pacemaker91 0 Posté(e) le 18 août 2007 En jeans et chaussures de trekking, Michel Auclair, 56 ans, foule les broussailles du parc du Château Banquet près de la rue de Lausanne. Il recherche des trous à rats. «Des habitants nous ont appelés après avoir vu passer des rats», explique le responsable technique chez ISS Pest Control. «Nous tentons de savoir si les rongeurs ont déposé leurs nichées dans le parc ou s'ils viennent des immeubles voisins», ajoute son collègue, Jésus Cerrano, 43 ans. Il y a un rat par habitant à Genève, soit environ 450 000. La plupart vivent dans les canalisations et les égouts de la ville où ils jouent un rôle positif de recyclage des déchets: ils mangent les détritus. Les quelques rats qui se manifestent à l'extérieur incommodent en revanche les habitants. Une vingtaine d'entreprises s'attellent à les tuer. Eux peuvent être porteurs de maladies, par exemple des zoonoses ou la peste. Aucun cas de ce genre n'a été signalé depuis longtemps. Michel et Jésus parcourent le parc de long en large, mais ne pas trouvent pas de trace de trous où se cacheraient les rats d'égout, l'espèce la plus commune en ville. Bientôt, Michel appelle son collègue, sort une petite caméra d'inspection montée au bout d'un câble et la plonge dans le trou au pied d'un immeuble: «Pendant la journée, on ne voit que peu de rats. Normalement, ils fuient avant notre arrivée. Michel Auclair est devenu dératiseur en 1971 au hasard d'une rencontre. Depuis, il aime ce métier qui lui permet de partir à la découverte des recoins de Genève au moins 300 jours par an. «Une fois, se rappelle-t-il, j'ai dû abattre des rats à la carabine au boulevard Carl-Vogt.» La tuyauterie défectueuse laissait s'échapper des eaux usées et il fallait aller vite pour que les odeurs nauséabondes n'incommodent pas un magasin. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites