Elle dénonce les attaques

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La responsable du refuge dénonce les attaques - La Chapelle-d'Andaine
lundi 06 octobre 2008
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La responsable de l'établissement d'accueil d'animaux Marie-France Violleau se désolait hier. « Normalement, il s'agissait d'un week-end de portes ouvertes dans les refuges. Pour nous, cela n'a pas été possible ». Elle s'est dite désagréablement surprise par la manifestation de samedi. « Tout le monde était au courant, sauf moi ». Elle indique que l'altercation avec les riverains mécontents pourrait avoir des suites. « J'envisage de porter plainte pour agressions verbales et insultes ainsi que pour l'obstruction de l'entrée du refuge. »

Marie-France Violleau ne comprend pas « l'acharnement » dont elle s'estime victime. « On est chez nous et j'ai toutes les autorisations nécessaires pour exercer cette activité. J'en ai marre d'être prise pour cible. Il ne s'agit pas d'une installation sauvage. Je suis connue et reconnue. Le 23 septembre dernier, un particulier m'a contactée pour me confier un chat. C'est la préfecture qui l'avait renvoyé auprès de moi. Des mairies et parfois la gendarmerie font aussi appel à mes services. Pour moi aussi, ça suffit cette histoire. Je ne réponds évidemment pas favorablement à toutes les sollicitations car sinon ce n'est pas une vingtaine de chiens que j'aurais aujourd'hui mais deux cents ».

Bénévole depuis 2006 à l'Association de défense animale d'Andaine (ADAA), Marcel réclame lui-aussi un arbitrage définitif du préfet. « Il faut qu'il garantisse le calme et la sécurité ». Sa réclamation tient au fait que la tension est semble-t-il montée d'un cran ce week-end.

D'une façon plus générale, Marie-France Violleau évoque une certaine forme d'hypocrisie. « Mon association (l'ADAA) existe depuis 1992 ». Son activité a fait l'objet de plusieurs déménagements (Saint-Patrice-du-Désert, Couterne, Tessé-Froulay, La Chapelle-d'Andaine). « Tout le monde est content d'avoir un refuge pouvant accueillir des animaux abandonnés mais personne n'en veut à côté de chez soi. On n'a jamais été capable de me proposer un terrain ». Le refuge compte désormais une structure en dur au lieu-dit La Grande Houssaye. « On a déjà mis pour 40 000€ là-dedans (22 boxes individuels pour chiens), indique Marie-France Violleau. Il n'est pas question de partir ».