pacemaker91 0 Posté(e) le 13 juillet 2007 GenèveLaissée sans soins, une chienne briarde est euthanasiée MALTRAITANCE | 00h00 La SPA a déposé une plainte pénale contre lepropriétaire de l'animal.LAURENCE NAEF | 12 Juillet 2007 | 00h00«La chienne ne tenait pas debout, il fallait la porter. Elle était d'une maigreur inimaginable, 23 kg, soit la moitié du poids d'une femelle briardadulte», décrit la vétérinaire qui a examiné la bête amenée à son cabinetpar la SPA. «Cette chienne a dû avoir très faim et ceci depuis longtemps. Elle a dû souffrir énormément.» Décision a été prise début juin del'euthanasier Il n'y avait plus d'autre solution. Elle devait avoir 10 ou 12ans. Elle s'appelait Anaïs.En vertu de la Loi sur la protection des animaux, la SPA a déposé une plainte pénale pour mauvais traitements ­ contre le propriétaire de cettechienne. L'affaire est en main de la police, pour enquête préalable, nous aconfirmé le procureur général.A l'évidence, cette chienne briarde a souffert très longtemps. C'est déjà en janvier de cette année que la Société genevoise pour la protection desanimaux (SPA) a été saisie d'une dénonciation. On lui indiquait que cettebête était attachée nuit et jour dans les restes d'une maison en ruine, détruite par un incendie. A vue de nez, elle n'était ni nourrie, niabreuvée, si ce n'est peut-être par des personnes des environs.Mi-février, la directrice de la SPA, chargée des enquêtes de l'institution, se rend sur place. Elle découvre la chienne émergeant des fondations de lamaison, entravée dans ses mouvements. Elle n'a pu s'approcher de l'animal enraison des clôtures. Elle téléphone alors au propriétaire des lieux qui lui raccroche au nez après lui avoir dit qu'il «faisait ce qu'il voulait avec sachienne».Acculé, il apporte sa chienne à la SPAL'Office vétérinaire cantonal (OVC) est alors informé des faits. Il aurait alors demandé au propriétaire de remédier à la situation. Jusqu'à fin mai,la SPA est allée régulièrement sur les lieux sans constater le moindrechangement. Le 1er juin enfin, le propriétaire lui-même arrive à la SPA avec sa chienne, déclarant avoir été mis en demeure par l'OVC de prendre desmesures mais ne plus savoir quoi faire, sinon abandonner *Anaïs*.Elle ne tenait pas debout, ne pouvait même pas manger, a vomi l'eau qu'elle a bue. Ses ongles étaient immenses, le poil tout noué. Elle souffrait d'uneinsuffisance rénale avancée, d'une anémie marquée. Il fallait, raconte laprésidente de la SPA, Frédérique Flournoy, mettre fin à ses souffrances. «Un cas extrêmement pénible qui démontre que ce monsieur n'est pas en mesure dedétenir un chien en respectant les principes élémentaires de l'Ordonnancefédérale.» Celle-ci décrit précisément les conditions de détention d'un animal, d'alimentation et de soins indispensables.L'OVC a confirmé avoir, de son côté, ouvert une enquête, actuellement encours.Il reçoit 100 à 120 plaintes par an pour maltraitance envers les animaux (pas seulement les chiens), que cela relève d'actes intentionnels ou par­négligence.-- Palawan Animal Welfare Association, Inc.PO box 362Puerto Princesa City5300 Palawan http://users.swing.be/PAWA Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites