pacemaker91 0 Posté(e) le 9 septembre 2008 Cochons payeurs : réalités d'une filière de production moderne 98% de la production porcine actuelle est constituée d'élevages intensifs en bâtiment. Les porcs engraissés vivent parqués à vie dans des box étroits et à l'environnement appauvri. Les truies sont maintenues bloquées en stalles individuelles; les cochons sont engraissés sur béton ajouré, sans litière, sans aucune activité possible, sans possibilité de fuir une agression. Ces animaux sont contraints d'inhaler l'ammoniac qui émane de la fosse à déjections au-dessus de laquelle ils vivent.Afin de limiter les agressions qui résultent de ces conditions d'élevage, les cochons sont souvent plongés dans la pénombre. On pratique des mutilations sur les porcelets pour limiter les atteintes physiques entre animaux, leur coupant à vif les dents et la queue. Cochons élevés en plein air : sauvez une espèce en voie d'extinction La flambée du prix des céréales affecte aussi dramatiquement la vie des animaux d'élevage. Pour les élevages alternatifs de cochons qui grandissent sur paille ou en plein air, ces coûts pèsent tragiquement sur une filière de production fragile. Confrontés à la difficulté à valoriser leur production de qualité, de plus en plus de producteurs de porcs élevés en plein air cessent leur activité. La crise alimentaire menace une filière d'élevage attentive au bien-être des animaux. Nous pouvons réagir et épargner à des milliers d'animaux une existence sordide en élevage intensif. >> Vous consommez de la viande de porc : nous vous demandons de bien vouloir redoubler de vigilance lors de vos achats. Que choisir ? Il est urgent d'agir en choisissant de la viande de porc labelisée « agriculture biologique » ou « porc fermier élevé en liberté ou en plein air » >> en savoir plus La vie rêvée des porcs... Donnez-leur une chance Extraits d'une recommandation du Conseil de l'Europe pour la protection des porcs : « L'étude de porcs domestiques dans des enclos proches des conditions naturelles a montré qu'ils passent la plupart de leur temps dans les zones boisées et parfois dans les aires découvertes. » « Les porcs ont un odorat très développé et de bonnes capacités visuelles et auditives. Ils ont des préférences marquées pour la fouille du sol, même lorsqu'ils sont rassasiés et ils passent aussi du temps à manipuler la végétation avec leur gueule et leur groin. » « (Les cochettes et les truies) quittent le groupe et errent, souvent en dehors de leur territoire habituel, afin de trouver un site approprié pour construire un nid. » « Toutes les cochettes et les truies ont un comportement de construction du nid au début des vingt-quatre heures qui précèdent la mise bas. » Alors, copains comme cochons ? Nous comptons sur vous. Pour les animaux, merci. Ghislain Zuccolo, Directeur PS : adoptez un réflexe qui sauve ! Faites circuler cet appel autour de vous. Photos PMAF et Fondation Brigitte Bardot (coupe queue) Soutenez Eric Simon La ferme d'Eric Simon, éleveur dans l'Hérault, n'est pas une exploitation ordinaire : en plus d'un cahier des charges bio, les cochons vivent en liberté et ne subissent pas la castration. Les marques de distributeur Carrefour Bio, Système U Bio et Auchan Bio commercialisent les saucissons ou jambons secs issus - entre autres - de cette exploitation. Permettez à ceux qui élèvent des animaux décemment, de vivre décemment : Soutenez-les, et soutenez la filière Bio. Plus d'informations sur notre site Internet : www.pmaf.org Protection mondiale des animaux de ferme 8 ter en Chandellerue - BP 80242 - 57006 METZ Cedex 1 Tél. : 03 87 36 46 05 | Fax : 03 87 36 47 82 | E-mail : courrier@pmaf.org Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Antoineg1 0 Posté(e) le 10 septembre 2008 Le bio c'est l'avenir ! je suis complètement d'accord ! moi-même, si j'arrive à m'installer comme éleveuse de chèvres, je travaillerai en bio, je ne le conçois pas autrement. Le respect de l'animal et de l'environnement est le garant d'une qualité que nous consommons, il suffit d'en avoir conscience. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 10 septembre 2008 Malheureusement, pour l'instant le bio est encore assez cher mais ... avec le temps peut être que les prix seront plus abordables Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
bettyboop61 0 Posté(e) le 10 septembre 2008 Le problème est qu'en travaillant en bio, en tant qu'éleveur ou cultivateur, tu produis forcément moins... d'où la nécessité pour survivre de vendre ton produit plus cher... mais si les gens avaient le souci de dépenser plus intelligemment leur argent (consommer mieux et se payer un peu moins de loisirs et de conneries, par exemple), le bio serait à l'heure qu'il est moins marginal. Mais ça vient. Le bio a le vent en poupe, l'avenir est prometteur pour cette filière et j'espère que ça se confirmera avec le temps, et que ça n'est pas qu'un effet de mode. Et c'est aussi à l'Etat et à l'Europe de faire un effort pour aider les agriculteurs bio. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites