passion des reptiles et de leurs biotopes?

[Boomslang1 0]

Salut à tous
une reflexion d'un membre à fait mouche dans ma petite tête il y a quelques instants
"

Lacrimosa28 a écrit:

Je m'explique: je n'aimerais pas vivre dans de tels lieux, j'aurais du préciser avant de poster tout à l'heure.J'adore les cavia porcellus, pourtant je n'aime pas la cordillère des Andes.

"

là, je me suis interrogé
comment peut on aimer (dans le sens de la passion) un animal sans même connaitre son lieu de vie d'origine et sans apprecier ce qui le touche dans son caractere sauvage?
comment peut on dire que l'on n'aime pas un endroit sans y avoir jamais mis les pieds?

sans dire que si l'on aime tel ou tel reptile, on aimerais forcément vivre là où il vit, comment ne peut on pas apprecier les différents biotopes, paysages qui abritent nos reptiles?

personellement, je suis amateurs de boas et j'aime leur lieux de vie
je ne m'interesse à aucun autre reptiles même si j'adore tomber sur des camelons à madagascar, des lezards, caimans en guyane
je ne suis pas un amoureux des déserts mais je sais que si j'allais fourrer mon nez dans ces biotopes arides, je serais tres heureux, tout comme dans les paysages de montagne pour y observer, chercher des animaux dont je me fous completement le restant de l'année

dieux que les personnes ne s'extasiant pas sur les payages que réussit encore à nous offrir la terre me paraissent ennuyeux!

mais vous, qu'en pensez vous?

[gekreuzigt 0]

Pareil!

Ne me remercie pas pour cette réponse très constructive.

[Haaz1 0]

Allez juste pour le jeu.

Doit on s'interésser forcément à l'herpétologie, à la biologie lorsqu'on est terrariophile... Est il indispensable de connaitre, et même de visiter les biotop des especes qui nous passionne...

J'ai du mal à comprendre les personnes qui ne connaisse pas le biotop, ni même la zone géographique des especes qu'ils maintiennent, c'est vrai. La "passion" voudrait sans doute qu'on s'interesse à tout ce qui touche nos virus, et dans ce cas, comment ne pas s'attarder sur leur mode de vie sauvage. Là dessus je te rejoind.
De la à dire que l'ont doit rêver d'aller patauger dans les marais, ou crapahuter dans la jungle quand on aime les reptiles y a un pas.

Pour avoir fait deux ans de services militaire à Cayenne, faut quand même admettre que c'est pas Tahiti. Perso j'ai adoré, mais faut etre un brin aventureux. Je peux comprendre que l'humidité, les moustiques, la pauvreté, une population pas toujours franchement acceuillante envers les zoreilles, ajoute a ca le prix du voyage... Enfin un tas de raisons qui font que certains prefere partir en famille a Marseillant plage plutot que d'aller jouer les baroudeur à Maripassoula. Cela fait il d'eux de moins bon "passionés"... pas sur...
Je parle de la guyane parceque je connais que ca, mais la plupart de nos virus sont issue de milieu sauvage, voir "hostile".

La terrariophilie se démocratise, avec les avantages que cela comporte, comme une meilleure connaissance des especes, une baisse significative des prix, une augmentation de l'offre proportionnelle a la demande...
Et puis les inconvénients, à savoir une armée de néophytes, quelque fois plus curieux que réellement passionés. Et puis d'autre encore, passionés par l'animal, mais se désinterressant totalement de son environnement et de son histoire...

Aprés tout pourquoi pas ?

Tu semble passioné depuis de longue années Boom, je crois avoir lut ici ou là que tu avais passer le cdc pour un tas d'espece dont des venimeux... Tu nous fait partager tes nombreux voyages sur le theme des reptile, via la section du forum dédiée (merci pour ca d'ailleurs )... T'as quand même largement depassé le stade du terrariophile lambda, même si tu reste un amateur tu en es un éclairé. Mais pense tu que cela soit envisageable pour tous ? Et pense tu qu'il soit necessaire d'aller jusque là pour etre crédible dans sa "passion" ?

[fangio955 0]

J'adore la faune et la flore de notre terre.

je me suis pris de passion pour les reptiles dont le serpent.
Pour le peu de bête que je possède, je me suis renseigné à fond sur son milieu de vie, sa façon de vivre à l'état sauvage, le continent, le pays la région , le climat,.....

Mais ceci est personnel. On peut être bon en terrario, passionné et connaître peu la vie de sa bête dans la nature.

Le must quand on aime ,sans compter (euros !!!), c'est d'aller voir son serpent vivre en liberté dans son pays d'origine.

C'est intéressant de connaitre le milieu si on souhaite reproduire son terra à l'image de l'endroit où il vit.

[Lacrimosa28 0]

En réponse à Boomslang, je n'ai pas dit que les biotopes des bêtes que je possède ne m'intéressaient pas, loin de là, si je le pouvais, j'irai au moins une fois pour m'en imprégner et certainement mieux comprendre ou ressentir certaines choses. Ce n'est pas possible pour le moment, alors je fais avec (enfin sans). Ma réponse signifiait simplement (pourtant il me semble que je m'exprime assez bien) qu'à choisir entre vivre en Scandinavie ou dans un climat tropical, mon choix est fait. Cela n'allait pas plus loin.

Pourquoi serait-il impossible de s'intéresser à fond aux biotopes sans pour autant que ce soient nos lieux favoris?

[Chance-reptil-virus 0]

Quand on aime un reptile, on s'intéresse sur tout ce qui le concerne. Sa vie en terrarium et sa vie dans son milieu naturel. On se doit de tout connaitre de lui pour le maintenir au mieux, dans des conditions optimales.
Pour moi, l'un ne va pas sans l'autre.
On est un vrai terrariophile quand on aime bête et nature.
Celui qui n'aime que ce qui vit en terra n'est pas un vrai passionné. Je ne sais même comment le qualifier.

Sur le terrain, on apprend beaucoup sur les bêtes, bien plus qu'en terrarium. Tout y est différent. On les voit chasser, se nourrir de proies qu'on ne penserait pas possible qu'ils puissent manger en terra. On les voit évoluer au sol, dans leur cachettes, dans les arbres, le sable .... On peut voir qu'un serpent "terrestre" peut très bien grimper aux arbres pour se nourrir. Qu'un désertique se baigne dès qu'il le peut ... etc ...

Maintenant, on peut ne pas pouvoir voyager et admirer les bêtes que l'on élève dans leur biotope. C'est très frustrant, mais c'est aussi très coûteux. Hélas.

J'aimerai voir les biotopes où vivent mes bêtes, leur façon de vivre, leur comportement, mais je pense pas que j'aimerai vivre définitivement dans tous leurs pays d'origines. Y faire des séjours oui, mais y habiter non.

Tu voyages Booms mais aimerais tu vivre définitivement dans le pays d'origine de tes boas ?

[Boomslang1 0]

vaste question !!
je crois que je ne serais pas capable de vivre dans la jungle
non pas pour le climat ou cette certaine idée de l'enfer vert mais je suis une sorte d'hyper actif
je me fais vite chier
et je crois qu'en définitive, j'aime assez montrer et me montrer
je ne supporterais pas de vivre dans la jungle sans partager tout ça (et je n'aime pas ce mot partager mais je crois que je n'y échappe pas)
je n'aime pas particulierement la ville et pourtant c'est dans la ville qu'il y a tout ce dont j'ai besoin (activités, magasins, sorties etc)
je pense que la jungle me lasserait
mais c'est pas aussi évident
j'ai surtout besoin d'avoir besoin, je suis un perpetuel insatisfait
j'aime ressentir le manque de la foret et au bout de 3 semaines ou un mois de jungle, j'en ai ras le cul
j'aime mon confort même si j'adore vivre à la dure pendant un temps car je sais que tout n'est que changement et que je vais retrouver mes habitudes

je pense que si je devais vivre de façon forcée et perpetuelle dans la jungle, j'ouvrirais une sorte d'eco lodge et j'organiserais des treks pour les amoureux de la marche et de la nature

donc pour résumer, non, je ne me verrais pas y vivre mais j'en ai un besoin absolu

[Chance-reptil-virus 0]

Boomslang a écrit:

donc pour résumer, non, je ne me verrais pas y vivre mais j'en ai un besoin absolu

Tu te résumes très bien Booms. Tu as ce "besoin" qui n'est chez moi qu'une "envie" que je ne peux pour l'instant pas réaliser.

Je crois que seuls les "insatisfaits", ceux qui se "lassent", "les hypers actifs", "les herpetologues", les "scientifiques" ... (tous ceux qui ont besoin de "nouveautés") vont vraiment sur le terrain, n'hésitent pas à partir loin, à voir, découvrir, avoir des sensations nouvelles, des souvenirs de dingue et rapporter des images, de nouvelles découvertes ... Ils ont ce besoin de montrer, de se montrer à travers leurs périples, leurs découvertes. Mais aucun d'entre eux ne pourraient "vivre" dans les pays visités car il y a chez eux un trop grand besoin de "confort". Vivre à la dure oui durant le temps de se faire plaisir, et ensuite être heureux de retrouver tout ce que leur permettra de 'montrer' aux autres ces beaux voyages par le le biais des technologies modernes (parution de livres, photos, articles scientifiques ...).

'Bon là, je suis peut-être hors sujet.)

De plus, il ne faut pas oublier le facteur "argent" pour entreprendre de tels voyages. Là aussi, ce n'est pas dans le "possible " de tout le monde.

[Boomslang1 0]

clairement, tu as raison et j'en suis pleinement conscient
dans mon questionnement, je ne parlais même pas d'aller sur les lieux mêmes
ça, je sais tres bien qu'un tas de facteurs rendent la chose impossible à certains même si ils en auraient envie
non, je pensais surtout à l'interet pour le biotope de ou des animaux détenus, connaitre un peu les plantes qui poussent là bas, le relief, le pays etc...
savoir par exemple qu'un boa c longicauda ne se trouve absolument pas dans la jungle mais dans une sortye de foret seche qui ressemble à nos sous bois, qu'un boa c ortonii vit là où on trouve des cactus et ne pas leur mettre des plantes de foret equatoriale humide asiatique dans leurs terras

les voyages, c'est la cerise sur le macdo!

[Marie-Laure1111 0]

Je ne sais pas s'il faut parler de passion. Je crois que celui qui aime son animal fait en sorte de connaître tout de lui. Ses origines, son biotope... tout ce qui se rapporte à son animal, je ne crois pas que les gens ne se renseignent pas.

Après avoir la possibilité d'aller sur le lieu est autre chose. Et puis, il y a plusieurs façons de voyager. Celui qui voyage et qui partage ses films ou vidéos et celui qui voyage à travers celui qui est parti. C'est 2 façons ne sont pas incompatible.

Par exemple, je pars dans une zone aride. Je fais des photos aussi belles que les tiennes. Ne crois-tu pas que tu aurais voyagé ?

[Boomslang1 0]

pour ma part, non, je n'aurais pas voyagé
j'aurais vu de belles photo, je les aurais appréciées, j'aurais surement été un peu envieux mais je n'aurais pas voyagé
à la limite, j'aurais rêvé éveillé
pour moi, le voyage, c'est avant, pendant et après, ce ne sont pas juste des photos
mais je comprenhds ton point de vue

et contrairement à toi, je pense et suis certain que bon nombre de terrariophiles ne savent rien ou presque de leur(s) reptile(s) et se cantonnent aux parametres de maintient

[Marie-Laure1111 0]

Je sais que des gens ne connaissent pas ou très peu leur virus et se cantonnent au maintient de leur bête. J'en connais. Je ne crois pas que c'est une majorité des gens. Ou alors, j'ai de la chance de connaître une grande majorité de gens qui s'intéressent à l'environnement de leurs reptiles

[Lacrimosa28 0]

Je pense que même sans parler de passion (car ce n'en est pas pour tout le monde malheureusement), le fait d'être curieux et d'aimer apprendre fait en sorte que même sans pouvoir aller sur les lieux ou y vivre, une personne intelligente sera capable d'amasser des informations sur un terme plus ou moins long, afin de posséder les connaissances nécessaires. Après, ceux qui ne font "que" maintenir des bêtes, je ne dirai pas que je suis contre, mais je ne comprends pas. Surtout que nous avons la chance de pouvoir nous informer de mille façons différentes (livres, internet, forums et sites, bibliothèques publiques, docu à la télévision, magasines, éleveurs qui parlent de tout passionnément et j'en passe).

[lilliaOoo11 0]

Ceci dit... on ne parle pas d'engrangement de connaissances. On parle d'expérimentation, de VIVRE quelque chose soi-même...

Booms me dira si je me trompe, mais...

C'est se balader dans une jungle pendant des jours, ne pas croiser les espèces rêvées et devoir en déduire qu'un serpent peut s'enterrer pour hiverner... c'est constater de visu les paramètres de chaleur et d'humidité que les bêtes recherchent REELLEMENT in situ. et qui sont bien souvent loin de ce que l'on pense, en bon terrario qui a bien lu ses fifiches d'élevage.

C'est trébucher dessus, ou presque, et juste les voir évoluer dans leur milieu.

Je pense que rien ne peut remplacer ça. Faute de l'avoir vécu encore, j'en suis par contre furieusement convaincue.
Demandez à run's... ^^

[taeniura1 0]

Entièrement d'accord.

[Marie-Laure1111 0]

On ne peut être que d'accord. Vivre et ressentir de manière humaine ce que les reptiles vivent dans leur biotope est la cerise dans le macdo comme le dit Booms.

Mais tout le monde n'a pas cette chance de le faire. Pour X raisons et pas seulement niveau pécuniaire.

[taeniura1 0]

Personnellement,un petit séjour dans les régions qui suivent ne me déplairait pas.


Bornéo.


Mont Caméron.


Thaïlande.

[Rudy04 0]

Bon je vais quand même mettre mon grain de sel là dedans ^^
Remballez vos feuilles et vos lianes, moi mon truc c'est les zones arides. (et non pas les déserts)
Terre craquelée, herbes sèches, soleil de plomb...

Je rejoint Haaz sur sa premiere idée.
Je ne pense as non plus qu'on puisse élevez correctement un animal sans connaitre son milieu d'origine.
Apres tout en terra on tente (au mieux) de reproduire ces conditions naturelles pour nos protégés, donc ça reste une base fondamentale.
Maintenant si on est passioné, il est certain qu'on s'interesse aux animaux qu'on éleve et donc forcément à tous ce qui les touchent, biotope forcément compris.


Il ne faudrait pas négliger non plus l'aspect décoratif du biotope.
Pour les personnes s'évertuant à faire des terrariums naturels, si c'est bien fait, faut quand même admettre que ça à de la gueule dans le salon, ce petit bout de nature vivante.
Je pense donc qu'on a pas vraiment le choix de s'y interesser, c'est quasiment une obligation, si on est à fond dans ce qu'on fait.

Pour ce qui est de se rendre dans ce biotope, y'a vraiment un pas à faire la quand même.
Je pense qu'on a assez de doc et d'outil sur le net pour se faire une idée du milieu.
Sans compter, le temps, l'organisation et l'argent que ça demande...

Mais si vous voulez vous cotiser pour me payer un aller-retour pour l'Australie, je prends.

[Boomslang1 0]

moi, j'aime surtout m'impreigner du lieu
j'aime aussi avoir la chance de pouvoir rencontrer des bêtes qui me font rever dans leur milieu naturel
c'est une sorte d'aboutissement
je ne pense pas que ça fasse partie de la terrario
ça fait juste partie d'un mode de fonctionnement, une façon de voir les choses un peu en marge de la terrario
je ne me vois pas tellement terrariophile d'ailleurs
je me vois curieusement plus dans un amoureux de la jungle, un amoureux des serpents et des petites bêtes
j'ai beaucoup de mal à faire entrer ça dans une boite avec une étiquette dessus
ça va au delà de la terrario sans pour autant que je sois un aventurier ou un écologiste ou que sais je encore
je serais un vrai amoureux de la nature ou des reptiles, j'en enfermereais pas dans des boites...
ceci dit, j'ai quelques idées derriere la tête qui me permettraient d'être un peu plus authentique qu'un "vulgaire terrario" que je suis