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Des codes-barres génétiques pour ‘trier’ les espèces menacées de grenouilles

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Publiant leurs travaux dans la revue Molecular Ecology Resources, des chercheurs de la Smithsonian Institution utilisent des marqueurs génétiques pour distinguer les différentes espèces - très ressemblantes - de grenouilles détenues dans un centre de sauvegarde et de reproduction des amphibiens menacés, afin d’éviter les hybridations.

Les chercheurs du Projet de sauvetage des amphibiens de la Smithsonian Institution élèvent, dans le Centre de conservation d’El Valle, à Panama, pas moins de 11 espèces locales de grenouilles qu’ils espèrent sauver du parasite Batrachochytrium dendrobatidise, qui a déjà décimé des populations d'amphibiens dans le monde entier. Pour cela, ils y mènent un programme de reproduction en vue de réintroduire les amphibiens en milieu naturel. Mais gare aux bévues : ces espèces sont souvent très semblables et difficiles à distinguer.

"Si nous choisissons accidentellement pour les faire se reproduire des grenouilles qui ne sont pas de la même espèce, nous risquons d’échouer ou de créer des animaux hybrides mal adaptés à l'environnement d’origine de leurs parents", explique Andrew J. Crawford, du Smithsonian Tropical Research Institute de Panama. Pour éviter de réaliser ce genre d'erreurs, ce scientifique et ses collègues utilisent une technique originale basée sur la génétique : le "code-barre ADN".

Il s’agit de prélever, à l’aide d’un coton-tige, des échantillons de cellules de peau sur ces animaux, puis d’en séquencer les gènes, ce qui permet d’identifier sans ambigüité les différentes espèces - et de constater combien elles sont liées. Pour faire reproduire les grenouilles, il suffit alors de consulter les résultats obtenus et de s'appliquer à bien choisir deux animaux de la même espèce.

Ces nouvelles connaissances sur la génétique des grenouilles contribuent à sauver de l'extinction ces amphibiens, un projet auquel collaborent notamment le Zoo de Houston, le Smithsonian National Zoological Park et le Smithsonian Tropical Research Institute.
Source: http://www.maxisciences.com

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