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Du personnel d'Auchan Olivet accusé de cruauté envers des chats

Publié le 03 septembre 2008 - 22:35

Cinq responsables et agents du service sécurité de l’hypermarché ont été licenciés. Ils sont accusés de cruauté envers des félins, tués en dehors des heures d’ouverture du magasin par gazage et morsures à mort par un chien. Dossier complet et enquête dans La Rep' du jeudi 4 septembre.

Vous pouvez réagir à ce sujet sur notre blog.

Attention, cette vidéo dans laquelle on voit le chien d'un des agents achever un chat peut heurter la sensibilité des personnes fragiles.

http://www.larep.com/actus_locales.html

L'assossiation Stéphane Lamart a déposé plainte contre X , la Fondation Brigitte Bardot et la SPA se portent parties civiles.

A suivre....

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Suite de l'affaire, c'est quand même inadmissible de voir des choses pareils :




http://www.associationstephanelamart.com/index.php?n=278

Du personnel d’Auchan Olivet accusé de cruauté sur des chats

Cinq responsables et agents du service sécurité de l’hypermarché du Loiret ont été licenciés. Ils sont accusés de cruauté envers des félins, tués en dehors des heures d’ouverture par gazage et morsures à mort par un chien.

Gazés, mordus à mort et peut-être aussi tués par d’autres moyens : des chats ont été « massacrés » ces derniers mois dans l’enceinte d’Auchan Olivet (Loiret), en dehors des heures d’ouverture. Alerté, Christophe Jolivet, le directeur, a auditionné, en juillet, l’équipe de sécurité. Six d’entre eux ont été sanctionnés par une mise à pied conservatoire. Au final, trois donneurs d’ordre, occupant des fonctions hiérarchiques déterminantes au sein du service de sécurité, et deux exécutants agents de sécurité ont été récemment licenciés.

Des chats morts dans des sacs poubelle

Il arrive à l’hypermarché d’être confronté à la présence de chats. Selon nos informations, recoupées en deux mois d’enquête, au lieu de les remettre à la SPA après capture dans des cages, des agents de sécurité ont choisi une méthode radicale : les tuer eux-mêmes. « Il y a eu plusieurs actes de cruauté et barbarie sur plusieurs chats libres, dont certains probablement domestiqués car ils se laissaient facilement approcher », affirme un informateur qui tient à conserver l’anonymat et qui dispose de témoins.

Des sacs contenant des chats morts et enfermés dans le local Sprinkler (fermé à clef et accessible uniquement au service de sécurité) ont été photographiés : « Un collègue est tombé par hasard dessus. Il a fait un bond en arrière en découvrant les chats morts dedans », explique un observateur. Les personnes licenciées ont d’ailleurs reconnu certains faits.

Des chats préalablement enfermés dans des sacs poubelle ont été gazés avec du CO2, issu d’extincteurs : ils ont été tués sur le coup par le froid. En quelque sorte cryogénisés !

Une vidéo d’attaque de chien sur un chat

Une vidéo, que nous avons visionnée, a circulé sur Dailymotion, début juillet : on y voit un chien, de type Jack Russell terrier, s’acharner à mordre un pauvre chat coincé dans une trappe et l’on y entend une voix rigolarde et reconnaissable encourageant le chien. C’est celle de son maître, licencié depuis.

Les traces de sang et le poids de la bête agonisante font qu’on ne peut guère confondre ce chat avec, par exemple, une peluche qui aurait servi à une simple mise en scène. « Ce type de chien a une capacité d’attaque très courte : il mord, il recule. La mise à mort a eu lieu avant le déclenchement de la vidéo », affirme un informateur.

L’enquête de police réclamée par le parquet d’Orléans devra recouper ces accusations - reconnues par les licenciés. Et devra aussi déterminer s’il n’y a pas eu d’autres actes cruels. Y a-t-il eu, entre autres, des chasses aux chats, à la chevrotine, organisées par quelques membres du personnel du service de sécurité également chasseurs et qui auraient amené leurs armes personnelles ?

Un tireur d’élite refuse de participer : il est licencié

Un informateur affirme qu’un tireur d’élite, agent de sécurité, aurait refusé de participer aux tirs lors de chasses aux chats, préalablement pris dans les trappes, le soir et le dimanche. Il aurait toutefois assisté à certaines scènes dans le cadre de son service et aurait été « contraint de réorienter les caméras de vidéo-surveillance pour ne pas enregistrer les actes de violence ». Face à ses refus persistants de tirer, il aurait alors été mis à l’écart. Une chose est sûre : il a proféré des menaces verbales à un coordinateur de sécurité et a été licencié le 7 juin pour faute grave en raison d’une incompatibilité relationnelle avec la hiérarchie de son service. Ce licenciement est désormais entre les mains d’un avocat et devrait être jugé aux prud’hommes.

Selon les dires de personnels d’Auchan, il y aurait eu une trentaine de chats tués dans la surface de vente et dans la réserve du magasin en 2007 et 2008. Invérifiable pour l’instant. Dans le voisinage, un homme affirmerait, sans avoir porté plainte, avoir perdu quatre chats tatoués. Hasard ? Stéphane Lamart, d’une association de protection des animaux, espère que la révélation au grand jour de l’affaire étoffera les témoignages.

Reste à savoir si d’autres membres du personnel se seraient joints aux agents de sécurité incriminés et comment la direction a pu ignorer ces atrocités. « Beaucoup de gens étaient au courant. Avant, ça ne se passait pas comme ça. L’ancienne directrice, qui aimait beaucoup les chats, avait donné des ordres clairs à l’ancien chef de sécurité qui les appliquait. Un piégeur professionnel d’Olivet passait », confirme un informateur. Il y a assurément eu dérive au service de sécurité.

Une interview de Christophe Jolivet, le directeur d'Auchan Olivet


Comment expliquez-vous les actes de cruauté ?

Il y a eu violation de procédure. J'ai été mis au courant en juillet par un coup de fil et j'ai mené une enquête. J'ai remarqué des faits que je ne cautionne, personnellement et professionnellement, absolument pas, notamment la maltraitance sur animaux. J'ai pris mes responsabilités. Quelles que soient leurs fonctions, cinq personnes ont été licenciées.

Cette affaire risque de ternir l'image d'Auchan

Nous avons quasiment 500 salariés sur le magasin. Le petit groupe d'individus licenciés ne doit pas jeter le discrédit sur l'ensemble du personnel. Ce qui s'est passé ne correspond absolument pas aux valeurs de l'entreprise.

Comment expliquent-ils leurs gestes ?

On n'est plus dans de la bêtise, c'est de la faute plus grave. Ils ne sont pas fiers de ce qu'ils ont fait. Ils ne se rendaient pas bien compte de la gravité. Ils ont perdu le sens commun.

Sont-ils licenciés pour faute lourde ou faute grave ?
Pour faute grave.

Ils toucheront donc des indemnités. Pourquoi la faute grave, alors qu'ils risquent d'aller au pénal ?

Pour une faute lourde, il faut une véritable envie de nuire. Derrière, on peut imaginer une action prud'homale. Il faut être très pragmatique. Mais je ne veux pas leur apporter de circonstances atténuantes.

Auchan région Centre ou Auchan France vous ont-ils imposé les licenciements ?

Non. Ils ne sont pas intervenus. Ce problème de cruauté envers des animaux est local. Il ne faut pas tomber dans un schéma caricatural. Il ne nous arrive que de temps en temps de trouver un chat dans notre enceinte.

Qu'ont reconnu les licenciés lors de leurs entretiens préalables ?

L'utilisation du CO2.

Combien de fois ?

Je ne sais pas vous dire. Je ne minimise pas, mais ça reste très limité.

Et l'utilisation des chiens ?

Ils ont utilisé un chien pour faire sortir les chats d'une cour de service.

Sur la vidéo, un chat était captif.
Je n'ai pas vu la vidéo. Je ne sais pas si elle a été tournée à Auchan.

Mais vous avez licencié le maître du chien à l'action sur la vidéo
C'est un petit groupe. Il y a eu des recoupements.

Avez-vous entendu parler de chats enfermés dans des sacs et balancés contre les murs ?

Pas à ma connaissance. Il ne faut pas caricaturer les choses.

Mais la rumeur circulant, leur avez-vous posé cette question ?

Mon rôle, c'est de prendre des décisions à partir de faits bien précis. L'enquête a été menée sérieusement.

Les éventuels tirs à la carabine ont-ils été intégrés dans les licenciements ?

Non. Un des licenciés m'en a parlé. Ce n'est pas facile à recouper.

C'est aussi gênant de savoir que des agents pourraient introduire des armes sans que la direction ne s'en rende compte (...)
Ça s'est passé en dehors des heures d'ouverture.

La personne licenciée pour menaces sera-t-elle réintégrée ?
Non, je ne lie pas les deux affaires.

L'ancienne directrice avait donné des consignes strictes sur la capture des chats. Avez-vous fait de même à votre arrivée en 2006 ?

Il n'y a eu aucun changement. Les consignes ont été réaffirmées ces derniers temps.

Donc, depuis la révélation aux sociétés protectrices des animaux.

Tout le schéma de procédure est obligatoirement appliqué : quand un chat est capturé, il peut être proposé à l'adoption aux salariés ou à des clients, ou on le remet dans la nature, ou on le porte à la SPA (ce qu'on a fait il y a trois semaines et en début d'année).

Que répondre à ceux qui disent qu'il est moins coûteux en argent et en temps d'abattre un chat que de le confier à la SPA ?

Vous savez, dans une entreprise qui reçoit plus de deux millions de personnes, il y a énormément de frais ! Ces actes de cruauté n'ont pas duré des mois.

Ce n'est pas ce qu'on dit...

C'est surtout sur le début de l'année. Il y a très peu de chats capturés. Ce n'est pas comme si on partait avec des semi-remorques !

Craignez-vous une enquête judiciaire ?

Ce n'est pas une histoire de « craindre ». Savez-vous que j'ai déposé plainte contre X pour cruauté envers les animaux ? Toute personne qui viole des procédures sait qu'elle peut se retrouver sans travail.

Comment avez-vous restructuré le service de sécurité qui a perdu cinq de ses vingt membres ?

Une structure de gens en formation nous a fourni des personnes. Des agents sont venus de St-Jean-de-la-Ruelle, Bordeaux, Périgueux. Aujourd'hui, j'ai une équipe complète.

SOURCE DU Journaliste

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Ci-dessous le lien du JT France 3 Centre du 4/09 : la Fondation Bardot est citée en tant que partie civile.



Le parquet d'Orléans a exigé une enquête et se montre très ferme sur cette enquête.

Ils risquent 3000 € d'amende et 2 ans de prison.



http://jt.france3.fr/regions/popup-test.php?id=c45a_1920&video_number=0

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complètement dérangé tu m'étonnes. Enfin la FBB se porte partie civile c'est déjà pas mal mais j'espère que les sanctions seront ultra sévères

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Il faudrait qu'une bonne fois, les lois soient appliquées et que la prison soit même appliquée en cas de torture animale... du genre mettre ces mecs avec des pédophiles afin qu'ils leurs fassent aussi subir quelques petites brutalités... tu vois ce que je veux dire !

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fhornet59 a écrit:
Il faudrait qu'une bonne fois, les lois soient appliquées et que la prison soit même appliquée en cas de torture animale... du genre mettre ces mecs avec des pédophiles afin qu'ils leurs fassent aussi subir quelques petites brutalités... tu vois ce que je veux dire !


tout à fait !!

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