pacemaker91 0 Posté(e) le 13 novembre 2007 Plusieurs centaines de soldats russes ont été déployés mardi pour nettoyer les rives de la mer Noire souillées par le naufrage d'un bateau citerne, qui a laissé s'échapper 2.000 tonnes de mazout après s'être brisé en deux dimanche dans une tempête. Les autorités disent toujours craindre une "catastrophe écologique" alors que cette côte du sud de la Russie demeure balayée par des vents violents, soufflant à plus de 140km/heure selon la radio locale, accompagnés de violentes précipitations. Au cap de Touzla, sur une plage visitée par un journaliste de l'AFP, quelque 200 sauveteurs, soldats et Cosaques, pelletaient le sable, afin d'en retirer d'épaisses plaques de mazout, évacuées ensuite à bord d'une vingtaine de camions. "Nous nettoyons le rivage ainsi que l'eau, et nous pompons le pétrole restant dans le tanker endommagé par la tempête" de dimanche, a déclaré mardi à l'AFP Oleg Mitvol, le numéro deux de l'agence de surveillance écologique russe, arrivé sur la veille place. M. Mitvol a précisé que 730 hommes avaient été mobilisés au total pour nettoyer les plages, dont 500 soldats. "Si cette plaque de 2.000 tonnes continue d'avancer vers la mer d'Azov, il y aura de graves conséquences environnementales. Son écosystème est fragile", a ajouté M. Mitvol. Le détroit de Kertch, à hauteur duquel a eu lieu l'accident du bateau citerne russe Volganeft-139, sépare la mer Noire de la mer d'Azov et est une zone importante pour les oiseaux migrateurs. Le sort des vingt marins portés disparus depuis dimanche dans le naufrage au total de cinq cargos était quant à lui de plus en plus incertain, alors que les corps de trois autres marins ont été repêchés. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites