lex69 0 Posté(e) le 23 mai 2008 Chères adhérentes, Chers adhérents, Vous avez été fort nombreuses et nombreux à réagir mais, malheureusement, la battue d'effarouchement a eu lieu. Le lobby a frappé. Nous vous prions de bien vouloir trouver, ci-dessous, la réponse du RAC envoyée le 13 courant, par voie postale, à Monsieur Michel de LA BRELIE, Sous-préfet de Senlis (Oise). Les 7 députés de l'Oise ont également eu copie de notre courrier. Sincères remerciements. Objet : Battue d’effarouchement du 7 mai 2008 - Avilly Monsieur le Sous-préfet, Notre association a pris connaissance de votre lettre circulaire sur le sujet en référence qui appelle les observations suivantes : 1. Risques sanitaires La Fédération de la chasse, par voie de presse et lors de la réunion publique à la mairie d’Avilly, a avancé des arguments que nous qualifions comme mensongers concernant des hypothétiques risques sanitaires liés à la présence de nombreux cervidés sur le marais d’Avilly pour justifier la battue du 7 mai 2008. Nous tenons à votre disposition les références médicales et éthologiques de l’Ecole Vétérinaire de Maisons-Alfort qui contredisent formellement une telle argumentation. Nous considérons comme inacceptable le fait que la Fédération de la chasse désinforme la population à son seul intérêt immédiat, repeupler la forêt d’Halatte. 2. Assignation en justice de la mairie d’Avilly Sous motif que la municipalité est propriétaire de la zone mise en cause, la Fédération de la chasse poursuit en justice la mairie d’Avilly exigeant € 60 000 au titre de prétendus dégâts que vous qualifiez de « considérables » en faisant l’amalgame entre sangliers et cervidés. Votre appréciation n’est nullement une mesure donnant une justification comptable de la somme demandée. La Fédération n’a présenté : - aucun document de calcul de la dite indemnité ni période incriminée ; - aucune surface cultivée concernée ; - aucune identification du type de culture concernée ; - aucun taux de référence ni cours mondial des cultures en question pour estimer les prétendues pertes ; - aucun document d’expertise, les experts appartenant à la Fédération de la chasse. Nous constatons avec consternation qu’une décision et arrêté préfectoral ont été pris dans la plus totale opacité et ont couvert de leur légitimité des pratiques comptables aussi contestables que vraisemblablement injustifiées. 3. Le corridor naturel Vous n’êtes pas sans ignorer que le problème des clôtures électrifiées barrant le passage des cervidés se renouvelle tous les ans et que depuis 15 ans aucun compromis n’a été trouvé avec les agriculteurs par ailleurs propriétaires immobiliers sur les anciennes parcelles de culture. Si les cultures sont clôturées par des fils électriques où sont donc les « dégâts » ? La seule solution passe par une redéfinition des baux afin de respecter le classement « parc naturel » et la condition sine qua non y liée : le maintien du corridor naturel. En verrouillant par grillage après la battue – au moment de la mise bas – le dernier espace naturel servant de refuge aux animaux poursuivis, chassés, massacrés pendant la saison de chasse et en encerclant les cultures avec les fils électriques vous avez condamné à mort ces cervidés acculés sur des terrains exigus où ils seront tués quasiment à bout portant. Nous jugeons avec toute la sévérité qui s’impose une telle pratique et décision préfectorale qui va à l’encontre du discours officiel d’une soi disant sauvegarde de la biodiversité et protection des grands équilibres naturels. Une telle politique au seul bénéfice d’une catégorie sociale ne peut que susciter l’indignation de tout citoyen responsable. La faune sauvage – ou ce qu’il en reste – n’appartient pas aux chasseurs, à pied ou à courre. Elle n’est pas un objet de profit, il n’en déplaise à l’Institut de France. Elle est le patrimoine naturel de la communauté nationale. Nous condamnons formellement la battue d’effarouchement du 7 mai qui sous couvert de « circulation des animaux » est un moyen détourné pour chasser le grand gibier en forêt d’Halatte où les massacres sont pudiquement requalifiés en « plan de chasse ». Veuillez agréer, Monsieur le Sous-préfet, l’assurance de notre considération distinguée. p.o. Monique PITON Présidente Copie : M. J.L.BORLOO Ministre d’Etat, Ministre de l’Ecologie De l’Aménagement et du développement durables Mme M. ALLIOT MARIE Ministre de l’Intérieur de l’Outre Mer et des Collectivités Locales Vous pouvez adhérer au RAC (Rassemblement Anti Chasse) : c'est dix euros par an + une enveloppe timbrée avec votre adresse : RAC Boîte Postale 50026 33702 MERIGNAC cedex . Vous recevrez plusieurs petits Bulletins informatifs. (indiquez votre adresse Internet si vous en avez). Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 24 mai 2008 Battue d'effacruchement mais quelle horeur Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites