Abattage d'oies

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vous pouvez leur écrire pour les oies :
edition95@leparisien.presse.fr



Comment peut-on prétendre s'appeller LPO (ligue de protection des oiseaux)
et cautionner l'abattage de 150 oies ? La LPO ne souffre t-elle pas d'un
problème éthique ?
POURQUOI et en tant que ligue de protection des oiseaux la LPO n'a t-elle
pas chercher a plaçer dans un premier temps ces oiseaux ? Les oies ne
sont-ils pas des oiseaux ? si ces volatiles dérangent pourquoi la LPO n'a
t-elle pas chercher une compromission et un dialogue avec le préfet ? Le
fait de cautionner sans état d'âme la tuerie de 150 oies nous laisse
perplexe.......... les amis des oiseaux sont profondémént choqués par ce
manque de compassion et ce laisser aller vers une barbarie de plus en plus
banalisée qui ne semble pas troubler le moins du monde la LPO. On
attendrait autre chose (quelque chose qui vole plus haut) de la part d'une
telle association qui se prétend protectrice. Il est regrettable de ne pas
être à la hauteur de ses ambitions, à la LPO le vol est au ras du sol,
dommage pour ses sympathisants, mais il est vrai qu'en France actuellement
le vol est au niveau des paquerettes........pour ce dire protecteur des
oiseaux encore faut-il les tous les aimer ce qui semble faire défaut à la
LPO hélas........les oiseaux ne sont pas tous des rapaces, mais la LPO
oiseau de mauvaise augure plane au dessus de nos têtes et obscurcie tout
bel élan de générosité et de compassion envers le plus humble de nos
volatiles....... Triste LPO c'est vraiement zéro !

Patricia Cousin
e-mail mathe.patricia@free.




suite à l'article

CERGY-NEUVILLE.

150 oies à abattre pour protéger les baigneurs

Evoquant des « risques pour la salubrité publique », le préfet vient
d'ordonner la destruction de 150 oies de la base de loisirs.

La chasse a commencé hier.


LES CÉLÈBRES VOLATILES de la base de loisirs de Cergy ne feront
bientôt plus partie du paysage. La préfecture vient d'autoriser la
destruction des oies bernaches du Canada, implantées sur ce site
depuis environ huit ans. « Ces oies souillent par leurs déjections
les abords de la plage, mais aussi les eaux de baignade du centre
balnéaire, explique Nicolas Cook, directeur de la base de loisirs.

A l'origine, elles n'étaient que deux, mais on en compte presque deux
cents aujourd'hui ! »

« Ils auraient pu en faire du foie gras ! »

Les oiseaux devaient d'abord être déplacés, mais étant donné qu'ils
sont capables de retrouver leur endroit d'origine, il a été décidé de
les abattre à hauteur de cent cinquante bêtes au maximum. "Cette
décision ne nous enthousiasme pas, confie Nicolas Cook. Mais il y a
un enjeu sanitaire et si nous devions fermer la baignade, les gens se
baigneraient n'importe où et sans surveillance." Les prélèvements
effectués par la Ddass ne faisaient pourtant pas état d'un risque
sanitaire important (voir encadré), avec une qualité de l'eau
jugée "moyenne". Hier matin, six chasseurs, armés de fusils munis de
silencieux, ont déjà abattu vingt-sept oies, du côté de l'aire de
baignade, encadrés par des agents de police et des gendarmes. Ces
séances de tirs devraient se poursuivre toute la semaine, entre 6
heures et 9 heures pour éviter l'affluence. Si l'objectif de cent
cinquante oies n'est pas atteint, la base de loisirs est autorisée à
tirer les volatiles jusqu'au mois d'octobre.


Les corps des animaux abattus sont ensuite confiés à l'équarrissage
pour être éliminés. Interrogée hier, la Ligue de protection des
oiseaux (LPO) n'apparaît pas choquée par cette décision. "Cette
espèce est plutôt abondante, remarque Olivier Paikine, chargé
d'études pour la LPO. Même si on encourage plutôt à les effrayer pour
les faire fuir, on n'est pas opposés à cette destruction car on
comprend que c'est dérangeant pour une base de loisirs."


Du côté des promeneurs habituels, l'élimination des oies bernaches
est plus dure à comprendre. "C'est dommage, on aime bien venir les
regarder avec nos petits-enfants, regrettent Gisèle et Pierre, un
couple de Cergy. Ces oies ne sont pas agressives, on peut les
approcher. Ils auraient pu au moins les donner à un propriétaire
d'étang en province ou même en faire du foie gras ! "


Tiffanie Osswalt | 12.08.2008, 07h00

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proteger-les-baigneurs-12-08-2008-138707.php