels, mais surtout pour arriver à vaincre les peurs, bien souvent infondées, vis-à-vis de ces animaux.

Effectivement, la peur qu'inspirent les serpents, animaux les plus mal aimés de la Terre, n'est pas née de connaissances ou d'expériences, mais de légendes et rumeurs transmises de génération en génération. Spécialiste qualifié avec ses 30 ans d'expérience, Dieter a réalisé devant un public attentif des manipulations assorties d'explications, en présentant successivement scorpion, mygale, couleuvres, vipère à corne, python royal, boa constrictor et un python tigre de 80 kg qui mesurait près de 6 mètres de long.

Le public a ensuite été invité a soulever cet imposant reptile, non sans mal, puisqu'ils étaient par groupe de quatre ou cinq personnes pour pouvoir soulever l'imposante masse mouvante.

Cette démonstration a été clôturée par la présentation d'un jeune caïman à la mâchoire déjà impressionnante. De nombreuses personnes ont pu ensuite se faire photographier avec les reptiles, prouvant ainsi qu'elles avaient su dominer leur angoissante phobie.
Source:http://www.midilibre.fr/2011/11/30/un-show-pour-vaincre-la-phobie-des-serpents,423217.php

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Pourquoi pas si s'est dans un but instructif, social ou pour combattre une phobie et non pas dans un but lucratif......

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Serpents et iguanes pour animaux de compagnie


Boas, pythons, couleuvres, iguanes...sont des animaux de compagnie inhabituels. Les NAC, Nouveaux Animaux de Compagnie, rencontrent un succès grandissant auprès des Réunionnais. Dans une animalerie du Tampon, plusieurs centaines de NAC sont vendus chaque année aux particuliers.

T.G. est un amoureux de ces animaux de compagnie hors normes. Dans son salon, il abrite pas moins de seize reptiles. Les boas côtoient les pythons, les couleuvres ou encore un iguane. Pour T.G., c’est une passion qu’il cultive depuis l’enfance.

Il passe beaucoup de temps à chouchouter ces animaux de compagnie un peu particulier, "je les trouve beaux, j’aime bien les manipuler. Ils sont intéressants et ils demandent plus de soins que d’autres animaux. On s’inquiète plus pour eux que pour un chien". T.G. est aux petits soins avec ses reptiles et pour nourrir ses "lézards", il a même investi dans un mets de choix, des blattes du Mexique.

Ces nouveaux animaux de compagnie commencent à rentrer dans les foyers de certains Réunionnais qui troquent volontiers leurs chiens et chats pour un serpent ou encore un iguane. Mais pour la plupart, c’est plus la curiosité qui les attirent vers ces reptiles. Quand il s’agit d’en ramener à la maison, c’est une toute autre question, "c’était comme ça pour regarder, mais pas pour la maison, il faut beaucoup d’entretien".

Rien que dans cette animalerie située au Tampon, plusieurs centaines de ces NAC sont vendus chaque année. Les serpents, les iguanes ou encore les couleuvres se frayent tout doucement un chemin jusque dans les maisons des Réunionnais.
Source:http://www.linfo.re/-Societe-/Serpents-et-iguanes-pour-animaux-de-compagnie

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À la découverte des reptiles


Jeudi, les élèves du LEAP de la Bresse ont découvert le monde des reptiles en recevant Fabrice Angevelle, éleveur professionnel venu avec certaines de ses créatures.

Séverine Tarare et ses élèves de 3 e et 4 e recevaient Fabrice Angevelle, jeudi après-midi, dans le cadre de la classe « découverte des animaux ». Ce dernier, éleveur de serpents à Ciel, était venu bénévolement leur présenter plusieurs variétés non venimeuses de pythons, couleuvres, boas et autres.

Casser les idées reçues

Le but de l’opération était également de casser les idées reçues et la mythologie qui tournent autour du serpent, les phobies liées à la société judéo-chrétienne attribuant à cet animal l’image du mal, du péché originel.

Fabrice Angevelle est éleveur capacitaire, c’est-à-dire titulaire d’un certificat de capacité d’élevage d’animaux non domestiques, tels que les serpents et iguanes.

L’expert des serpents

Il propose gracieusement ses services aux pompiers, gendarmes, vétérinaires et dans les écoles.

Réveillant spécialement ses animaux qui sont normalement en hibernation jusqu’à la mi-février, il a apporté dans ses grandes boîtes (bien fermées) des variétés de différentes tailles et de différentes couleurs.

Puis il a expliqué le mode d’élevage en terrarium et le comportement territorial des reptiles dont l’intelligence est limitée à manger, dormir et se reproduire. Ces animaux ne reconnaissent d’ailleurs pas leur éleveur et n’hésitent pas à le mordre.
Source:http://www.lejsl.com/bresse/2012/01/15/a-la-decouverte-des-reptiles

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Mygales, serpents et scorpions en rayon


Anthony est le responsable reptile du magasin Dupont.
C'est lui qui est chargé de renseigner les clients sur ceux que l'on appelle
les nouveaux animaux de compagnies.


Les nouveaux animaux de compagnie sont à la mode. À Menin, la clientèle française profite des prix attractifs de l'animalerie Dupont BVBA. Où on peut acquérir mygales, serpents, lézards ou scorpions comme on achète une télévision.

SIMON CAENEN> simon.caenen@nordeclair.fr
C'est écrit noir sur blanc : « le client achète l'animal à ses propres risques » . On frissonne. Mais Anthony, l'un des vendeurs, est rassurant. Selon ce passionné qui a grandi avec les reptiles, une bonne dose de sérieux suffit à éviter la petite piqûre ou le grave accident. Ce serpent non venimeux par exemple. « Très manipulable, commente-t-il en l'attrapant avec assurance. Quand on ouvre le terrarium, il faut bien lui montrer qu'on est là, le prendre à deux mains, ne pas être trop brusque.
Sinon il peut mordre ». Détail de taille : le python peut mesurer jusqu'à six mètres à l'âge adulte. « Mais il s'enroule toujours, il n'a pas besoin de beaucoup d'espace », précise le spécialiste. Pour regarder les matchs de foot aux côtés du reptile, comptez au minimum 89 euros et une souris en guise de repas chaque semaine.


Pour la mygale à 25 euros, mieux vaut ne pas perdre une miette des consignes. L'animal solitaire est très agressif et « on ne peut pas enlever son venin ». La piqûre est toujours douloureuse, rarement dangereuse. Même profil pour le scorpion empereur qui n'est pas aussi impérial qu'on ne le croit. Si ses grosses pinces impressionnent, elles ne sont pas synonymes de danger. « C'est comme une piqûre de guêpe ». Un peu plus loin, des lézards et des iguanes.

Une clientèle française
Nous sommes au rayon nouveaux animaux de compagnies (NAC) de Dupont BVBA, un commerce qui existe depuis plus de 40 ans. « Au début, les gens pouvaient même acheter des singes ». Dans les autres pièces, oiseaux, hamsters et lapins ont aussi la cote. Mais fascinent moins la clientèle « à 95 % française ». Des acheteurs séduits par les prix attractifs de ces espèces qui fascinent. « Quand ils entrent dans le magasin, les gens passent toujours voir les reptiles. » Mais faut-il pour autant faire de ces créatures des animaux de compagnie ? Le discours du vendeur est rodé. « Ce commerce est légal. Car ces animaux ne sont pas attrapés dans la nature. Ce ne sont que des animaux d'élevage ». Pour repartir en leur compagnie, une pièce d'identité attestant de sa majorité et un chèque suffisent. Quid de la sécurité ? « On prend le temps d'expliquer et les clients peuvent ensuite revenir pour poser des questions ». Des arguments qui font mouche auprès d'un couple tourquennois qui n'hésite pas longtemps avant de s'offrir un serpent.w

Source :nordeclair.fr

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Pour qui sont ces serpents ? Pour Marine et David… (Nijy et Melkia sur reptil-virus)


Ils ne sifflent pas sur leurs têtes mais dans leur maison : ils en possèdent une soixantaine, avec une quarantaine de lézards et deux mygales.


Depuis qu’un certain serpent a donné un fort mauvais conseil à Ève qui nous vaut d’aller tous les jours ou presque au boulot (pour peu qu’on ait la chance d’en avoir un), on peut légitimement nourrir une aversion profonde pour les reptiles. Marine et David n’ont cure de cet épisode biblique…



Des serpents, David en possède une soixantaine qui vivent dans sa maison du nord du département. C’est sa passion depuis l’adolescence. « Comme tous les gamins, comme Marine, je m’intéressais aux animaux. J’ai commencé par les insectes, puis mon intérêt s’est porté sur les serpents. Le premier que j’ai eu, j’avais 13 ans. Je l’ai toujours d’ailleurs et j’y tiens beaucoup : un couple de couleuvres américaines. »
Cette passion, loin d’effrayer Marine, est plutôt un des ciments qui lie ces deux jeunes de 23 ans. « Je l’ai rencontrée en 2004 grâce à cela », témoigne David. « J’ai lu une petite annonce de vente d’une mygale : c’était elle qui la vendait. » « Au départ, j’étais attirée par les lézards, avoue Marine. Mais ma mère en avait peur : j’ai donc opté pour une mygale. »

Ils se sont donc rencontrés et depuis ils vivent ensemble à côté des reptiles qui occupent deux pièces de la maison. « Nous vivons cette passion discrètement », explique David. « Nous ne sommes du genre à sortir avec un python autour du cou. Mais nous la vivons fièrement. Nous sommes les seuls en Indre-et-Loire, avec le muséum d’histoire naturelle de Tours, à posséder le certificat de capacité pour élever des venimeux. C’est très difficile à obtenir et c’est la preuve de notre sérieux, de notre travail et de notre éthique. »
Car élever des serpents venimeux impose des conditions strictes : « Si l’un d’eux s’échappe et mord, nous sommes responsables », explique David. « Pourtant, ce sont eux que je préfère. Ils demandent une grande technicité pour les manipuler. » En plus de la technicité, il faut aussi du temps : « Surtout au moment de la reproduction, c’est un gros travail : ici naissent 150 à 300 reptiles tous les ans. Le reste du temps, j’y passe une à deux heures tous les jours. Mais je ne vis pas ça comme une contrainte, c’est du plaisir. »
Où est donc le plaisir ? « On va vendre dans des expositions à l’étranger (Allemagne, Hollande) nos serpents. Ça nous permet de payer les frais d’élevage (électricité, nourriture) et de dégager un financement pour les voyages. » Des voyages toujours organisés autour de la passion commune du couple.
Mais encore, où est l’échange entre l’homme et l’animal ? « Si on attend la même chose qu’avec un chien ou un chat, la caresse ou le ronron, on risque d’être déçu ! Avec les reptiles, l’échange n’est pas dans l’affection. Il est dans l’observation, dans la manipulation. » Pas facile à expliquer quand la majorité de ceux qui vous entourent ont le poil hérissé dès qu’il s’agit d’évoquer un serpent.
« Dans la vie de tous les jours, on n’en parle pas, on ne met pas cette passion en avant », confient David et Marine. « Mais, s’il faut en parler, on en parle… » Sans complexe, simplement, franchement et posément.
C’est ainsi qu’ils arrivent à vaincre les réticences et forcer le respect.
Source:http://www.tours.maville.com/actu/actudet_-Pour-qui-sont-ces-serpents-Pour-Marine-et-David..._12725-2101388_actu.Htm




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Un pote de Tours m a envoyé cet article et les photos hier !

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Posséder un reptile n’est plus réservé à quelques “originaux”.


L’heure du serpent a sonné

Boas constrictor, pythons… À Tropicalis, magasin spécialisé dans les espèces animales rares, au nord de Dijon, on trouve près de trois cents reptiles, insectes, batraciens, lézards, serpents ou autres tortues… Au total, une quarantaine d’espèces sont représentées.

« Nous ne vendons pas d’animaux dangereux, c’est interdit dans les lieux publics », indique le responsable, Tony Chambonnier. « Avec ces espèces, il n’y a aucun danger, à part une morsure plus ou moins douloureuse mais qui ne nécessite pas de soins. » Sont considérés comme dangereux les mygales, serpents venimeux, scorpions, les boidae (une famille de serpents) de plus de trois mètres à l’âge adulte… « Rien n’est interdit mais tout est réglementé », résume le professionnel. « N’importe qui peut acheter un animal ici, je lui fournirai alors une facture prouvant son origine. Pour le confort de ce dernier, il faudra investir dans un terrarium, un chauffage, certaines lampes particulières pour les lézards et un thermostat. Cela reste des installations très simples ! »

« Les évasions restent rares »

Voilà qui explique sans doute l’engouement récent pour ces espèces. « La majorité de mes clients sont des néophytes qui viennent prendre un premier contact, se renseigner sur les risques… Aujourd’hui, il y a beaucoup de personnes qui possèdent des reptiles. Selon moi, on a passé l’effet de mode, c’est entré dans les mœurs. »

Les quelques passionnés qui possèdent des animaux venimeux ou dangereux doivent, en revanche, remplir un certain nombre d’obligations. « Ce sont des terrarios avertis qui doivent avoir l’autorisation de la direction départementale de la protection des populations (DDPP). Ils ont été visités, ont un sas chez eux et ont suivi des formations. Le risque est vraiment minime », estime Tony Chambonnier. Qui conclut : « Quant aux évasions, elles restent rares. Sur Dijon, à ma connaissance, les pompiers sont intervenus une fois pour une couleuvre américaine dans une cage d’escalier… »
Source: http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2012/03/06/l-heure-du-serpent-a-sonne

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Cuxac-Cabardès. Le Reptiles-Show: fascinant


Dieter Zorn et «Bongo» le petit crocodile.


Une soixantaine de personnes ont assisté, vendredi 9 mars, au Reptiles-Show dans le foyer à Cuxac-Cabardès. Dieter Zorn, herpétologue qualifié, qui exerce depuis plus de vingt-cinq ans, montre par le biais de remarquables manipulations les caractéristiques et particularités des animaux pendant que Uschi, la présentatrice, explique qu'il n'y a guère d'animaux aussi craints, méprisés et méconnus que les serpents. Elle fournit tous les renseignements sur leurs mœurs, leur biologie, leur comportement et leurs réactions en cas de danger, de la petite couleuvre jusqu'au python de 6 m de long, sans oublier « Bongo » le crocodile ou les scorpions et la mygale. Manipulations et explications créent un parcours pédagogique, et chacun a pu ensuite, s'il le désirait, toucher et même porter les serpents pour constater qu'ils ne sont ni gluants, ni froids. Cette démarche a permis à certains de vaincre leurs peurs.
Source: http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/15/1306263-cuxac-cabardes-le-reptiles-show-fascinant.html

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Christian et ses tortues : une passion silencieuse


Dans son jardin de Mont-près-Chambord (41), Christian élève une quinzaine de tortues avec beaucoup de soins et d’attention. Elles le lui rendent bien.



Les férus de tortues parlent en générations, un peu comme les forestiers. La plupart disparaîtront avant leur cher reptile. Vingt ans, cinquante ans, la force de l'âge pour une tortue Hermann correctement élevée.
Christian se souvient de sa première petite bête, achetée chez le poissonnier. « Je l'ai gardé vingt ans, elle est morte assez jeune. A 8 ans, mon fils avait la sienne et y veillait avec beaucoup d'attention, j'ai pris la suite au moment où il faisait ses études. » Voilà comment sans trop y croire, on devient accro à ces curieux animaux, aussi silencieux qu'une pierre, à peine plus mobiles et pourtant si attachants.

" Toto ", 50 ans, un mâle très virulent

Christian y trouve « le plaisir de les voir grandir. » Pour les reconnaître dans leur petit enclos soigneusement aménagé, chacune à son numéro peint sur la carapace. Certaines ont du caractère. « Toto » par exemple, « c'est un mâle très virulent ! Il m'a été donné par une personne qui ne pouvait plus la garder. Mais aucune n'est agressive. »
Question soins, rien de sorcier : du pissenlit, de la salade, des fruits et un bassin d'eau. La tortue entre dans son hibernation début novembre, elle s'enterre à l'abri du gel et ressort aux premiers soleils.
Le plus sérieux se passe avant, à l'achat et lors de la déclaration obligatoire auprès de la DSV (direction des services vétérinaires). La tortue est un animal protégé, « ce n'est pas un jouet, elle doit être issue d'un élevage déclaré, certifié, munie d'une puce d'identification et il est interdit de la lâcher en pleine nature. » On connaît les conséquences de ces négligences avec les dégâts provoqués par les tortues dites de Floride sur le biotope local. « C'est comme cela que l'on a retrouvé une tortue alligator en Loire. Un animal classé dangereux, capable de vous sectionner un doigt d'un seul coup. Au début, c'est petit, mignon. Avec l'âge ça prend du poids, trente kilos, le bassin est trop petit… Alors on s'en débarrasse ! »
Président du Club Nature de Mont-près-Chambord, délégué départemental de l'ATC (Amis des tortues du Centre), Christian ne cesse de mettre en garde les futurs propriétaires. « Ils en prennent pour au moins trente ans, il faut le savoir ! »
Source:http://www.lanouvellerepublique.fr

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Il passe ses nuits à chasser des insectes


À 20 ans, alors que ses amis se passionnent pour les moteurs ou pour les jeux vidéo, Dominic Ouellette passe ses nuits à chasser les insectes. Il possède aujourd'hui une impressionnante collection de plus de 3500 espèces qu'il conserve chez ses parents…et il en fait des bijoux!

Sa passion a débuté peu avant son entrée en maternelle.

«Un soir, mon père est arrivé avec un papillon Cécropia. C'est le premier insecte que j'ai étalé. À la fin, il ne ressemblait plus du tout à un insecte», dit-il en riant.

Alors que les enfants du quartier demandaient des vêtements ou des voitures, Dominic suppliait ses parents pour recevoir des insectes à ses anniversaires.

Dominic possède maintenant des papillons et des insectes de toutes les couleurs. Faire venir des spécimens coûte entre 1$ et quelques centaines de dollars. En 2009, il a eu l'idée de plastifier l'aile d'un papillon brisé. En voyant le résultat, il s'est ensuite mis à faire des boucles d'oreilles. «Souvent les gens ne croient pas que ce sont de vrais papillons», dit-il

Au fil des ans, il a accumulé des livres sur le sujet et a décidé de garder les bestioles qu'il trouvait. C'est avec un système très clair qu'il identifie ses spécimens.

«Lorsque j'étale un insecte, j'inscris son nom, où et comment je l'ai capturé puis j'ajoute des informations scientifiques sur l'insecte», affirme-t-il en désignant une trentaine de coléoptères qui ont déjà subi le processus.

La chasse

Dominic est devenu un professionnel et a développé des tactiques pour attraper les insectes. Il se sert parfois de viande avariée, parfois d'un mélange qu'il confectionne lui-même pour étendre sur les arbres.

Puisqu’il travaille 40 heures par semaine dans un restaurant, Dominic opère presque toujours de nuit. «Si je ne chasse pas, je passe la nuit devant mon ordinateur à faire des recherches sur les spécimens. En moyenne, je consacre minimum trois heures par jour à ma passion», dit-il.
Dominic prétend que 80% de son salaire est consacré à son passe-temps.

«J'ai la chance de vivre chez mes parents, ils m'aident beaucoup. Ils me voyagent lorsque j'ai des expositions et ils me permettent de garder les insectes à la maison», mentionne-t-il.

Déjà au primaire, le jeune homme donnait des conférences à ses camardes de classe. Aujourd'hui, il participe à des événements comme l'Éco-Salon pour éduquer les gens et partager sa passion.

À la fin de son secondaire, Dominic a fait un stage à l'insectarium de Montréal et il est revenu avec une nouvelle passion: les insectes tropicaux.

«Il n'y a pratiquement pas un jour qui passe sans que le livreur apporte un paquet», soutient-il en regardant sa mère du coin de l'œil.

Alors que ses amis sont encore sur les bancs d'école et ont un mode de vie différent, Dominic assure avoir conservé une vie sociale. «Ils ne trouvent pas ça bizarre. Certains viennent même à la chasse avec moi», déclare-t-il.

Un rêve

Dominic a 1001 projets. Il aimerait un jour aller à l'université pour faire un BAC en biologie. «Mon rêve serait de fonder un insectarium à Trois-Rivières, déclare-t-il les yeux brillants. J'ai déjà plein d'idées en tête.»
Source:http://www.lhebdojournal.com

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La vie et les habitudes des reptiles décortiquées pour aider leurs propriétaires à les chouchouter


Régulièrement, le Cercle aquariophile et terrariophile Flandres-Artois organise ...

des cycles de conférences afin que les membres de l'association soient conseillés par des professionnels sur les modes de vie de leurs (nouveaux) animaux de compagnie.

Dimanche, ce sont les propriétaires de reptiles qui étaient concernés par cette réunion sur l'alimentation donnée par Frédéric Vlaeminck, vétérinaire. Et les échanges ont été nombreux entre le docteur et les membres du béthunarium, soucieux de s'occuper au mieux de leurs serpents, tortues ou iguanes.

Ainsi, ils ont appris que chaque animal a son propre régime alimentaire, qu'il ne faut pas changer ou perturber. « Est-ce vrai si l'on donne des gerbilles à un serpent, comme elles ont un goût particulier, il va trop s'habituer et ne vouloir manger que ça ?», demande l'une des adhérentes. Frédéric Vlaeminck lui a répondu que ce type de scénario était fort possible.

Souris et salade peuvent cohabiter

C'est d'ailleurs pour cette raison qu'en plus de l'eau, il est conseillé de donner divers aliments aux reptiles : souris, insectes, végétaux, salade ou même encore des fruits... Mais tout cela varie selon l'animal.

« Comment leur donnez-vous à manger, dans le terrarium ou à l'extérieur ? », a demandé le vétérinaire.

Même si ce dernier conseille de laisser chasser l'animal, les réponses varient dans l'assemblée.

Durant cette réunion, tous ont fait part de leurs expériences au quotidien face à ces animaux particuliers dont il est nécessaire de connaître l'espèce, l'habitude et le poids pour répondre aux différents besoins énergétiques selon les phases de la vie.

De nouveaux terrariums l'an prochain

Lors de la prochaine conférence qui aura lieu le 1er juillet, le vétérinaire abordera les applications liées à cette alimentation en prenant comme exemple les pensionnaires du Béthunarium.

À noter également que dimanche matin, Didier Loiseau a annoncé la transformation du local technique afin d'y accueillir des terrariums de quarantaine et d'élevage. Un projet qui devrait voir le jour au début de l'année 2013. • AUDREY PARISI (CLP)

Une bourse aqua aura lieu le dimanche 20 mai, à la Charité. A partir de 8 h, accueil des participants, café offert. Conférence de Yann Fulliquet à 9 h 30, visite du local et bourse entre 11 h et 17 h, avec la participation des grandes associations nationales. Restauration et tombola. Renseignements ou réservations (12 E le mètre de table), Tél : 06 83 91 91 74. Entrée gratuite.

Béthunarium. 335, rue Fernand-Bar à Béthune. Contact, Tél : 03 21 56 19 38, sur le site http://www.catfa.fr ou par courriel : d.loiseau.catfa@gmail.com
Source:http://www.lavoixdunord.fr

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Animaux insolites : une " mode " dangereuse


Après les serpents, voici la folie des insectes. Le succès des nouveaux animaux de compagnie grandit. Un effet de mode qui n’est pas sans dangers.

Animaux insolites : une " mode " dangereuse

Perroquets ararauna, tortues d'Hermann, mambas noirs… Les espèces protégées ou dites dangereuses font fureur, chez les particuliers. Une centaine de personnes détiendraient ce type d'espèces, dans l'Indre, selon l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS).

Aujourd'hui, si la folie des reptiles est, semblerait-il, passée, ce sont désormais les petits insectes (comme les dendrobates, ces grenouilles venimeuses ; les mygales ou les scorpions) qui remportent un vif succès.

Jusqu'à un an de prison et 15.000 € d'amende

Auprès de qui ? La Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations. (DDSCPP) distingue deux catégories. « Il y a les véritables passionnés, très pointus dans leur connaissance de l'espèce et qui mettent tout en œuvre pour prendre soin de l'animal et se mettre en conformité avec la loi. Et il y a les amateurs qui cèdent à un phénomène de mode et ne se rendent pas compte des dangers ni des conséquences de détenir un tel animal chez soi », note Céline Imberdis, chargée de la faune sauvage captive. Exemples : un propriétaire mal renseigné pourra être surpris de découvrir que son perroquet vivra trente ans, que son serpent de quelques centimètres atteindra, à l'âge adulte, plus de 3 m ou qu'il leur coûte finalement plusieurs centaines d'euros par an à nourrir. « C'est ainsi que des gens se débarrassent de leurs animaux dans la nature ou que ces animaux s'échappent. »
De la tortue d'Hermann, protégée par la convention de Washington, à la mygale, classée comme dangereuse, la détention de ces animaux est soumise à une réglementation stricte et précise. Il est ainsi nécessaire de disposer d'autorisations particulières et de pouvoir – pour éviter les trafics – attester de l'origine licite de l'animal (permis d'importation, certificat de cession…).
En collaboration avec la DDSCPP, les agents de l'ONCFS font donc la chasse à ces détenteurs irréguliers d'animaux non domestiques. En 2011, ils auront ainsi effectué trente-deux interventions. « Toute infraction à la réglementation animale est un délit pouvant être puni jusqu'à un an d'emprisonnement et 15.000 € d'amende », rappelle Arnaud Dupont, de l'ONCFS.
Les agents agissent au travers de contrôles inopinés dans les animaleries, les cirques de passage, ou sur dénonciation. Autre moyen d'action : la « toile ». Les agents épluchent en effet les petites annonces suspectes sur Internet, véritable plate-forme d'échanges illicites pour les espèces non autorisées.
« Le commerce des animaux constitue le second trafic international, après la drogue et avant les armes », indique Céline Imberdis. Et pour cause. Alors qu'un perroquet de base se monnaye à 1.500 €, un spécimen rare, type ara hyacinthe, peut se négocier jusqu'à 15.000 €


Iguane, pythons et wallabies...

> Mars 2012. Un iguane d'1,50 m est retrouvé mort dans la Creuse, à Argenton.

> Juillet 2011. Les agents de l'ONCFS saisissent un python molure de 3,50 m sur un parking de Châteauroux, suite à une annonce passée sur le site Internet Le Bon Coin. Lassés de leur animal, ses propriétaires cherchaient à le revendre.

> Printemps 2011. Un automobiliste prévient les secours qu'un wallaby se promène dans la nature, à Mers-sur-Indre. Après plusieurs recherches, les agents de l'ONCFS découvrent que l'animal s'était enfui de son enclos.

> Août 2010. Un wallaby de Bennett adulte est capturé, après avoir causé un accident, à Châtillon-sur-Indre.

> Octobre 2009. Des promeneurs découvrent un python molure de 2,40 m, lors d'une cueillette de champignons dans le bois de Nioron, à Vendœuvres. Une trouvaille inhabituelle qui faisait suite à la découverte d'un cadavre de python à Vierzon, et à la traque d'un cobra fantôme, en Touraine.

pratique

Pour obtenir des réponses sur la détention d'un animal ou vous mettre en conformité avec la loi, adressez-vous à :
> Direction départementale de la cohésion sociale et de la protection des populations : Cité administrative, bâtiment P, boulevard George-Sand, à Châteauroux. Tél. 02.54.53.45.00.
> Service départemental de l'Office de la chasse et de la faune sauvage : Cité administrative, bâtiment R, boulevard George-Sand, à Châteauroux. Tél. 02.54.24.58.12.
Source: http://www.lanouvellerepublique.fr

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Des serpents comme « animaux de compagnie »


Depuis quelques années, les amateurs de serpents sont de plus en plus nombreux. Une passion qui nécessite un minimum d'investissement.

Ils élèvent des serpents comme d'autres des chiens ou des chats. Depuis quelques années, les amateurs de pythons royaux, couleuvres et autres reptiles sont de plus en plus nombreux. Un engouement favorisé par Internet qui a démocratisé ce commerce.

Un plaisir avant tout

Antoine Mahieu n'a pas attendu que le serpent devienne un phénomène de mode pour en faire une passion. Sa première rencontre avec ce reptile remonte à vingt-cinq ans. Âgé de 17 ans, le jeune homme acquiert un python d'un mètre de long, « par accident » : « La mère d'un copain voulait s'en débarrasser. J'ai décidé de l'adopter, plus par esprit de rébellion qu'autre chose. À l'époque, le python royal était peu connu, et il n'a pas été simple d'avoir des informations sur ses conditions d'élevage. »
Le temps a passé. Antoine Mahieu est devenu éleveur de pythons regius (royal, en langage international). Une activité qu'il exerce « pour le plaisir » avant tout, et non pour des raisons économiques. « Entre le coût du chauffage, les investissements dans le matériel et dans le couple reproducteur, l'élevage de serpents ne peut être une activité rentable », insiste-t-il.

Un élevage familial

Favorisée par Internet, l'offre et la demande en serpents n'ont cessé de se développer depuis ces dix dernières années. « Pour le meilleur », mais aussi « pour le pire ». « Le point positif, c'est que l'on trouve désormais toutes les informations sur toutes les espèces. Le point négatif, c'est que certains ont profité de l'occasion pour se spécialiser dans l'achat et la revente de serpents », précise Antoine Mahieu, qui fustige les conditions d'élevage inadaptées de certains éleveurs.
En dessous d'une certaine quantité, le fait de détenir certaines espèces de serpents comme le python regius n'exige, légalement, aucune formation particulière. Pour autant, insiste Antoine Mahieu, un minimum de matériel est nécessaire pour recréer les conditions de vie sauvage et de chaleur de cet animal à sang froid. « Les serpents ne sont pas des animaux de compagnie. L'homme doit s'adapter à leur condition de vie, et non le contraire », insiste l'éleveur.
Si les serpents sont élevés dans une petite pièce aménagée spécialement pour eux, ils n'en font pas moins partie de la famille. Souvent accompagné de ses enfants, l'éleveur nourrit les reptiles avec des rongeurs congelés, vérifie la température, la diminue de 10 °C l'hiver afin que les femelles puissent hiverner et ainsi se reproduire. « Si j'ai choisi cette espèce, ce n'est pas seulement par nostalgie pour mon premier python. C'est aussi parce que je ne me voyais pas détenir un serpent venimeux, avec des enfants. Il y a toujours un risque de morsure », précise-t-il.
D'ici quelques semaines, une trentaine de petits de 29 cm devraient voir le jour. Proposés à la vente, ils ne partiront que lorsque l'éleveur sera sûr qu'ils sont capables de se nourrir seuls, lorsqu'ils auront pris cinq repas. Cédés entre 30 et 300 € selon leur couleur, certains spécimens extrêmement rares ont pu atteindre les 150 000 € de prix de vente, aux États-Unis. « Beaucoup se sont lancés dans l'élevage, en pensant qu'il y avait de l'argent à se faire », observe Antoine Mahieu, qui remarque : « Mon élevage est familial. Il m'arrive de refuser de céder un de mes serpents, si je sens qu'aucun investissement n'a été effectué pour élever l'animal. »
Source: http://www.lest-eclair.fr/article/a-la-une/des-serpents-comme-animaux-de-compagnie

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Chico, un python royal sur canapé


Entouré de Jérémy, Lucie, et de leur petite Chanel, 3 ans, Chico rampe tranquillement sur le canapé du salon. Une fois par jour, le jeune python royal a le droit de sortir de son terrarium pour frotter ses écailles sur le velours des coussins. L'occasion de recevoir quelques caresses de ses maîtres et un bisou de la petite fille de la famille, pas effrayée pour deux sous.

"Un serpent, j'en voulais un depuis tout petit. Chico est mon deuxième python royal. C'est l'espèce de serpents la plus manipulable, elle n'a pas de venin", explique Jérémy, adepte des animaux qui effraient les autres : enfant, il avait apprivoisé une chauve-souris et fait reproduire des araignées…

"Quand il est entre nos mains, Chico nous reconnaît aux pulsations du coeur, c'est ce qu'on m'a dit. Quand il est en confiance, il se balade un peu partout. Mais on ne le laisse jamais sans surveillance avec notre fille". Dans son terrarium, Chico retrouve son biotope naturel : un sol de copeaux de bois, des branches, des feuillages, un point d'eau, et une lampe chauffante qui maintient une température de 37° le jour et 33° la nuit. "Pour son alimentation, nous lui donnons chaque semaine une souris ou de jeunes rats vivants". A chaque fois, le repas est un spectacle : "On se régale de le voir manger ! On se met tous les trois derrière la vitre pour regarder !", s'enthousiasme Lucie.



A moins que le reptile ne préfère s'endormir contre sa proie : "C'est ce qu'il fait quand il n'a pas faim !". Mais petit python deviendra grand et à l'âge adulte, il devrait atteindre la taille d'1,40 m. Du coup, Jérémy pense aménager un nouveau terrarium sous le verre de la table basse du salon. A l'heure de l'apéro, les invités devraient apprécier !
Source:http://www.lindependant.fr


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Quand python rime avec passion


«Pas de vin ni d'outils de jardin dans le sous-sol du pavillon de Sylvain Fauchoix, en Seine-et-Marne: ce salarié de la SNCF y bichonne 80 pythons royaux et des oeufs en train d'éclore, expliquant sa passion avec un serpent d'1,5 mètre dans les bras. "C'est une passion que j'ai depuis tout petit: j'ai commencé avec les insectes, puis les lézards et les mygales, et vers 12 ans, je suis tombé amoureux des serpents", raconte Sylvain Fauchoix, 28 ans, entouré de pythons royaux dans le sous-sol de son pavillon, à la périphérie de Chelles. "Vers 14 ans, j'ai ramené un serpent d'une exposition. Je me suis fait tuer par mon père! Puis il s'y est fait", se souvient-il amusé.

Mais en décembre, l'éleveur de serpents a failli se retrouver en prison. Dénoncé par un concurrent, dit-il, il était soupçonné de détention illégale et de trafic. Il a un nouveau rendez-vous avec la justice mardi. En attendant, il présente fièrement, tout contre lui, son Piebald, blanc avec des taches marron, le Snow avec ses yeux rouges d'albinos et la langue sortie et tant d'autres pythons, qu'il caresse délicatement. Ses "animaux", comme il les appelle, ne sont pas venimeux. Ils sont dans des casiers individuels, dans une pièce bien isolée, humide et chaude, à 27 degrés, au plus près de leurs conditions en milieu naturel, en Afrique.

L'éleveur de serpents est passionné de génétique: lors des accouplements, il travaille sur les gènes récessifs et dominants, afin d'obtenir des serpents avec de nouvelles couleurs. "Oui, certains valent le prix d'une grosse voiture", dit-il pudiquement. "C'est ma passion, je suis mordu de ça", explique le jeune homme, chef de conducteurs de trains à la SNCF. "Je suis fasciné par ce qui crée une répulsion chez les gens, comme les requins aussi", confie M. Fauchoix, barbichette et cheveux longs attachés. "J'aime ce côté primitif, bien implanté dans la nature", explique-t-il.

Fruit défendu

"Si les gens continuent de diaboliser le serpent, c'est à cause de la religion", d'Adam et Eve, du fruit défendu. "Sans le côté relationnel, comme avec un chien ou un chat, on a l'impression de ne pas cerner l'animal", pense-t-il. Mais n'en a-t-il vraiment jamais peur? "Je ne suis pas fou, je ne ferais pas ça avec un crotale", serpent très dangereux, admet-il. "Je me suis déjà fait mordre plein de fois, ça fait des petites griffures. Puis je désinfecte, comme si je m'étais fait griffer par mon chat". Son épouse s'est "aussi mariée à (sa) passion". Son fils, qui va avoir 5 ans, "n'est pas passionné, mais il les prend, ça ne le choque pas". Et les voisins? "Je les ai invités à venir, ils étaient ébahis. C'est un couple charmant qui adore les animaux".

En décembre, à son retour de voyage de Noces, il a été interpellé à l'aéroport et placé en garde à vue, soupçonné de détention illégale et de trafic. "C'était un cauchemar. J'ai appris qu'on avait fait une perquisition chez moi. On a failli tout perdre", raconte-t-il. Il reconnaît qu'il n'avait pas toutes les autorisations. La justice lui a demandé de se mettre en règle, ce qu'il dit avoir fait. "J'ai passé les certificats nécessaires, puis on a monté une société avec deux amis associés et maintenant, on peut vendre librement nos serpents", se réjouit-il. Il l'expliquera mardi devant le tribunal. Il n'envisage pas qu'on lui retire ses serpents. "Qu'on me coupe les deux jambes, ça me fera moins mal. (...) C'est toute ma vie, derrière ma femme et mon enfant".»
Source: http://www.chezmonveto.com/quand-python-rime-avec-passion-2023.html

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"Hollande", un crocodile édenté sauvé d'un zoo mouroir à Bornéo


Quatre mètres et demi de long, une demi-tonne, mais aucune dent : un crocodile baptisé "Hollande", en l'honneur du président français, et qui croupissait dans un zoo abandonné de Bornéo, a été secouru et transféré dans un refuge fondé en pleine jungle, 300 km plus loin.

Le crocodile marin était voué à une mort certaine dans le zoo de Tangkiling, dans la partie indonésienne de l'île de Bornéo. L'animal subsistait dans un bassin aux eaux rares et putrides, entre des sacs-poubelles et des bouteilles en plastique.

A force de ronger les barrières métalliques de son enclos, il avait perdu toutes ses dents.

Le centre, un de ces nombreux "zoos mouroirs" qu'on trouve en Indonésie, avait été créé afin d'accueillir les animaux appartenant aux espèces menacées libérés de cages de particuliers, ou recueillis après la destruction de leur habitat par la déforestation massive que connaît l'île.

Mais le zoo d'Etat, débordé par le nombre de ses pensionnaires, a très vite manqué d'argent, se retrouvant dans l'incapacité de les nourrir. Le zoo n'est plus aujourd'hui qu'un parc délabré, traversé de chemins défoncés où des tables de pique-nique déglinguées continuent malgré tout à accueillir quelques visiteurs du dimanche.

"On ne peut pas les tuer. On ne peut pas les laisser comme ça. Alors, on les accueille dans notre refuge", explique "Chanee" (de son vrai nom Aurélien Brulé). Ce Français de 32 ans, installé en pleine jungle depuis l'adolescence, a donc décidé de placer l'animal dans un centre qu'il a mis en place dans la forêt.

Inconscient des bonnes intentions de ses sauveteurs, "Hollande" a opposé une résistance farouche à sa capture, avant d'être finalement chargé dans un camion-benne rouillé. Après huit heures de pistes, puis une heure encore de bateau, la bête est arrivée au refuge "Kalaweit" où Chanee l'a baptisée en l'honneur du président français François Hollande.

L'animal a rejoint huit autres crocodiles, dont une femelle que le chef vétérinaire, Nur Purbo Priamboda, aimerait bien accoupler au nouvel arrivant. "Nous ne pouvons pas le relâcher car il a passé trop de temps avec les hommes et pourrait s'approcher trop près des populations humaines", explique-t-il à l'AFP.


Source AFP via http://actu.orange.fr/insolite/hollande-un-crocodile-edente-sauve-d-un-zoo-mouroir-a-borneo-afp_684306.html[center]

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Des serpents? Même pas peur


L’équipe de Suisse a peaufiné son esprit de groupe au contact de reptiles pour préparer les Mondiaux de Lausanne. Un médaillé olympique a servi de guide.



Dans leur élément, les onze sélectionnés suisses pour les Mondiaux lausannois craignent davantage les tiques que les serpents. Leurs jambes égratignées par l’effort fourni en pleine nature sont plus marquées par les éraflures de cailloux pointus que par les morsures d’une vipère. Au moment de toucher un python long de 4 mètres comme à l’approche de l’événement d’une vie disputé à domicile, ils se doivent, pourtant, d’arborer un mental d’acier afin d’exorciser leurs phobies paralysantes. Michel Ansermet, directeur du Vivarium de Lausanne et médaillé d’argent au tir aux JO de Sydney, l’a martelé lors de l’accueil réservé aux athlètes et à leur staff, qui se préparent à Nyon depuis une semaine: «La frontière entre adrénaline et peur à l’approche d’un grand rendez-vous sportif est étroite.» Apprendre à maîtriser cette boule au ventre pour la transformer en une boule d’énergie positive, telle est l’une des clés du succès, au même titre que la volonté, la joie de pratiquer son activité, la modestie et le respect. C’est le message passé par un homme sachant de quoi il parle.

Un peu plus unis

Car il faut les maîtriser, ces éléments, pour approcher un crocodile et lui jeter sa nourriture dans la gueule. Il faut les maîtriser pour aborder une importante compétition dans les meilleures dispositions possibles et tenter d’y gagner une médaille, ou pour oser toucher un gramd python. «Pour les besoins de la photo, j’ai préféré opter pour l’iguane. Ça m’avait l’air de prime abord plus sympa, sourit le Neuchâtelois Marc Lauenstein, fin prêt pour vivre ces Mondiaux à domicile. Finalement, je suis content d’avoir pu porter sur mes épaules cet énorme serpent. C’est une première et j’en redemande. J’ai trouvé sympa de pouvoir partager avec les autres membres de l’équipe cette crainte des reptiles. Ça nous a unis un peu plus. C’est rigolo aussi de constater un truc: celui qui avait le plus la frousse, c’était notre coach Pascal Vieser.» L’autre Romand du groupe, Baptiste Rollier, a de suite opté pour l’énorme bestiole rampante. «C’était pour moi aussi une première, avoue-t-il. J’ai dû surmonter ma crainte, comme parfois lors d’une compétition. C’est juste un truc mental, on le voit bien aujourd’hui, mais ça peut vous faire perdre vos moyens. Une fois que vous passez par-dessus, plus rien ne vous limite.» Une qui n’aura plus besoin de surmonter quoi que ce soit au moment de s’élancer sur les parcours lausannois, tant elle a déjà tout prouvé dans ce sport, c’est la Bernoise Simone Niggli-Luder. Elue à trois reprises sportive suisse de l’année (2003, 2005 et 2007), 17 fois (!) championne du monde, elle essaiera simplement de continuer à écrire sa légende. Avec la tête et les jambes, pour reprendre le slogan du rendez-vous lausannois. Si elle y parvient, si l’équipe de Suisse de course d’orientation atteint l’objectif fixé par sa fédération (sept médailles), Michel Ansermet, son vécu, ses paroles pleines de sens, son risotto et ses reptiles n’y seront pas étrangers.
Source: http://www.lematin.ch

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Est-il bien sérieux d’avoir un serpent chez soi ?

Animaux. Cela fait maintenant une dizaine d’années que les « nouveaux animaux de compagnie » ont fait leur apparition. De nombreuses personnes en possèdent, créant une problématique nouvelle, notamment pour les pompiers.



Photo Erwin Canard


Ils sont là ! Peut-être pas dans notre quotidien, mais dans celui de quelques – et ils sont nombreux – amoureux des serpents, lézards, furets, perroquets et autres tortues. « Je n’aime pas trop parler de NAC, remarque Jessica, vendeuse à l’animalerie de Villaverde, à Bourg-en-Bresse. Les hommes n’ont aucun lien affectif avec ces animaux. Je préfère parler d’animaux originaux. » Jérémy Brevet, qui habite à Ceyzériat, baigne depuis tout petit dans le monde des animaux et a entamé, depuis un an une « collection » de « NAC ». « J’ai un python de dix mois et quatre élaphes, une sorte de couleuvres », explique-t-il, en plus de perroquets et de tortues. Auparavant, il avait eu une centaine d’oiseaux et environ 150 poissons. Il faut dire que chacun peut se procurer ces animaux facilement : « Un particulier peut acheter tout ce qu’on vend sans autorisation, sauf pour les serpents de plus de trois mètres où il faut un capacitaire (lire par ailleurs) » explique Jessica. La venue dans notre pays de ces petits êtres a engendré de nouvelles problématiques, notamment pour les pompiers qui ont dû s’adapter. « L’unité animalière du Sdis de l’Ain a été créée il y a trois ans, se souvient l’adjudant-chef Denis Verne, qui appartient à cette unité. Aujourd’hui, trente-sept pompiers en sont membres dans le département, et l’objectif est d’arriver à soixante-dix. »

Seize nouveaux « animaliers » sont ainsi formés lors d’un stage chaque année, où ils apprennent à appréhender, attraper voire soigner les animaux. Depuis le début de l’année, 15 interventions ont déjà eu lieu, de la vache dans la fosse à purin jusqu’au cygne coincé dans un étang de glace en passant par la chouette prise dans un chéneau. Mais également, évidemment, les serpents. « Ici, ce sont surtout des vipères ou des couleuvres sauvages, mais avec les NAC, on a de plus en plus de boas. Pour celui d’avant-hier, on a utilisé une caméra pour le repérer mais comme il a fallu agrandir le trou, il a eu peur et on l’a perdu », souligne Denis Vergne. « Il est déjà arrivé que mes serpents s’échappent, mais je les ai toujours rattrapés, lance Jérémy Brevet. Mais c’est logique car, pour les nourrir, il faut les sortir de leur terrarium car ils sont agressifs s’ils mangent à l’intérieur. » L’unité animalière des pompiers possède donc, pour attraper ces bêtes, tout un matériel de professionnel – filets, cages, bras-mousse, fusils hypodermiques, décharges électriques, etc. – ou presque professionnel : « On a créé un crochet pour attraper les serpents à partir d’un club de golf et d’une aiguille à tricoter ! » sourit l’adjudant-chef. Et comme selon Jessica, « la tendance des ventes de NAC est à la hausse », il ne va sûrement pas s’arrêter de dégainer son crochet de sitôt.

Source :leprogres.fr

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Les cavales de serpents en hausse


La Société protectrice des animaux de la Mauricie (SPAM) est appelée à intervenir de plus en plus pour régler des problèmes avec des serpents. Uniquement depuis le mois de mai, l'organisme a requis les services d'un spécialiste des reptiles pour attraper quatre serpents en libertés ou abandonnés. Plus au nord, la Ville de La Tuque, qui interdit la possession de reptile sur son territoire, a dû vendredi dernier saisir un piton de Birmanie d'une longueur de 12 pieds et d'un poids de 120 livres.

«Nous notons une augmentation de ces cas dans la région», note la coordonnatrice de la SPAM, Marilou Durand.

La Ville de La Tuque interdit sur son territoire depuis l'an 2000 tout type de reptile. Cela inclut bien sûr les serpents, iguanes, lézards et crocodiles. Or, à la suite d'une plainte anonyme d'un voisin, la Ville n'a eu d'autres choix que d'intervenir auprès de la propriétaire d'un python de 120 livres. Lors de l'arrivée des responsables de la fourrière municipale, l'animal était en liberté dans l'appartement.

«C'est une situation vraiment exceptionnelle. Nous ne faisons pas face tous les jours à ce type d'animal», avoue le greffier de la Ville de La Tuque, Jean-Sébastien Poirier.

La Ville a demandé la saisie de l'animal et son hébergement à la fourrière municipale. «Nous le gardons jusqu'à ce que la dame trouve une solution», soutient M. Poirier.

La propriétaire devra donc trouver un endroit autre que La Tuque pour héberger son serpent. Il n'est toutefois pas question d'euthanasie l'animal.

«Nous le gardons le temps que ça prendra», ajoute le greffier municipal. Un piton de Birmanie se nourrit de proie pesant de 15 à 20 livres.

En mai dernier, un serpent des blés, une espèce non venimeuse qui pèse trois livres, avait été trouvé dans une poubelle de la rue Sainte-Angèle à Trois-Rivières. Quelques semaines plus tard, deux autres serpents ont été découverts dans un logement vide par le propriétaire de l'immeuble. Une situation similaire a eu lieu à Shawinigan lorsqu'un locataire a laissé son serpent dans son appartement inoccupé.

La semaine dernière, le propriétaire d'un boa constrictor de près d'un mètre était à la recherche de son animal. Celui-ci est en liberté dans le secteur de Jonquière à Sagnenay.
Source: http://www.lapresse.ca

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Dingue d'insectes


Ces jours-ci, La Provence pousse la porte de ceux et celles qui nourrissent des passions... plus ou moins insolites. Spécialistes enragés, collectionneurs invétérés, experts férus dans des domaines qui laissent parfois de marbre le commun des mortels.

La passion se distingue, selon Gérard Filippi, de l'obsession, plus intense, plus violente, une sorte de prison où l'on emporte avec nous, familles et amis. Ainsi, Gérard Filippi n'est pas obsédé par les insectes. Mais préfère tout de même, en famille, voyager à New York pour ne pas être tenté par l'observation de quelque taxobox rhinocérosscarabé. Gérard Filippi est entomologiste. Ça a commencé quand il avait huit ans. "Ma mère adorait la nature, on l'observait beaucoup, et moi, je me suis mis à préférer tout ce qui était vivant." Le premier cadeau de sa mère est un papillon exotique naturalisé. Gérard est heureux mais il rêve d'une comète de Madagascar, jaune vif, l'un des plus grands du monde. "Cela coûtait trop cher, peut-être cinquante francs à l'époque. On ne pouvait pas me l'acheter, alors il fallait que j'aille à Madagascar." Et Gérard ira. Comme il ira dans beaucoup d'autres pays, africains, asiatiques, sud-américains. Il va au Laos simplement parce qu'il a lu dans un livre qu'un entomologiste a trouvé un nouveau papillon dans les montagnes des tribus Mong. "Mais on ne passe pas les barrages militaires comme ça", sauf quand on s'appelle Gégard Filippi et qu'on amuse les plus stricts uniformes avec ses histoires de papillons... "J'ai réussi à accéder aux montagnes et à voir l'insecte. Par centaines..." Lui-même découvrira une espèce de nuit, en octobre 1992 au Gabon, un papillon qui porte aujourd'hui son nom : l'orthogoniustium filippii de la famille des Saturdidae.

Il y a aussi le Pérou, et la recherche de l'agrias, un papillon beaucoup trop rapide pour se laisser prendre dans les filets. "À force de l'observer, on a eu l'idée de planter une banane au bout d'un bambou, l'arroser d'alcool de canne à sucre, attendre sa fermentation sous le soleil et laisser le papillon déguster le fruit. En une minute, on le cueillait du bout des doigts." Les sels minéraux de l'urine après la bière, les excréments de petits félins, font autant de savoureux repas pour nos amis papillons. Gérard en parlerait des heures, des papillons androgynes, des sauterelles magiciennes dentelées, les plus grandes de Provence, hermaphrodites, les seules capables de se passer de mâles pour féconder et qui transpercent leur proie en refermant leurs pattes sur elle et la dégustent par la tête ; on aura une préférence pour le sphinx à tête de mort, ce papillon migrateur qui part d'Afrique, vient en Provence, et s'en va mourir en Irlande pour des raisons absolument inconnues, "alors qu'il fait trop froid pour lui là-bas, et qu'il n'y a aucune nourriture appropriée. Mais il semblerait qu'il y a plusieurs centaines de milliers d'années, l'axe de la terre était différent et que le champ magnétique ait conduit ces papillons là-bas, ils en ont gardé la mémoire." Il n'y a pas d'étude d'insecte sans l'étude de son environnement, et même du contexte politique du pays où il vit. Quand Gérard y est, "je ne me pose pas la moindre question sur les risques sérieux que je prends. Bien sûr, je suis revenu avec des crises de palu et d'autres maladies." Mais si l'entomologiste choisit des pays très difficiles d'accès, ce n'est certainement pas par goût du danger. "Les populations y ont des urgences tellement éloignées de la protection d'un vague papillon, qu'il existe par milliers des espèces inconnues, notamment dans les pays d'Afrique. Or, si on coupe tel arbre, telle espèce disparaîtra. Mais telle famille a besoin de couper cet arbre pour se chauffer... Alors, comme cela se fait déjà en Angleterre, je réalise de petites serres sur place et je paie les habitants, assez pour faire vivre une famille, pour qu'ils m'envoient des chrysalides. Plus de plante spécifique = plus de chrysalide = et plus d'argent pour eux. Alors ils se prêtent au jeu."


Gérard Filippi travaille très sérieusement à l'élaboration d'une grande serre d'acclimatation, chez lui à Ventabren

Gérard Filippi travaille par ailleurs très sérieusement à l'élaboration d'une grande serre d'acclimatation, chez lui à Ventabren. En attendant, il vit de chroniques à la radio, de conférences, d'expositions pédagogiques, et surtout de son bureau d'études environnementales. "Avant, on faisait tout et n'importe quoi en matière de construction, sans se soucier de l'existence probable d'espèces protégées... Aujourd'hui, ça ne fonctionne plus du tout ainsi." Et c'est lui qui, notamment à Aix et en pays d'Aix, a souvent pour mission d'étudier l'impact sur l'environnement d'une potentielle construction. On se souvient des fameuses tulipes qui ont enterré un projet important de Maryse Joissains et auxquelles le maire d'Aix voue une rancune tenace. Satanées tulipes.
Source: http://www.laprovence.com

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On ne sait plus quoi en faire


La recrudescence des animaux exotiques domestiques pose de plus en plus de problèmes

Des bestioles qui deviennent encombrantes. Mi-septembre, un boa de près de deux mètres était retrouvé dans les rues d'Hellemmes, après avoir erré une dizaine de jours en liberté. A la même période, c'est un python royal qui était récupéré dans une bouche d'égout en périphérie lilloise. « Dans le département, on compte environ une ou deux interventions par mois pour ce type d‘animaux », témoigne un pompier spécialiste. Mais aucune statistique n'existe. Dans l'Essonne, où une cellule animalière a été créée il y a plus de vingt ans chez les pompiers, le nombre de captures reste faible : une dizaine par an (essentiellement des serpents) sur les 4 à 5 000 interventions pour d'autres animaux.
Dans le Nord, la création d'une brigade spécialisée dans les animaux n'est pas à l'ordre du jour. Avant tout pour des raisons financières : former le personnel engendre un coût spécifique. « Les pompiers interviennent par défaut, mais ce n'est pas leur mission de traiter les animaux errants », souligne le service départemental d'incendie et de secours (SDIS) du Nord. Sauf quand ils présentent un danger ou qu'ils sont eux-mêmes en danger. « Un boa de plus de deux mètres peut devenir potentiellement dangereux pour un jeune enfant », précise un spécialiste.

Flou législatif

Mais il existe un flou législatif sur la prise en charge de ces animaux lorsqu'ils s'échappent ou sont abandonnés. « Le propriétaire ne se manifeste quasiment jamais », note-t-on à la Ligue protectrice des animaux (LPA). « La récupération peut présenter des risques judiciaires si le propriétaire n'est pas en règle », souligne Pascal Gouery, responsable de la cellule animalière de l'Essonne. Or, il n'existe guère de refuges adaptés. Le zoo de Lille ne souhaite plus les récupérer, faute de place. Même problème de capacité d'accueil du côté de la LPA. « Les fourrières sont prévues pour les chiens et les chats, explique Dominique Dupont. Les mairies demandent maintenant d'intégrer ces animaux-là dans les nouvelles structures. » Restent certaines bonnes volontés, comme au club aquariophile de Bailleul*. « Si on veut , on en recueille tous les 15 jours, glisse son président Dominique Mallard. Il faut responsabiliser les propriétaires. »
Source:http://www.20minutes.fr

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Une dizaine de serpents sur 4 à 5000 autres de récupérés, ce n'est pas énorme, mais ça fait toujours sensation et c'est forcement plus visible. Neutral

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Lézards, serpents, iguanes... en France, les reptiles ont leurs fans


Les Français, champions d'Europe de la possession animale - un sur deux a un chien ou un chat -, se passionnent aussi pour les reptiles: ils sont 1,3% à vivre avec des serpents, lézards, tortues, caméléons mais certains s'échappent et trouvent refuge à la Ferme Tropicale à Paris.

"Je récupère toutes les semaines des serpents échappés que les pompiers m’amènent", raconte à l’AFP Karim Daoues, fondateur de l'animalerie exotique en 1993.

"On me confie les animaux pour 10 jours légalement le temps de trouver les maîtres mais je les garde un mois", dit-il

Une couleuvre serpent des blés digère une souris dans son vivarium . "Elle a été trouvée par les pompiers à Paris le 19 août et m'a été confiée dans l'attente de la restituer à son propriétaire", raconte M. Daoues .

"On récupère surtout des serpents échappés. L'animal ayant une valeur marchande, il n'est quasiment jamais abandonné", témoigne le professionnel animalier.

Selon lui, il y aurait quelque 200.000 serpents chez les particuliers. "Les gens prennent un serpent par fascination, l'animal provoque de l'attraction ou de la répulsion".

Mais dans son magasin de 700 m2, des milliers d'animaux exotiques, autre que les serpents, sont proposés à la vente: lézards, tortues, iguanes et grenouilles.

"Le lézard est considéré d'avantage comme un animal de compagnie, le rapport avec la tortue est liée à l'enfance et pour la grenouille l'approche est écologique", juge-t-il.

François Bertholly, 17 ans, observe les iguanes dans leur terrarium qui marchent au ralenti. "Je suis passionné de reptiles depuis tout petit. J'ai une tortue apprivoisée qui vient me voir quand j'arrive", dit le jeune garçon qui fait des études de vétérinaire. "Elle reconnait ma voix!", affirme-t-il.

Emmanuel Rivaux s'est découvert, lui, une passion pour les caméléons. "Au début, j'en ai acheté un pour mon fils. J'ai été séduit par cet animal qui demande peu d'entretien et peu de responsabilité émotionnelle mais offre un spectacle au quotidien", commente le pharmacien parisien.

Pas de caresses, ni liberté

Selon M. Daoues, "les possesseurs de reptiles sont monsieur et madame tout le monde". "C'est une passion qui est urbaine car on est coupé de la nature en ville, la clientèle est masculine.

Les reptiles ne doivent jamais vagabonder dans la maison. "Ils ne doivent pas vivre en liberté mais dans un environnent recomposé artificiellement". Ils ne doivent pas non plus être trop manipulés ou caressés, "ce ne sont pas des chiens ni des chats et ça les stresse".

Pour dissuader les candidats à l'adoption de reptiles qui peuvent devenir très encombrants, un iguane vert mesurant 1,60 mètre trône à l'entrée du magasin.

"C'est un particulier qui nous l'a apporté car il était devenu trop grand. Il est là pour éduquer les gens et leur montrer la place qu'il occupe", explique-t-il.

Il faut compter environ 50 euros pour l'achat d'un agame barbu, un des lézards les plus vendus, et 59 euros pour un python royal.

Toutefois, il existe de grandes variations, comme pour de nombreuses espèces, l'homme générant des sélections. Un python blanc aux yeux bleus coûte un millier d'euros.

Enfin, si on croise un reptile en ville," il faut appeler les pompiers et ne pas essayer de l'attraper", recommande Karim Daoues qui rappelle que "relâcher un reptile dans la nature est une bêtise pour l'animal et l'environnement ".

"Il peut occuper une niche écologique prise par une autre espèce. Un poisson relâché dans la Seine, comme le Pacu, n'aurait pas passé l'hiver, il serait mort", affirme-t-il.

En 2004, le ministère de l’Écologie a édité une liste d'espèces qui ne peuvent pas être mises en vente libre car considérées comme dangereuses ou invasives, comme le crocodile, le singe ou la mygale.
Source: http://www.lanouvellerepublique.fr/

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Zoo du Lunaret : la serre amazonienne a soufflé sa sixième bougie

Alléché par la nouvelle campagne publicitaire de la ville de Montpellier, « L’Amazonie pour zéro euro* », Le Nouveau Montpellier s’est rendu à la serre amazonienne du zoo du Lunaret, six ans après son ouverture.

Cette serre amazonienne, inaugurée le 30 juin 2007 dans l’enceinte du parc Darwin, mettait en avant lors de son ouverture ses 500 animaux et ses 3 500 végétaux, ce qui fait d’elle la plus grande installation de ce type en France (2 900 m² visibles).


Visite gratuite, ou presque
Mauvaise surprise, avant même de passer à la caisse, le futur explorateur se rend compte que le mur végétal, calqué sur la façade d’entrée du bâtiment, censé attirer le visiteur par sa verdure verticale à un voyage tropical, est… mort. Toutefois, en raison des multiples excuses qu’on puisse trouver expliquant ce désagrément – tel le climat méditerranéen, l’exposition de la façade ou encore la restriction d’eau – il serait injuste de s’arrêter au pied du mur et nous continuons donc notre expédition.
Le passage en caisse révèle, quant à lui, l’importance de l’astérisque sur l’affiche publicitaire de la serre. Cette petite étoile rappelle au porte-feuille du visiteur que, s’il n’est pas un enfant de moins de 6 ans, un bénéficiaire de minima sociaux, un membre d’un groupe scolaire ou d’un centre de vacances et de loisirs (pour maternelles et primaires) de la ville de Montpellier, il devra s’acquitter du ticket d’entrée payant.

Après avoir pénétré dans un enfer vert, le comité d’accueil est composé, entre autres, de très beaux piranhas, de solides caïmans à lunettes et de diverses espèces de tortues aquatiques évoluant dans des bassins imitant un biotope amazonien. Il reste vraiment regrettable, pour une serre vantant sa biodiversité, qu’un œil averti puisse s’apercevoir que le premier arbre du bassin d’entrée soit en plastique, aussi bien imité soit-il.
Au fil de la ballade, le visiteur évolue sur un sentier au milieu de plantes tropicales provenant de pépinières principalement situées aux États-Unis, au Costa Rica, au Brésil ou en Thaïlande. Chaque arrêt marque la rencontre avec un animal, suscitant chaque fois une nouvelle émotion.

Pendant que certains frémissent à la vue de l’anaconda vert (Eunectes murinus) ou des Boa constrictor, des enfants s’émerveillent devant les grands singes hurleurs (Atouatta caraya), alors que les adultes fondent pour les jeunes tamarins empereurs (Saguinus imperator subgrisescens) nés le 27 juin dernier.

Néanmoins, face aux différents comportements humains, on peut se demander qui, du singe ou de l’homme, observe l’autre, et des deux, quel est l’individu le plus doté de raison. Certaines personnes pouffent lorsque les animaux se dissimulent, tapent frénétiquement aux vitres dans l’attente d’une réaction animale ou les infériorisent jugeant leur physique peu avantageux… Autre caractéristique de notre époque : ces petits appareils photo, qui mitraillent les animaux de flashs. Soudés au mains des visiteurs qui tremblent à l’idée d’oublier chaque moment de leur sortie du week-end, ils s’évertuent à bien tout sauvegarder dans la mémoire numérique de leurs propriétaires. D’ailleurs, les stars tropicales qui croulent sous les flashs sont assurément les plus grands mammifères et les plus petits représentants de l’herpétofaune de la serre amazonienne, respectivement les tamanoirs, surnommés fourmiliers géants (Myrmecophaga tridactyla), et les dendrobates à tapirer (Dendrobates tinctorius), aussi appelés poison frogs, ces petites grenouilles vénéneuses aux couleurs vives qui perdent leur toxicité en captivité.

Le principe de captivité est peut-être étranger à ces grenouillettes car l’une d’elles a manifestement réussi à s’échapper de son terrarium.

D’autres animaux, libres et plus montpelliérains qu’amazoniens, décident paradoxalement de s’inviter dans les cages. C’est le cas de nos petits rongeurs citadins qui viennent jouer les pique-assiettes, ne pouvant résister à un bout de fruit ou de légume destiné aux Sakis à face blanche (Pithecia pithecia), au grand dam des soigneurs, à la vue du piège à rat dissimulé par terre sous une large plante.

Plus exotique, le parcours se termine par une zone nocturne, où le visiteur peut apercevoir tatous à six bandes (Euphractus sexcinctus), paresseux à deux doigts (Choloepus didactylus), chauves-souris de Seba (Carollia perspicillata), etc. Une fois sorti de la serre, un espace pédagogique sensibilise le visiteur à la destruction de la forêt amazonienne, véritable refuge d’une multitude de mammifères, oiseaux, reptiles et amphibiens. Pour illustrer une mosaïque, il aurait été préférable de choisir une Dendrobates tinctorius en bonne santé plutôt qu’une grenouille au ventre creux et aux os saillants, similaire à celles maintenues par la serre amazonienne à ses débuts et qui étaient dans un état de santé plus que préoccupant…

L'ibis rouge, à l'instar du flamand rose, tire sa coloration des caroténoïdes présents chez les crustacés de son alimentation..
L’ibis rouge, à l’instar du flamand rose, tire sa coloration des caroténoïdes présents chez les crustacés de son alimentation
Enfin, la balade touche à sa fin par le passage à l’intérieur d’une volière de dix-sept mètres de haut. Le lieu abrite essentiellement des ibis rouges (Eudocimus ruber) et des sarcelles du brésil (Amazonetta brasiliensis).

Même si l’on regrette l’absence d’espèces animales présentes il y a six ans comme le Tégu commun (Tupinambis teguixin), le boa canin (Corallus caninus) ou les fourmis défoliantes (Atta sp.), qui contribuaient à la biodiversité, on ne peut que reconnaître la bonne santé des animaux, saluer l’entretien de cette serre, la propreté des enclos et les nombreuses naissances qui s’y sont déroulées.

http://www.lenouveaumontpellier.fr/2013/09/07/zoo-du-lunaret-la-serre-amazonienne-a-souffle-sa-sixieme-bougie/

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L’élevage de serpents, ma passion méconnue


Depuis maintenant plus de deux ans, mon compagnon et moi sommes terrariophiles : nous maintenons plusieurs espèces de serpents à la maison, et nous adorons ça.

Tout a commencé chez un ami à nous, où nous avons rencontré un bébé Pantherophis guttatus (serpent des blés) qu’il venait d’adopter. Tenant entre mes mains pour la première fois de ma vie une telle bestiole, je n’ai ressenti que de l’excitation et de la fascination.

Je n’avais pas spécialement d’appréhension vis-à-vis des reptiles en général avant ce premier contact, et depuis toute petite j’affectionne toutes sortes d’animaux : c’était donc tout naturellement et avec plaisir que je découvrais ce drôle d’animal de compagnie


Trois de nos bébés Pantherophis guttatus de phases différentes – ne sont-ils pas choupis ?



Pour mon homme, ça a été une véritable révélation. Il a très vite voulu en adopter un aussi. À l’époque j’aurais préféré un élevage de bébés licornes mais bon : je me suis dit pourquoi pas et nous nous sommes lancés.


Élever des serpents

Notre premier bébé s’appelle Némeïa, c’est un python royal femelle que nous avons récupéré chez un particulier. Je me suis tout de suite attachée à elle, c’est une crème. Il faut savoir que pour débuter, le Python regius est une espèce idéale car très placide et pas un poil (enfin une écaille en l’occurrence) agressive. Vous pourrez manipuler la bête sans difficulté.

Pour la petite anecdote, le Python royal tiendrait son nom vernaculaire du fait que la reine Cléopâtre elle-même aimait apparemment en porter autour de ses poignets.

Après l’adoption de Mémé, tout s’est très vite enchaîné. Mon compagnon passait le plus clair de son temps à lire tout ce qu’il pouvait sur les serpents. Il apprenait énormément de choses, qu’il me transmettait au fur et à mesure. Au niveau des tâches, c’est en effet surtout lui qui met la main à la pâte, moi j’ai plus le rôle de l’assistante !

Durant les premiers mois, je ne partageais pas forcément la même envie que mon homme d’en adopter autant en si peu de temps. Je voulais y aller progressivement. Donc au début, je les trouvais surtout envahissants. Forcément, je passais de zéro serpent (je n’aurais même jamais pu imaginer en posséder un jour) à dix d’un coup.

Mais très vite, on s’est rendus compte, lui comme moi, à quel point ces bestioles sont intéressantes et fascinantes… Nous découvrions chaque jour de nouvelles choses, et notre passion grandissait toujours plus. Plus nous avions d’informations, plus les préjugés que nous avions pu avoir se dérobaient, et plus l’idée d’élever ces bêtes à priori impressionnantes et insaisissables nous apparaissait finalement bien réelle et gérable.

S’occuper de serpents

Il faut bien savoir reconnaître une espèce afin de réagir en conséquence, car la majorité du temps, l’espèce détermine le caractère du serpent. Nous avons maintenant seize espèce différentes.

Il y a certaines précautions à prendre avant de manipuler un serpent :

   Se laver les mains avant et après chaque manipulation.
   Il vaut mieux sortir le serpent de son terrarium à l’aide d’un crochet, car il n’aime pas trop être embêté dans son lieu d’habitat ; mieux vaut ne le prendre avec les mains qu’hors du terrarium.
   Il ne faut jamais stresser le serpent en le maintenant trop fermement par exemple : il ne faut pas le retenir, juste contrôler sa direction et le laisser « glisser ».

Et bien sûr, autant d’animaux ça prend de la place : il faut une bonne taille de terrarium selon l’espèce et l’âge du serpent. Du coup nous avons une pièce entière dédiée à ça. Dans chaque terrarium, un dispositif est mis en place pour maintenir la température adéquate (grâce à un thermostat, un hygromètre et un minuteur).

Concernant la nourriture, nous nous procurons des mus musculus (souris blanches) congelées que l’on trouve dans la plupart des animaleries proposant un rayon reptiles. Les espèces nées en captivité sont habituées à prendre la nourriture sous cette forme (décongelées au préalable bien entendu !).

Pour l’achat, il y a plusieurs sources : les animaleries, les particuliers (contactés via des forums), les bourses et expositions, et les boutiques en lignes. Nous sommes passés par tous ces moyens-là, avec une préférence pour les éleveurs : il y a un meilleur suivi, la maintenance est certifiée…

Et au niveau de la législation ?

Les serpents sont désormais considérés comme des NAC (Nouvel Animal de Compagnie), il est donc tout à fait possible d’en acquérir sans conditions particulières, mais dans la mesure où l’espèce adoptée n’est pas soumise au CDC (le Certificat de Capacité) et sans dépasser un certain quota (tel nombre de spécimens pour telle espèce — mais il y a de la marge).

Pour résumer le joyeux bazar que représente le CDC, il s’agit d’un certificat autorisant, entre autres, le maintien de certaines espèces (je ne parle que des serpents) classées comme dangereuses (les venimeux par exemple) ou protégées (appartenant par exemple à la faune guyanaise). C’est bien plus compliqué que ça mais en gros, de nombreuses espèces en vente en animaleries ou entre particuliers sont adoptables sans contrôle.

Les serpents, entre mythes et réalité

Il est vrai qu’en général, les serpents n’ont pas très bonne réputation. Dans la mythologie, dans la Bible, dans les légendes, ils véhiculent une image menaçante voire diabolique, et la plupart des gens les craignent ou ne conçoivent tout simplement pas que l’on puisse en élever en captivité. Certains sont rebutés par l’aspect physique, ce que je peux comprendre, ressentant moi-même la même chose pour les mygales par exemple.

Alors évidemment, dans plusieurs pays, des espèces venimeuses se baladent un peu partout et peuvent être un fléau pour leurs humain•e•s. Je ne vais de plus pas vous dire que tous les serpents ont un caractère docile. Bien que je m’attache à ceux qui font partie de notre élevage, je sais pertinemment que cette affection ne sera jamais réciproque comme avec un toutou, qu’un serpent reste un reptile au cerveau limité aux seules fonctions de survie (se nourrir et se défendre donc).

Je l’ai appris à mes dépends et je retiendrai à jamais la leçon. Je me suis en effet déjà fait mordre par notre premier serpent, Némeïa ; j’avais tellement confiance en son caractère docile et placide qu’un jour, trop confiante, je l’ai mal manipulée. Ça ne lui a pas plu et elle m’a mordue pour se défendre. Rien de grave, j’avais juste de petits marques de morsures sur le pouce et je n’ai pas beaucoup saigné, mais sur le coup ça fait mal : l’impact est assez puissant ! Nous restons par conséquent toujours prudents lors de manipulations.

Quant aux gens de notre entourage, même s’ils ont pu être intrigués voire choqués au début, ils ont finalement été poussés par la curiosité et désireux de découvrir et toucher nos bébêtes. Ils ont tous été agréablement surpris.

En tout cas, je suis heureuse qu’on ait été capables de le faire, car ce n’est pas de tout repos. Au quotidien, je ressens un réel plaisir à vivre entourée de terrariums abritant de magnifiques spécimens tous plus intéressants les uns que les autres. Croyez-moi, quand je suis dans mon canapé, je les trouve souvent bien plus enrichissants à mater qu’une émission à la télévision ! Ce sont à mes yeux des merveilles de la nature.

Alors les madZ, si je vous invitais à venir boire un thé à la maison, vous viendriez ?
Source: http://www.madmoizelle.com/elever-serpents-temoignage-329561

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