pacemaker91 0 Posté(e) le 30 août 2007 Sandro Campardo Lorsque Tomi Tomek a appelé le magasin dans les Grisons, le patron lui a annoncé qu'il avait une centaine de peaux en stock et lui a même proposé de choisir la couleur et la longueur du poil... Quelques jours plus tard, la cofondatrice de SOS Chats a reçu les trois peaux commandées par la poste. L'étiquette sur la marchandise précise le pays de provenance: la Suisse (petite photo). «Depuis onze ans, on se bat pour faire interdire l'abattage des chats à l'étranger. Mais ce n'est que maintenant que l'on trouve un exemple en Suisse!» Tomi Tomek s'en doutait, mais cela n'a rien enlevé à son écoeurement. Prévenue par une membre de SOS Chats, dont elle est la cofondatrice, elle a découvert qu'une tannerie de Coire (GR) vendait par correspondance des peaux de chats provenant de Suisse. Un commerce choquant, mais pour l'instant tout à fait légal. C'est par hasard qu'une membre de SOS Chats tombe dernièrement sur des peaux de chats vendues dans une mercerie de Bienne. Alertée, Tomi Tomek prend alors contact avec la tannerie Rätische Gerberei SA, à Coire, fournisseur de la mercerie. «Je me suis fait passer pour une cliente, raconte Tomi Tomek. J'ai demandé s'il n'était pas possible d'acheter des peaux de chats pour ma mère malade.» La réponse va la tétaniser. Au bout du fil, le patron lui annonce qu'il a actuellement une centaine de peaux en stock et lui propose même de choisir la couleur et la longueur du poil. Comme il n'a pas de prospectus, il accepte de lui envoyer trois peaux, tout en précisant, selon Tomi Tomek: «J'envoie 10 000 paquets par an. Alors, si vous ne payez pas celui-là, ce n'est pas bien grave.» «Les chats proviennent, m'a dit le vendeur, de tirs de gardes-faune ou de paysans, en hiver, lorsque le pelage est bien épais. Mais, si c'est le cas, où sont les blessures des balles?» Tomi Tomek, cofondatrice de SOS Chats Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites