pacemaker91 0 Posté(e) le 22 août 2008 Chien également bon à consommerUn paysan de 62 ans avoue sa préférence pour la viande canine, fumée ou en goulache. Le débat sur la consommation d'animaux domestiques est relancéVincent Donzé - le 10 août 2008, 22h40Le Matin Manger du chien, c'est aussi banal pour Bruno D. que d'avaler une côtelette de porc ou une cuisse de poulet. «Je préfère manger du chien que du chat», déclare cet agriculteur saint-gallois de 62 ans. Son témoignage recueilli par SonntagsBlick intervient dix jours après celui d'une agricultrice jurassienne qui a fourni au «Matin» sa recette pour cuisiner du chat. Il donne la nausée à la présidente de l'association neuchâteloise SOS Chats, Tomi Tomek, qui remue ciel et terre pour faire interdire le commerce des peaux et la consommation de viande de chat.«Les chats n'ont pas assez de viande sur les os», déclare Bruno D. Ce paysan a réduit sa consommation de chiens, mais il avoue en manger au moins une fois par année. Une viande consommée non plus en goulache, mais plutôt fumée, façon viande des Grisons. Et d'ajouter que la peau de chaque chien mangé se transforme en tapis... Comme pour les chats, ce sont les chiots en surnombre à la ferme qui passent à la casserole avant l'âge de 1 an. Un sort qui sera épargné à son fidèle compagnon: «Luki» est trop vieux et trop coriace.»«Plusieurs personnes m'ont déjà demandé de bouchoyer leur chat, ce que j'ai refusé»Le boucher d'un villageConsommation régulièreLe boucher d'un village voisin confirme que la viande de chat et de chien est régulièrement consommée dans la région: «Plusieurs personnes m'ont déjà demandé de bouchoyer leur chat, ce que j'ai refusé.» Végétarienne, Tomi Tomek comprend cette approche rurale de l'animal sans pour autant l'admettre. Mais elle s'indigne davantage lorsque du chat est servi à la place du lapin pour surprendre des convives. «Je ne comprends pas pourquoi le public tolère mieux la consommation de la viande que le commerce des peaux.»Dans une lettre envoyée jeudi à Doris Leuthard («Le Matin» de vendredi), SOS Chats demande à la ministre de l'Economie de «mettre la Suisse au rang des pays civilisés». Les relais de Tomi Tomek sont nombreux au Conseil national, notamment avec le démocrate-chrétien Luc Barthassat, auteur d'une motion contre le commerce et l'exportation des peaux de chat. «Pourquoi ne pas ajouter les peaux de chien et la consommation d'animaux domestiques, dans un paquet global?» s'interroge l'agriculteur genevois, sans pour autant préparer une nouvelle intervention.La loi sur la protection des animauxLa crainte de Tomi Tomek se confirme. Les parlementaires fédéraux font une différence entre tuer un animal domestique pour sa peau ou pour sa viande. «Celui qui peut manger son propre animal domestique la conscience tranquille doit pouvoir le faire, on ne peut pas tout interdire», a indiqué Kathy Riklin (PDC/ZH). Un avis partagé par le président de l'Union suisse des paysans Hansjörg Walter (UDC/TG): «L'important lorsqu'un chat ou un chien est bouchoyé, c'est le respect de la loi sur la protection des animaux.»http://www.lematin.ch/fr/actu/suisse/chien-egalement-bon-a-consommer_9-216302 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites