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pacemaker91

Ours polaires

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De la part de Ahimsa
Envoyé : mercredi 13 août 2008 0:23

L'Alaska veut rayer l'ours polaire des espèces menacées

L'Alaska veut retirer l'ours polaire des espèces menacées. Raison pour
laquelle le ministre des affaires intérieures de l'Etat, Dirk Kempthorne,
qui avait placé l'animal sur la liste rouge des animaux en danger extrême de
disparition, se retrouve face à la justice.

La gouverneure d'Alaska, Sarah Palin, et d'autres membres du gouvernement de
l'Etat craignent en effet que les mesures de protection vis-à-vis de l'ours
blanc empêchent la construction de nouveaux forages de pétrole et de gaz le
long de la côte.

Politique de l'autruche
"Nous pensons que la décision de placer l'ours polaire sur la liste des
espèces menacées n'était pas basée sur les meilleures données scientifiques
et commerciales disponibles", a expliqué la gouverneure.

Kassie Siegel du Centre américain pour la Biodiversité, à l'origine de la
pétition ayant poussé à l'inscription de l'ours polaire sur la liste rouge,
considère ce procès comme une vaste blague. "Ce procès et cette politique de
l'autruche vis-à-vis du réchauffement planétaire ne sont profitables qu'aux
compagnies pétrolières, et certainement pas à l'Alaska et à l'ours blanc",
a-t-elle déclaré.

Neige fondue
Cette pétition a été déposée en 2005 et la justice a déjà mis plusieurs
années à intervenir en sa faveur. Finalement, une décision avait été obtenue
aux forceps, au mois de mai.

Dirk Kempthorne a fait valoir que la banquise, qui a diminué drastiquement
durant les dernières années d'après les scientifiques, est d'une importance
capitale pour la survie des ours polaires et de leur habitat. En le
protégeant des chasseurs, on garantit à l'ours blanc des chances de perdurer
sur au moins trois générations, environ 45 ans, et on diminue de cette façon
les risques de disparition de l'espèce.

Santé
Mais le gouvernement de l'Etat d'Alaska émet à présent des objections face à
ces prévisions, qu'ils qualifient d'"arbitraires". La population d'ours
polaire serait, d'après les autorités d'Alaska, en pleine santé, aussi grâce
à la capacité de l'espèce à s'accommoder aux changements affectant son
milieu.

La plupart des spécialistes des ours blanc expliquent de leur côté que ces
animaux sont fortement dépendants de la banquise, par exemple pour chasser
les phoques. La bataille de territoire avec les ours d'Alaska n'a pas encore
fini de faire parler d'elle. (7sur7)
12/08/08 10h58

http://www.7sur7.be/7s7/fr/2668/Esp-ces-Menac-es/article/detail/377697/2008/
08/12/L-Alaska-veut-rayer-l-ours-polaire-des-esp-ces-menac-es.dhtml

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Dernier espoir pour le marsouin du Golfe de Californie

NOUVELOBS.COM | 12.08.2008 | 16:46 Scientifiques et politiques s'unissent
pour un ultime plan de sauvetage du cétacé le plus en danger d'extinction.
Phocoena sinus, le marsouin du Golfe de Californie, est le cétacé le plus
menacé de disparition depuis celle de son cousin d'eau douce, le dauphin
blanc du Yangtsé, déclaré éteint il y a tout juste un an. Comme pour
beaucoup d'autres espèces marines, son prédateur principal est le filet de
pêche dans lequel il se prend accidentellement : 20 à 30 de ces marsouins
succombent ainsi chaque année. On estime actuellement à quelques 150
individus seulement, contre 567 recensés il y a 10 ans, la population de ce
mammifère marin d'1m50, endémique de la zone septentrionale du Golfe de
Californie. Décrit scientifiquement pour la 1ère fois il y a cinquante ans,
il se reconnaît à ses marques de « maquillage » : yeux cerclés de noir et «
noir à lèvres ». Aussi appelé « vaquita marina » (vachette des mers), il est
assez peu connu car il est difficilement observable : en plus d'être très
craintif, il se complait dans les eaux troubles ou il vit en tout petits
groupes.

Scientifiques et politiques ont décidé d'agir conjointement pour tenter
d'enrayer ce destin fatal. Les premiers, du Centre des Sciences de San
Diego, ont lancé une expédition de recensement fondé sur l'écoute des
animaux. En effet, n'ayant jamais été observés à moins de 900 mètres, ni
capturés vivants, il est plus facile de compter ces marsouins sur la base
des sons qu'ils émettent quand ils communiquent. L'écoute se fait grâce à
des T-POD : ce sont des hydrophones statiques multidirectionnels couplés à
un ordinateur qui reconnaît et localise les sons émis par les cétacés.


De leur côté les autorités mexicaines ont élaboré avec les pêcheurs un
programme d'action qui consiste à :

- racheter les bateaux de pêche et les licences
- aider les pêcheurs à se lancer dans l'écotourisme
- remplacer les filets par d'autres équipements
- apporter une compensation financière aux pêcheurs pour qu'ils restent à
l'écart du territoire des marsouins


Avec un taux de croissance de la population estimé à 4% par an, c'est-à-dire
à 6 naissances par an, les progrès pourront paraître dérisoires vis-à-vis de
l'effort financier de 20 millions de dollars injectés dans le programme.
Reste à espérer que les parties impliquées ne se découragent pas en chemin
afin d'éviter à la vachette des mers un destin tragique.

Isoline Fontaine
Sciences et Avenir.com
12/08/2008

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