pacemaker91 0 Posté(e) le 3 janvier 2008 Source : Site du Journal "Le Progrès de Lyon" (Page du dépt. de l'Ain) :http://www.leprogres.fr/Lundi/infosdujour/ain/966750.htmlL'Info de l'Ain - 31 décembre 2007Revermont: Lucie le sanglier et sa maman jumentBelles histoires de Noël. En mai dernier, une petite femelle sanglier se trouve une nouvelle maman, une jument comtoise. L'histoire n'est pas terminée.La belle histoire se poursuit entre vallées de l'Ain et du Suran, dans ce petit hameau qui ces dernières semaines s'était paré de givre. Les mois passant, il a bien fallu se rendre à l'évidence : l'amitié qui unit depuis le début de l'année une jeune femelle sanglier et une jument comtoise, est bien réel.Il y avait forcément des craintes de voir cette histoire toute particulière se terminer dramatiquement avec la saison de chasse.Mais le manège se poursuit toujours. Incroyable et formidable élan d'amour entre une jument comtoise et une petite femelle sanglier.Selon toute vraisemblance, cette dernière, prénommée Lucie, a perdu sa maman sauvage au printemps dernier, pour trouver, dans une autre espèce du monde animal, une maman d'adoption à la belle crinière et à la robe superbe.Lucie vient toujours « téter » sa goutte.L'autre jour, Lucie est revenue. Devant l'objectif, la femelle sanglier n'est plus la petite bête que l'on a connue il y a plus de six mois. Elle est devenue une belle femelle, qui n'a pas oublié sa seconde famille. « Parfois, elle reste deux à trois jours sans revenir, puis réapparaît, au petit matin, ou dans la soirée », raconte le propriétaire de la belle comtoise. Il surveille au quotidien, avec toujours de l'émotion, cetterencontre hors norme.Il y a quelques jours, la femelle sanglier partageait la couche de la jument comtoise, jouant avec le petit poulain, qui lui aussi a pris de l'envergure. La maman équidé, comme une marque d'affection, léchait la petite Lucie, sous le regard du mâle comtois qui en vieuxpatriarche, veille sur cette famille recomposée.A la tombée de la nuit, Lucie vient se coucher sous le ventre de la jument comtoise, à l'abri des paparazzi et cette histoire « sauvage», se transforme en un beau conte de Noël, sous le regard de quelques habitants habitués des lieux, qui tiennent à préserver cet amour filial, entre une comtoise et un sanglier. Tout simplement merveilleux !Henri BarthUne histoire à préserver !Lucie descend toujours de la montagne en couinant, comme un enfant appellerait sa mère. Et nous, pauvres humains, de contempler, avec des yeux admiratifs et étonnés, cette histoire sauvage et belle. Les habitants de ce petit hameau revermontois souhaitent préserver cet amour. On les comprend. L'histoire de Lucie et de la belle comtoise est un peu la leur, et ils sont quelques uns à venir parfois au loin,munis de jumelles, pour ne pas troubler cette relation. La jument a certainement nourri la petite femelle sanglier, alors qu'elle allaitait également un poulain.Voilà un bel exemple de générosité à méditer. Un vrai conte qui se poursuit au gré des saisons. *** Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites