pacemaker91 0 Posté(e) le 14 août 2007 De tous côtés me reviennent des récits d'actes de cruauté commis envers les animaux dans la République arabe d'Egypte. Il y a peu de temps, en mai 2007, une campagne d'extermination barbabre des chiens du Caire était engagée. Les animaux tués d'une seule balle (par souci d'économie) ou empoisonnés étaient abandonnés, souvent encore agonisant dans d'indicibles souffrances, puis pourrissaient en pleine rue, au milieu des immondices. Un autre touriste vient de me raconter que, l'année dernière, il avait vu avec horreur des animaux (vaches, ânes etc) attachés à des pieux jusqu'à ce que mort s'ensuive, près de son hôtel cairote. On lui a expliqué que, faute de moyens financiers, les propriétaires abandonnaient tout simplement leurs bêtes jusqu'à ce qu'elles meurent d'inanition et tombent dans le canal. Personne ne songe, bien entendu, à boycotter l'Egypte. Chacun sait que le tourisme est l'une des principales sources de revenus de ce pays. Je connais l'Egypte et je l'aime ; j'y ai vécu l'hospitalité de son peuple, et souvent celle des fellahin et des populations semi-nomades les plus misérables. Mais nous ne pouvons, nous ne devons pas nous y rendre avant d'avoir protesté contre de telles pratiques, de même qu'il ne fallait pas agir autrement quand les droits de l'homme les plus élémentaires y étaient bafoués (emprisonnement et condamnation à mort pour homosexualité, etc.). Le boycott est inutile car il ne fait qu'augmenter la pauvreté. Mais voyager en touriste béat, sans rien dire, c'est ce rendre complice de ces actes inqualifiables. Certains vont sans doute rétorquer par le lieu commun habituel, l'éternel argument des insensibles et des paresseux : comment un pays où les enfants meurent de faim et fouillent les poubelles peut-il se préoccuper du sort des animaux ? Prendre en considération la détresse humaine et se soucier de la souffrance animale, ne sont pas des démarches incompatibles, mais complémentaires. J'ajoute encore que ceux qui nous opposent constamment ces deux réalités, témoignent finalement d'un grand mépris pour la pauvreté en suggérant qu'elle exclut par essence toute forme de respect envers l'animal, ce qui est totalement faux. Les chiens errants sont parfois extrêmement maltraités en Grèce et dans les Antilles françaises qui ne sont pas, jusqu'à nouvel ordre, des pays du tiers monde. De même, des pays développés ou émergeants, comme la Chine, le Japon, le Canada, font preuve d'une grande cruauté envers les animaux sauvages, alors qu'ils protègent, pour certains, leurs companons domestiques. Et l'on pourrait encore évoquer la pratique de la corrida ou le gavage des oies en France. Inversement, il existe des pays bien moins favorisés où les animaux ne vivent pas un calvaire. Il faut noter enfin que, dans les pays pauvres, la souffrance animale, est plus manifeste que dans les pays riches où elle est souvent cachée (expérimentation, élevage industriel, etc.). L'équation pauvreté - maltraitance masque donc souvent une obession anthropocentriste, comme je l'ai noté dans un autre article. Il n'en reste pas moins que les mauvais traitements et les tortures infligées aux animaux sont en Egypte, depuis trop longtemps, une pratique courante. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Justyna1 0 Posté(e) le 15 août 2007 ça y est j'ai signé la pétition!! monstrueux et cela se passe dans beaucoup d'autres pays..... REAGISSONS! signez vous aussi cette pétition!! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites