pacemaker91 0 Posté(e) le 16 septembre 2008 [color:c14f=#000]http://www.lalsace.fr/index.php/articles/show?id=371298 Les primates euthanasiés le 31 août dernier au Centre de primatologie (CdP) de Strasbourg parce qu’ils étaient porteurs du virus de l’herpès B (notre édition du 12 septembre), avaient été proposés il y a deux ans à des zoos français. Un courrier électronique du 11 mars 2006, signé par un vétérinaire du CdP y expliquait que, pour réduire la population des animaux hébergés à Strasbourg trop importante, le centre proposait une dizaine de macaques de Tonkean. Il était précisé que ces animaux étaient porteurs du virus de l’herpès B, « comme environ 60 % des macaques en zoo » mais ne présentaient « aucun risque avec des conditions d’hygiène et de sécurité basique ». Expertise vétérinaire Des propos à l’opposé de ceux tenus, la semaine dernière, par Fanélie Wanert, vétérinaire et directrice adjointe du centre de primatologie, qui affirmait « avoir peur pour sa santé chaque fois qu’elle manipulait ces animaux ». Et qui soutenait que l’euthanasie des animaux était réclamée par le CdP depuis 2002, en raison de leur dangerosité. Les autorités de l’université Louis Pasteur, qui ont pris la décision de l’euthanasie lors du conseil scientifique du 25 juin 2008, se sont appuyées sur l’expertise des vétérinaires du centre. Et non pas sur l’avis des primatologues, dont plusieurs se sont élevés cette semaine, dans la prestigieuse revue scientifique Nature, contre la mise à mort des primates. Pour ces spécialistes, le risque de contamination de l’animal à l’homme est infime, à condition de respecter des procédures de sécurité simples. Rejoignant ainsi la teneur du courrier envoyé par le CdP, en 2006 aux zoos. Alors, qu’est-ce qui a pu inciter le conseil scientifique de l’ULP à prendre cette décision ? Peut-être le fait que le centre de primatologie a décidé récemment de s’ouvrir à la recherche biomédicale et expérimentale, comme en témoigne le procès verbal accessible sur internet. Et que, pour ne pas rebuter les laboratoires qui voudraient faire appel au CdP pour certaines études, il a été jugé préférable d’éliminer les animaux porteurs du virus de l’herpès B. .AOLWebSuite .AOLPicturesFullSizeLink { height: 1px; width: 1px; overflow: hidden; } .AOLWebSuite a {color:blue; text-decoration: underline; cursor: pointer} Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites