pacemaker91 0 Posté(e) le 17 juillet 2008 DERNIERES MINUTES : Un vétérinaire véreux sur Paris épinglé pour actes de cruauté. Après plusieurs mois d’enquête menée par l’association Stéphane Lamart « Pourla Défense des Droits des animaux » et le Groupe d’interventionrégionale de Paris(G.I.R), il s’est avéré que Monsieur O, exerçant laprofession de vétérinaire et demeurant à Paris récupérait de nombreuxchiots et chatons depuis plusieurs années par le biais de petitesannonces gratuites publiées par des particuliers et des associations deprotection animale qui lui déposaient les chiots et chatons en pensantbien faire.Mais ce vétérinaire véreux procédait, premièrement, à l’ablation des griffes et au limage de leurs dents.Or, l’ablation des griffes est interdite depuis un décret du 11 mai2004, en son article 10, qui nous signale que « les interventionschirurgicales destinées à modifier l’apparence d’un animal de compagnieou à d’autres fins non curatives doivent être interdites et enparticulier : la coupe de la queue, la coupe des oreilles, la sectiondes cordes vocales et l’ablation des griffes et des dents».Deuxièmement, ce vétérinaire envoyait ses stagiaires et son assistanterécupérer les animaux chez des particuliers résidant à Paris et même enProvince.Par ailleurs, ce vétérinaire tatouait et vaccinait ces animaux en vuede les revendre à un prix se situant entre 300 à 500 euros.Ce vétérinaire qui est censé se préoccuper de la santé et du bien êtreanimal a revendu, des chats atteints du typhus tout en sachantpertinemment que cette maladie est contagieuse et mortelle. Or selon laloi du 22 juin 1989 et l’article R 213-2 du code rural, le typhus,étant une maladie grave, contagieuse et mortelle constitue un vicerédhibitoire de la vente.Plusieurs plaintes et témoignages émanant de personnes ayant achetésles animaux chez ce vétérinaire font état de l’hygiène plus quedéplorable dans laquelle les animaux ont été opérés. Or, l’article276-3 du code rural dispose que«l’exercice à titre commercial desactivités de vente, de transit ou de garde de chiens et de chatsnécessite la mise en place et l’utilisation d’installations conformesaux règles sanitaires et de protection animale ».Nous trouvons inacceptable qu’un vétérinaire qui est censé sauver lesanimaux puisse exercer ces actes, pourtant interdits, et engendrant denombreuses souffrances physiques à l’animal. En effet, le chat seretrouve amputé de ses griffes ainsi que de la première phalange. Cetacte est une mutilation envers les chats et ceci pourquoi ? Pourarrondir ses fins de mois !!!Nous vous signalons que notre association a déposé plainte contre cevétérinaire pour acte de cruauté en vertu de l’article 521-1 du codepénal.Une procédure judiciaire est actuellement en cours, ce vétérinairepourrait bien être mis en examen tout prochainement. L’associationStéphane Lamart, par la voix de son avocat Maître GRILLON Patrice, feraen sorte que la procédure aboutisse. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites