Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
pacemaker91

La Bergeronette grise

Messages recommandés

La Bergeronette grise


Description de l’espèce

La Bergeronnette grise (Motacilla alba) fait partie de la famille des Motacillidés. C'est la bergeronnette la plus commune et la plus familière. Elle se rencontre dans un environnement urbain et suburbain et partout à la campagne.
Les adultes sont essentiellement noirs et blancs. Toutefois le mâle est d’aspect plus foncé que la femelle, chez qui une partie de ce qui est noir chez le mâle, est gris foncé. Le male a la calotte, la gorge, la bavette et le dos noir ; le dessous est blanc avec des rayures blanches sur les ailes. Les femelles ont un dos gris foncé et moins de noir sur la gorge. La queue est noire avec des plumes extérieures blanches. Les couleurs sont moins vives chez le mâle durant l'hiver et chez la femelle toute l'année.
Les jeunes ressemblent aux jeunes bergeronnettes des ruisseaux, mais avec des sous-caudales blanches (et non jaunes) et une zone sombre sur la poitrine.

Taille : 18 cm
Envergure : 31 cm
Poids : 23 g

Confusions possibles
Il existe peu de confusions possibles avec d’autres espèces. Seuls les jeunes de Bergeronnette grise et ceux des Bergeronnettes citrine (Motacilla citreola) et printanière (Motacilla flava) se ressemblent. La meilleure manière de les distinguer étant le cri d’appel.

Biologie

Ecologie


La Bergeronnette grise est très commune des milieux ouverts avec végétation rase ou absente et des terrains rocailleux avec des cavités pour nicher. Elle vit généralement à proximité de l’eau mais peu aussi s’en passer. Elle a su s'adapter à des sites artificiels près des fermes et des habitations, et même aussi dans les parcs et jardins des villes. En saison de reproduction, elle occupe les zones humides comme les rives, les lacs, les niveaux supérieurs des marais salants, les terres inondées, les pâturages et prairies humides, les fouilles, les marais pâturés dispersés avec des petits arbres, les marais à carex,… Elle a également besoin de petits perchoirs, elles utilisent ainsi les buissons, fils, clôtures ou encore les murs.

Comportement


L’espèce est solitaire et territoriale, mais a tendance à former des groupes dans les territoires qui se chevauchent, en particulier lors de la période d'alimentation des jeunes. Il y a actuellement peu de données sur la taille d’un territoire mais les nids sont généralement espacés de 30 à 60 m. Le territoire sert de zone de nidification et d’alimentation, mais elles peuvent s’alimenter également à l’extérieur.
En dehors de la période de reproduction, l’espèce est grégaire. En hiver, la dispersion varie selon l'approvisionnement alimentaire. La majorité va former de petits groupes.
La plupart des populations sont migratrices. Elles hivernent principalement en Afrique, en Inde et en Asie du Sud-Est, mais aussi entre la mer noire et la mer Caspienne, et un petit nombre de sites en Turquie.

Reproduction


La bergeronnette grise niche dans les cavités de murs, de bâtiments ou de rochers, dans une pile de bois, dans les plantes grimpantes ou dans l'ancien nid d'un oiseau plus grand. Le nid est construit par la femelle, il est fait de feuilles, radicelles, mousse, herbes et tapissé de plumes, poils et laine. La saison de nidification commence au mois d’avril, se poursuit au mois de mai où on rencontre le pic de ponte, et s’achève au mois d’août où les derniers œufs sont trouvés (dans le sud et sud-est de l’Europe, la reproduction s’achève au mois de juin).
La femelle pond généralement 3 à 5 œufs, lisse et brillant, gris-blanc à chamois, avec une forte densité de diverses teintes de brun (taille 18,5 x 15 mm). L’incubation dure environ 12,4 jours. Les poussins s’envolent après deux semaines, et sont nourris par les deux parents. L’émancipation a lieu après trois semaines.

Régime alimentaire


La Bergeronnette grise est insectivore, elle utilise trois méthodes pour capturer ses proies. i/ la cueillette : elle sélectionne ses proies au sol ou à la surface de l’eau en marchant. ii/ la « vendange » : elle fait des mouvements rapides jusqu’à attraper sa proie au moment de son envol. iii/ elle attrape ses proies en plein vol, et est capable pour cela de faire un vol stationnaire. Les principales espèces ingérées par les bergeronnettes sont : les éphémères (larves et adultes), les libellules, les sauterelles, les perce-oreilles, les termites, les punaises, les papillons, les mites, les mouches, les coléoptères…

Répartition géographique - Evolution et état des populations


On retrouve l’espèce dans la majorité des pays d’Europe. Ses effectifs sont stables dans la majorité de son aire de répartition.
On la retrouve ainsi en Islande (10 – 50 000 couples), aux îles Féroé (2 – 10 couples), en Grande-Bretagne (300 000 territoires définis fins des années 1980), en Irlande (130 000 territoires définis), en France (un peu moins d’un million de couples), en Belgique (25 000 couples), au Luxembourg (12 – 15 000 couples), aux Pays-Bas (60 – 120 000 couples), en Allemagne (1,46 millions de couples), au Danemark (50 – 3000 couples), en Norvège (100 000 - 500 000 couples), en Suède (500 000 – 1 million de couples), en Finlande (1 – 1,5 million de couples), en Estonie (50 000 – 100 000 couples), en Lettonie (150 000 – 300 000 couples), en Lituanie, en Pologne (150 000 – 250 000 couples), en République Tchèque (100 000 – 200 000 couples), en Slovaquie (50 000 – 100 000 couples), en Hongrie (50 000 – 80 000 couples), en Autriche, en Suisse (100 000 – 150 000 couples), en Espagne (112 000 – 370 000 couples), au Portugal (10 000 – 100 000 couples), en Italie (60 000 – 120 000 couples), en Grèce (2000 – 5000 couples), en Albanie (1000 – 2000 couples), en Yougoslavie, en Croatie (40 000 – 50 000 couples), en Slovénie (25 000 – 50 000 couples), en Bulgarie (100 000 – 1 million de couples), en Roumanie (1,5 – 2,5 millions de couples), en Russie (1 – 10 millions de couples), au Belarus (380 000 – 420 000 couples), en Ukraine (380 000 – 400 000 couples), en Moldavie (25 000 – 35 000 couples), en Azerbaïdjan, en Turquie (50 000 – 500 000 couples), en Israël (une dizaine de couples) et au Maroc (peu commun).

Statut de l’espèce


Convention de Berne : annexe II
Espèce d’oiseau protégée au niveau national en France (articles 1er et 5)

Bibliographie

SNOW D.W. & PERRINS C.M. (1998).- The birds of the Western Paleartic. Concise Edition. Oxford University Press. 1832 p.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Créer un compte ou se connecter pour commenter

Vous devez être membre afin de pouvoir déposer un commentaire

Créer un compte

Créez un compte sur notre communauté. C’est facile !

Créer un nouveau compte

Se connecter

Vous avez déjà un compte ? Connectez-vous ici.

Connectez-vous maintenant

×
×
  • Créer...