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Paléontologie amphibienne

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Découverte d'une salamandre fossile géante et amphibie


Publiant leurs travaux dans PLoS ONE, des chercheurs allemands déduisent de l’étude des fossiles d’une salamandre géante, aujourd’hui disparue, que cet animal chassait aussi bien sur terre que dans l’eau, contrairement à ses cousines actuelles.

Si les salamandres géantes actuelles aiment s'ébattre dans les eaux vives et oxygénées des torrents d’Asie de l'Est et d'Amérique du Nord, leurs ancêtres, qui atteignaient eux aussi 2 mètres, fréquentaient les rivières et les lacs des basses terres. Néanmoins, parmi ces ancêtres, figure une exception dont la particularité vient tout juste d'être mise au jour. En effet, l’espèce Aviturus exsecratus, qui vivait il y a 56 millions d'années dans le sud de la Mongolie, n'était pas comme les autres, puisqu’elle était... amphibie.

C'est en étudiant les fossiles de l'animal que des chercheurs de l’Université de Tübingen (Allemagne) ont constaté cette particularité indiquée par deux types de caractéristiques. D'une part, ils ont observé que sa mâchoire inférieure montrait qu’elle se nourrissait de poissons et d’invertébrés aquatiques, donc forcément attrapés dans les eaux où la salamandre s'ébattait. D'autre part, ils ont constaté qu'elle possédait également des os lourds, de longues pattes de derrière, un odorat bien développé ainsi que des dents palatines (sur le palais) : autant de signes qui sont typiques d'une salamandre terrestre et qui suggèrent qu'elle devait aussi chasser les insectes sur la terre ferme.

Ses restes fossilisés ont été découverts dans des roches issues de sédiments caractéristiques des bords de rivières. Or, la découverte est d'importance puisque le passage d'une espèce d'un mode de vie purement aquatique à un mode de vie amphibie est totalement inconnu chez les salamandres modernes. Les chercheurs suggèrent que cette évolution drastique serait due à une courte période de réchauffement survenue il y a 55,8 millions d'années et aujourd'hui appelé le maximum thermique du Paléocène-Eocène.
Source: http://www.maxisciences.com

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J'adore ce genre d'articles et surtout de découvertes.
Merci pour le partage.

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Les larmes d'ichthyostega





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Découverte d’une nouvelle espèce d’amphibien vieille de 130 millions d'années


Selon la BBC, des chercheurs britanniques ont découvert sur une île du sud de l’Angleterre les restes fossilisés d’une espèce disparue d’amphibien jusque-là inconnue, le wesserpeton, redoutable combattant malgré sa petite taille. C’est sur l'île de Wight, située sur la côte sud de l’Angleterre, connue pour ses gisements fossilifères, que les chercheurs de l’Université de Portsmouth (Angleterre) ont découvert les restes d’un animal ayant côtoyé les dinosaures au Crétacé inférieur, il y a 130 millions d'années. Bien que fragmentaires, ceux-ci étaient suffisamment nombreux et variés pour se faire une idée globale du squelette et déterminer qu'il s'agit d'une nouvelle espèce.



Nommé wesserpeton (ou plus familièrement Wessie), l'animal est un amphibien aujourd’hui disparu et appartenant à la famille des albanerpétontidés. De la taille d'un petit triton, wesserpeton était un "bagarreur" selon le Dr Steve Sweetman, qui a observé sur les os de la mâchoire de l'animal les signes probables de combats acharnés pour la reproduction et la défense du territoire. Les dents pointues, en forme de ciseaux indiquent qu'il s’agissait d’un prédateur. D’autres indices suggèrent également des habitudes de fouisseur. "Jusqu'à la découverte de wesserpeton, il semblait y avoir une transition abrupte entre les os frontaux plus primitifs, allongés et en forme de cloche, des premiers albanerpétontidés, et ceux en forme de triangle des membres plus récents [de cette famille]. Les os frontaux du wesserpeton sont allongés, mais ils sont également triangulaires, comblant adéquatement le fossé entre les deux" conclut le Dr Sweetman. Même si tout le squelette n'a pas été retrouvé, les élément en présence devraient pour le moment suffire. Et les spécialistes continuent d'ailleurs d'explorer l'île de Wight qui a depuis gagné le surnom de "l'île aux dinosaures" à cause du nombre de fossiles qui y ont été retrouvés.
Source:http://www.maxisciences.com

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Une salamandre géante qui terrorisait la planète il y a 200 millions d'années a été découverte


Des ossements fossilisés découverts sur le site d'un ancien lac au Portugal appartenaient à une espèce jusqu'alors inconnue d'une sorte de salamandre géante ressemblant à un crocodile qui étaient parmi les plus grands prédateurs de la planète il y a plus de 200 millions d'années.

Cette espèces appelée "Metoposaurus algarvensis" était contemporaine des premiers dinosaures et du début de la dominance de ces derniers qui a duré plus de 150 millions d'années, ont expliqué ces scientifiques dont la découverte est publiée mardi dans la revue scientifique américaine, Journal of Vertebrate Paleontology.




Le Metoposaurus algarvensis faisait partie d'un groupe plus étendu d'amphibiens primitifs qui étaient répandus dans les basses latitudes il y a 220 à 230 millions d'années, précisent ces chercheurs.

Ces amphibiens formaient aussi une partie des ancêtres dont descendent les amphibiens modernes comme les grenouilles et les tritons.

"Un monstre sorti tout droit d'un mauvais film d'horreur"

Ces créatures, qui avaient une parenté éloignée avec les salamandres d'aujourd'hui, pouvaient atteindre deux mètres de long et vivaient dans des lacs et rivières à la fin du Triasique comme les crocodiles d'aujourd'hui, se nourrissant surtout de poissons.

"Ce nouvel amphibien ressemble à un monstre sorti tout droit d'un mauvais film d'horreur", note Steve Brusatte, un scientifique de l'école de géoscience de l'Université d'Edinbourg au Royaume-Uni, le principal auteur de ces travaux.

"Il était aussi long qu'une petite voiture et avait des centaines de dents effilées dans sa grande tête plate...", précise-t-il. "C'était le type de prédateur redoutable dont les tous premiers dinosaures devaient éviter de se tenir trop près dans l'eau et ce longtemps avant les jours de gloire des T-Rex et des brachiosaures", ajoute le paléontologue.

Un groupe de salamandre éteint il y a 200 millions d'années

Cette découverte révèle que ce groupe d'amphibiens était plus diversifié géographiquement que ce qu'on pensait précédemment.

Cette espèce est le premier membre de ce groupe d'amphibiens préhistoriques a être mis au jour dans la péninsule ibérique, relèvent ces scientifiques.

Des fossiles d'ossement d'espèces appartenant à ce même groupe ont été trouvés en Afrique, en Europe, en Inde et en Amérique du Nord.

Des différences dans le crâne et la mâchoire des fossiles mis au jour au Portugal révèlent qu'ils appartenaient à une espèces séparée, précisent les scientifiques.

Cette nouvelle espèce a été découverte dans un site qui pourrait contenir de nombreux ossements fossilisés de plusieurs centaines de créatures mortes quand le lac s'est asséché, supputent ces chercheurs. Seule une petite partie a fait l'objet à ce jour d'une excavation, soit environ quatre mètres carré. L'équipe continue à excaver les lieux dans l'espoir de mettre au jour de nombreux autres fossiles.

La plupart des membres de ce groupe de salamandres géantes ont disparu lors de l'extinction de masse qui remonte à 201 millions d'années qui marque la fin de la période triasique quand le super-continent de Pangée, qui comprenait tous les continents actuels, avant qu'ils commencent à se séparer.

L'extinction a fait disparaître de nombreux groupes de vertébrés comme les grands amphibiens ouvrant la voie à la domination des dinosaures eux-mêmes emportés par une autre grande extinction il y a 65 millions d'années.
Source: http://www.huffingtonpost.fr/

Des salamandres géantes au temps des premiers dinosaures


Une équipe internationale1 comprenant un paléontologue du Centre de recherches en paléobiodiversité et paléoenvironnements (CNRS/Muséum national d'Histoire naturelle/UPMC) a découvert au Portugal une nouvelle espèce de « salamandre géante » fossile. Baptisée Metoposaurus algarvensis, elle a été trouvée dans une roche âgée d'environ 230 millions d'années. Ces travaux, publiés le 24 mars 2015 dans la revue Journal of Vertebrate Paleontology, confirment que ces énormes amphibiens carnivores florissaient à l'époque des premiers dinosaures.
Au cours de fouilles menées en 2010 et 2011 en Algarve, au sud du Portugal, une équipe de paléontologues a mis au jour un ensemble d'os fossiles, décrits comme appartenant à une nouvelle espèce de « salamandre géante ». Seuls quelques mètres carrés ont été prospectés, mais ils ont livré les ossements d'une dizaine d'individus, empilés les uns sur les autres. Des vertèbres, des clavicules, mais surtout des crânes plats très bien préservés. Leur description minutieuse a permis de conclure qu'il s'agissait d'une nouvelle espèce. Metoposaurus algarvensis, le « monstre écailleux de l'Algarve » ainsi que l'ont surnommé les chercheurs, était un carnassier mesurant jusqu'à 3 mètres de long qui vivait dans les cours d'eau et les lacs subtropicaux, à l'image des crocodiles actuels.

La présence de cette nouvelle espèce au Portugal fait enfin le lien entre les amphibiens géants de ce type déjà connus au nord (Allemagne et Pologne) et au sud (Maroc) à la même époque. Elle confirme le fait que ces « monstres » avaient envahi tous les écosystèmes d'eau douce tropicaux du supercontinent de l'époque, la Pangée, sur lequel s'épanouissaient aussi les premiers dinosaures.

Cette nouvelle description a également permis, en collaboration avec le sculpteur numérique Marc Boulay, spécialisé dans la reconstitution d'espèces disparues, de reconstruire pour la première fois en 3D l'un de ces amphibiens géants. En plus des informations apportées par les crânes, les vertèbres et la ceinture pectorale (clavicule…) de l'espèce portugaise, l'artiste s'est aidé des squelettes plus complets des espèces marocaine et polonaise.

Enfin, l'accumulation des fossiles dans la roche suggère que ces animaux sont morts subitement en masse, après un assèchement du climat et du milieu aquatique dans lequel ils vivaient. Cette hécatombe pose une nouvelle question aux paléontologues : l'assèchement était-il saisonnier ou le fruit d'un réchauffement climatique global ? Pour y répondre, de nouvelles études de terrain seront nécessaires.
Source: http://www2.cnrs.fr/presse/communique/3953.htm

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