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Chasseurs de vipères

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Au temps des chasseurs de vipères


En 1910, Jean Martin captura en 6 mois 12 032 vipères. Photo Ann Dorge


Le métier de chasseur de vipères a survécu jusqu’au XX e siècle, chaque canton possédait son propre chasseur.

Tout d’abord le chasseur de vipères débarrassait les terrains de cet animal considéré comme fortement nuisible dans des temps reculés mais il allait aussi à la traque, connaissant le mode de vie, de reproduction de cette "bête à venin". Les bons chasseurs pouvaient en capturer mille par an rémunérés 20 centimes pièce en 1910. La chair de la vipère était connue et utilisée pour fabriquer un contrepoison : la Thériaque.

La tradition populaire revêtait à la chair de ce serpent des effets revigorants, pour cela il fallait l’ingérer mais indirectement. Les morceaux de chair de vipère étaient distribués en ripailles à des volailles qui elles-mêmes servaient de repas à des nobles ayant les moyens de se payer cette fantaisie. Plus tard les chasseurs de vipères furent employés par les laboratoires pharmaceutiques, le venin étant injecté à des chevaux qui fabriquaient un antidote naturel. Aujourd’hui, les antidotes sont artificiels et les chasseurs de vipères sont rentrés dans la légende des métiers de traditions populaires que les temps modernes ont effacés des mémoires.
Source: http://www.leprogres.fr


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