pacemaker91 0 Posté(e) le 5 septembre 2007 Le comité scientifique de la santé et du bien-être des animaux de la Commission européenne (CSSBA) a publié le 19 mars un rapport sur le bien-être des animaux au cours de leur transport, pouvant servir de base à une révision de la directive sur les transports.Depuis plusieurs années les associations françaises et européennes de protection animale font campagne contre les transports de longue durée et la souffrance qui en résulte, tout particulièrement pour les animaux d'abattoirs. Il n'est pas rare que les animaux soient transportés pendant plus de 80 heures, dans des véhicules surpeuplés, sans être nourris ni abreuvés. Les inspections montrent que les réglementations européennes actuelles qui concernent le repos, la nourriture et l'abreuvement sont rarement respectées.Toutefois le rapport qui vient d'être rendu insiste sur le fait que les animaux doivent être aptes à être transportés avec la nécessité de les inspecter au cours de leur transport (en cas d'impossibilité de controle, le transport devrait être alors limité à 8 heures). Il note également que les transports augmentent le risque de diffusion de maladies telles que la fièvre aphteuse et la peste porcine, néanmoins, curieusement ses recommandations abordent à peine le problème de la limitation des mouvements d'animaux.A l'instar de la fondation Ligue Française des Droits de l'Animal qui salue le travail du comité scientiifique, mais s'inquiète de ce que les compromis proposés fassent oublier la réalité des transports sur de longues distances et la souffrance qu'ils infligent aux animaux, D. Wilkins, Directeur d'Eurogroup for Animal Welfare et médecin vétérinaire, estime que ' Le Rapport laisse entendre que si le transport est pratiqué dans de bonnes conditions, avec suffisamment d'espace et une ventilation appropriée au véhicule, la durée totale du transport aurait moins d'importance. Les sociétés de transport ne sont pas disposées à investir dans des véhicules bien équipés et les réglementations sur l'espace nécessaire, la nourriture, les temps de repos et d'abreuvement sont rarement respectées. L'argument selon lequel les animaux peuvent voyager confortablement pour une période indéfinie, pourvu qu'ils aient de la nourriture, de l'eau et des temps de repos dans les véhicules, est un non-sens. La seule solution est de limiter à un maximum de 8 heures les voyages par route pour les animaux d'abattoirs ou ceux destinés à l'engraissement'. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites