pacemaker91 0 Posté(e) le 28 août 2007 PARIS (Reuters) - Le ministère de l'Intérieur a annoncé lundi un ensemble de mesures pour améliorer la prévention contre les chiens dangereux "dans la sphère privée". Au lendemain du décès d'une petite fille attaquée par un chien de combat, Michèle Alliot-Marie a demandé l'interdiction de croisement de certaines races de chiens "qui aboutissent à la naissance de chiens potentiellement dangereux".La fillette âgée de 18 mois avait été défigurée par un American Staffordshire, croisement de bouledogue et de terrier, qui appartenait à un ami de sa famille.A l'annonce de sa mort dimanche, le Premier ministre a réclamé une réglementation "beaucoup plus sévère"."Cela fait des années qu'on voit des accidents comme ceux là (...) Il n'y pas de raison de laisser courir des risques à des enfants, à des personnes simplement pour faire plaisir, pour satisfaire des gens qui veulent entretenir des chiens qui n'ont pas leur place dans la société, dans la ville", a déclaré François Fillon sur TF1.A l'issue de la réunion de lundi matin, la ministre de l'Intérieur a également annoncé un bilan et une "évaluation précise" des lois de 1999, 2001 et 2007 sur les chiens dangereux.Michèle Alliot-Marie fera parvenir une circulaire aux préfets afin qu'ils "veillent à l'application stricte de la loi, intensifient les contrôles et interviennent, y compris le cas échéant en se substituant aux maire", précise un communiqué diffusé par la place Beauvau.Pour prévenir les risques, le ministère souhaite mieux contrôler l'importation, notamment en provenance d'Europe de l'Est, et la commercialisation de ces animaux, responsables de plusieurs accidents mortels ces dernières années.Les vétérinaires pourraient intervenir pour chaque vente de chiens de catégorie 2, les plus dangereux.Lundi matin, quelques heures avant cette réunion de travail, trois personnes ont été blessées par un chien de type Rottweiler à Cambrai (Nord).Selon le chef des pompiers de Cambrai, les trois personnes attaquées par le chien de l'une d'entre elles lundi matin ne sont que légèrement touchées.Une a été blessée au dos, l'autre au bras et la troisième à la cuisse, a-t-il déclaré à Reuters. Les victimes sont actuellement soignées au centre hospitalier de la ville.Le chien, qui a été conduit à la Société des animaux d'Estourmel, un refuge animalier proche de Cambrai, pourrait être euthanasié. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 28 août 2007 Alliot-Marie demande l'interdiction de "certains croisements de chiens"La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a demandé lundi l'interdiction de "certains croisements de chiens" dangereux au lendemain de la mort d'une fillette de 18 mois dimanche à Epernay (Marne), mordue il y a une semaine par un chien de combat."J'ai demandé une meilleure prévention notamment dans la sphère privée" et "familiale", a précisé la ministre à l'issue d'une réunion concernant les chiens dangereux.Elle a ainsi décidé d'interdire "de procéder à certains croisements de chiens" dangereux avec une autre race qui le serait moins, citant comme exemple un "croisement de labrador avec un boxer".Elle a en revanche écarté une modification de la législation sur les chiens dangereux ou leur interdiction pure et simple après le drame d'Epernay qui a impliqué un chien d'attaque de race American staffordshire terrier, né du croisement du bouledogue et du terrier.Le Premier ministre François Fillon avait jugé dimanche nécessaire de "mettre en place des réglementations beaucoup plus sévères parce qu'il n'y a pas de raison de laisser courir des risques à des enfants, à des personnes, simplement pour faire plaisir à des gens qui veulent entretenir des chiens qui n'ont pas leur place dans la société, dans la ville".Mme Alliot-Marie a rappelé qu'il y avait eu trois textes de loi en 1999, 2001 et 2007 et demandé une "évaluation de la mise en oeuvre de ces trois lois", ajoutant qu'elle entendait "prendre de nouvelles dispositions législatives", dont l'interdiction de croisements de race, "dans les jours qui viennent".Elle a aussi demandé des "contrôles plus importants de l'importation" des chiens dangereux venant notamment d'Europe de l'Est.Mme Alliot-Marie veut en outre "améliorer le contrôle du commerce des chiens" dangereux et qu'un vétérinaire intervienne "au moment de la vente".Elle entend également développer la formation des propriétaires des chiens qu'ils soient de catégorie 1 (d'attaque) ou 2 (de garde ou de défense).Selon la présidente de la Société protectrice des animaux (SPA) Caroline Lanty, "limiter les croisements ne résoudra pas le problème et va être difficile à gérer et à contrôler". Mme Lanty se félicite néanmoins de la "volonté du ministre d'avancer sans précipitation et dans la concertation". "Interdire certains croisements est sans intérêt et n'a aucun sens du point de vue génétique", assure Jean-François Courreau, professeur d'ethnologie et de génétique canines à l'Ecole vétérinaire de Maisons-Alfort (Val-de-Marne), selon lequel "la seule solution c'est l'information du public".Une éventuelle formation spécifique pour les candidats à l'acquisition de ces chiens devrait être, selon ces experts, assortie de la possibilité de leur refuser l'agrément.La ministre va envoyer une circulaire aux préfets afin que ceux-ci soient vigilants et interviennent, sur la voie publique, dans les communes où les maires n'auraient pas pris de mesure contre les chiens dangereux comme le permet la loi.Elle a évoqué le cas d'Epernay ainsi que "trois" autres cas récents, de blessures occasionnées par des chiens dangereux.Trois personnes ont été hospitalisées lundi à Cambrai (Nord) après avoir été mordues par leur rottweiler. Un homme a été mordu au bras et au flanc par un autre rottweiler échappé du jardin de son voisin dimanche à Mulhouse (Haut-Rhin). Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites