pacemaker91 0 Posté(e) le 14 février 2008 #AOLMsgPart_2_1b293a64-3ff1-4a76-9186-b842f88cfba2 .ExternalClass .EC_hmmessage P{padding:0px;}#AOLMsgPart_2_1b293a64-3ff1-4a76-9186-b842f88cfba2 .ExternalClass EC_body.hmmessage{font-size:10pt;font-family:Tahoma;} Aider les hérissons La protection des animaux commence dans son jardin. Les hérissons, précieux alliés du jardinier puisqu’ils ne nourrissent d’insectes et de limaces, sont trop souvent victimes de produits chimiques. C’est pour les soigner et les protéger que le sanctuaire des hérissons a été créé.-PassionnésA la tête de cette association, deux passionnés : Anne Burban et Patrick Fingar. Depuis 1998, ils ont monté cette structure qui vise à recueillir, soigner et replacer en liberté les hérissons. Il faut savoir qu’à l’origine, ces animaux ne venaient pas dans les jardins. Auparavant, ils vivaient dans les forêts et les buissons.PesticidesMais la déforestation et le débroussaillage ont grignoté leur espace naturel. C’est donc contraints et forcés qu’ils ont dû modifier leurs habitudes de vie. Malheureusement pour eux, dans nos jardins, il y a beaucoup de produits toxiques comme les pesticides, les herbicides ou les tue-limaces.SurmortalitéLe Sanctuaire des hérissons estime qu’il en résulte une surmortalité impressionnante, alors qu’il s’agit pourtant d’une espèce protégée. Ainsi 20 % des bébés meurent avant d'avoir quitté le nid et quatre individus sur mille seulement atteignent l'âge de 10 ans.- StatistiquesL’association a établi ces statistiques : 26 % d'entre eux meurent intoxiqués par les pesticides (Métaldéhyde) tue-limaces, 24 % sont éliminés par le trafic automobile, 18 % sont décimés par le parasitisme (asticots, tiques, puces), 13 % meurent d'épuisement et de faim, 10 % décèdent noyés dans les piscines, blessés par les débroussailleuses, brûlés dans les tas de feuilles ou prisonniers dans des filets de protection des légumes. 9 % seulement sont victimes de leurs prédateurs naturels : fouines, blaireaux, putois et renards.-Réserve naturelleEn 1998, donc, l’association a aménagé un sanctuaire au sud d’Amiens (Somme) et trouvé un prolongement en la réserve naturelle de Boves où étaient replacés les hérissons sauvés.Tout aurait pu aller pour le mieux, si Gilles de Robien, président d’Amiens métropole n’avait pas autorisé la création d’une aire pour les gens du voyage sur les lieux même de réinsertion des hérissons. Le but n’est, bien sûr, pas de refuser que les gens du voyage aient des aires d’accueil dont notre pays est tant dépourvu. Seulement la tradition veut que ces personnes, souvent démunies, mangent les hérissons.ConseilsUne action en justice a été menée. Elle a malheureusement échoué. Les hérissons n’ont plus de lieu dédié où retrouver la nature. Cela n’empêche cependant pas le sanctuaire de fonctionner pour soigner les hérissons et aussi prodiguer des conseils à toutes les personnes qui ont recueilli un animal en mauvais point.SoutienOne Voice a décidé de soutenir cette action en co-éditant avec le sanctuaire des hérissons une brochure d’informations, distribuée dans les pharmacies et les cabinets vétérinaires.- www.herisson.nom.fr Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites