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lex69

RAC les cervidés du marais d'avilly

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Chères adhérentes, Chers adhérents,

Vous avez été fort nombreuses et nombreux à réagir mais, malheureusement,
la battue d'effarouchement a eu lieu. Le lobby a frappé.

Nous vous prions de bien vouloir trouver, ci-dessous, la réponse du RAC
envoyée le 13 courant, par voie postale, à Monsieur Michel de LA BRELIE,
Sous-préfet de Senlis (Oise). Les 7 députés de l'Oise ont également eu
copie de notre courrier.

Sincères remerciements.


Objet : Battue d’effarouchement du 7 mai 2008 - Avilly
Monsieur le Sous-préfet,

Notre association a pris connaissance de votre lettre circulaire sur le sujet
en référence qui appelle les observations suivantes :
1. Risques sanitaires
La Fédération de la chasse, par voie de presse et lors de la réunion
publique à la mairie d’Avilly, a avancé des arguments que nous qualifions
comme mensongers concernant des hypothétiques risques sanitaires liés à la
présence de nombreux cervidés sur le marais d’Avilly pour justifier la
battue du 7 mai 2008.
Nous tenons à votre disposition les références médicales et éthologiques
de l’Ecole Vétérinaire de Maisons-Alfort qui contredisent formellement
une telle argumentation.
Nous considérons comme inacceptable le fait que la Fédération de la chasse
désinforme la population à son seul intérêt immédiat, repeupler la
forêt d’Halatte.
2. Assignation en justice de la mairie d’Avilly
Sous motif que la municipalité est propriétaire de la zone mise en cause, la
Fédération de la chasse poursuit en justice la mairie d’Avilly exigeant
€ 60 000 au titre de prétendus dégâts que vous qualifiez de «
considérables » en faisant l’amalgame entre sangliers et cervidés.

Votre appréciation n’est nullement une mesure donnant une justification
comptable de la somme demandée.

La Fédération n’a présenté :
- aucun document de calcul de la dite indemnité ni période
incriminée ;
- aucune surface cultivée concernée ;
- aucune identification du type de culture concernée ;
- aucun taux de référence ni cours mondial des cultures en question
pour estimer les prétendues pertes ;
- aucun document d’expertise, les experts appartenant à la
Fédération de la chasse.

Nous constatons avec consternation qu’une décision et arrêté préfectoral
ont été pris dans la plus totale opacité et ont couvert de leur
légitimité des pratiques comptables aussi contestables que
vraisemblablement injustifiées.
3. Le corridor naturel
Vous n’êtes pas sans ignorer que le problème des clôtures électrifiées
barrant le passage des cervidés se renouvelle tous les ans et que depuis 15
ans aucun compromis n’a été trouvé avec les agriculteurs par ailleurs
propriétaires immobiliers sur les anciennes parcelles de culture.

Si les cultures sont clôturées par des fils électriques où sont donc les
« dégâts » ?

La seule solution passe par une redéfinition des baux afin de respecter le
classement « parc naturel » et la condition sine qua non y liée : le
maintien du corridor naturel.
En verrouillant par grillage après la battue – au moment de la mise bas –
le dernier espace naturel servant de refuge aux animaux poursuivis, chassés,
massacrés pendant la saison de chasse et en encerclant les cultures avec les
fils électriques vous avez condamné à mort ces cervidés acculés sur des
terrains exigus où ils seront tués quasiment à bout portant.

Nous jugeons avec toute la sévérité qui s’impose une telle pratique et
décision préfectorale qui va à l’encontre du discours officiel d’une
soi disant sauvegarde de la biodiversité et protection des grands
équilibres naturels.

Une telle politique au seul bénéfice d’une catégorie sociale ne peut que
susciter l’indignation de tout citoyen responsable.

La faune sauvage – ou ce qu’il en reste – n’appartient pas aux
chasseurs, à pied ou à courre.
Elle n’est pas un objet de profit, il n’en déplaise à l’Institut de
France.
Elle est le patrimoine naturel de la communauté nationale.

Nous condamnons formellement la battue d’effarouchement du 7 mai qui sous
couvert de « circulation des animaux » est un moyen détourné pour chasser
le grand gibier en forêt d’Halatte où les massacres sont pudiquement
requalifiés en « plan de chasse ».

Veuillez agréer, Monsieur le Sous-préfet, l’assurance de notre
considération distinguée.


p.o. Monique PITON
Présidente

Copie : M. J.L.BORLOO
Ministre d’Etat, Ministre de l’Ecologie
De l’Aménagement et du développement durables
Mme M. ALLIOT MARIE
Ministre de l’Intérieur de l’Outre Mer et des Collectivités Locales



Vous pouvez adhérer au RAC (Rassemblement Anti Chasse) : c'est dix euros par
an + une enveloppe timbrée avec votre adresse : RAC Boîte Postale 50026
33702 MERIGNAC cedex . Vous recevrez plusieurs petits Bulletins informatifs.
(indiquez votre adresse Internet si vous en avez).

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