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pacemaker91

Daims massacrés à coups de planches

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Stupéfaction à Billom, dans le Puy-de-Dôme, quatre des 10 daims du parc "Clos Bijou" ont été massacrés à coups de planche ce week-end.

"Un acte d'une sauvagerie inqualifiable" s'insurge dans La Montagne le vétérinaire qui suit depuis trois ans ce troupeau, arrivé il y a de cela une quarante ans. Ils faisaient tellement partie de Billom que les habitants leur ont donné le surnom affectueux de "petites biches".

Lundi matin, le personnel communal a retrouvé deux femelles et deux petits nés dans l'année 2008 le crâné éclaté, du sang coulant des oreilles, des yeux, du nez,...

Gamine, ces "petites biches" j'allais les voir lors des visites chez mon oncle, c'était incontournable pour l'enfant que j'étais. Je leur amenais toujours au moins un quignon de pain. Ça rappelle des souvenirs. J'imagine le désarroi des enfants billomois.

Le reste du troupeau a été épargné, sauf le doyen qui a eu l'oeil droit éclaté. Les mâles n'ont donc pas subi la barbarie du(des) bourreau(x), étant plus vifs, plus cornus et plus impressionnants.

"Ils étaient forcément plusieurs car le daim est un animal vif et farouche qui ne se laisse pas approcher facilement. Moi-même, lorsque je dois intervenir pour une belessure et pratiquer une anesthésie, je ne peux pas y aller seul" déclare Christian Collin, leur vétérinaire.

Au vu des corps gisant dans une mare de sang dans leur enclos, il a eu la nausée, jamais il n'avait vu tel défoulement, "malsain et barbare" raconte-t-il à La Montagne. L'état des corps indiquerait une mort dans la nuit de samedi à dimanche.

L'enquête, confiée aux gendarmes de la brigade territoriale de Billom, s'annonce difficile aux dires du vétérinaire. Les tortionnaires auraient opéré dans le noir et dans un parc seulement proche de l'école, fermée lors des vacances de la Toussaint.

Ils ont défoncé la simple porte en bois de l'enclos avant de se défouler sur les quatres "petites biches". Et le daim ne poussant pas de cri selon le vétérinaire, ils ont pu s'en donner à coeur joie...


(Source: La Montagne)

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