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pacemaker91

Balainiers japonais

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Les baleiniers japonais sont partis lundi pour une nouvelle campagne de pêche dans l'océan Antarctique qui devrait comme l'an passé susciter des critiques à l'étranger, a affirmé lundi l'association de protection de l'environnement Greenpeace.

"Salué juste par les familles de l'équipage et des officiels baleiniers, le navire usine Nisshin Maru a quitté Innoshima (sud) sans fanfare ni trompette, mettant selon toutes probabilités le cap vers le sanctuaire des baleines de l'océan Antarctique", a annoncé l'association dans un communiqué.

Ni l'agence des pêches japonaises, chargée des opérations baleinières, ni l'entreprise Kyodo Senpaku, armateur du navire, n'ont confirmé le départ du bateau pour sa campagne de pêche annuelle de cinq mois.

"Nous ne pouvons donner aucune information sur son départ, au nom de la sécurité de l'équipage", a expliqué un porte-parole de Kyodo Senpaku.

L'an passé, le navire amiral de la flotte baleinière japonaise avait quitté le Japon le 18 novembre depuis Shimonoseki, une ville portuaire du sud de la grande île de Honshu.

Mais cette année, le Nisshin Maru et les cinq autres navires de la flotte sont partis d'une petite île proche de Hiroshima, afin "d'essayer de quitter le Japon sans bruit", selon Greenpeace.

La campagne avait été perturbée l'an passé par des navires de Greenpeace et surtout d'une association plus radicale, Sea Shepherd, qui avaient harcelé la flotte baleinière pendant l'essentiel des opérations dans l'océan Antarctique.

Des militants de Sea Shepherd avaient lancé des bombes puantes sur le pont d'un baleinier et deux d'entre eux étaient parvenus à se hisser temporairement à bord d'un navire nippon pour gêner la chasse.

Les baleiniers n'avaient pêché du coup que 551 cétacés au lieu du millier escompté.

Le Japon voudrait encore tuer 1.000 cétacés cette année, notamment des baleines de Minke, mais a en revanche décidé de ne pas viser de baleines à bosse, une espèce protégée. L'an passé, Tokyo avait initialement prévu d'en tuer 50 avant de renoncer sous la pression internationale.

L'archipel affirme se livrer à une pêche à but "scientifique", tolérée par la Commission baleinière internationale (CBI) qui proscrit en revanche toute chasse à but commercial.

En pointe des critiques contre la pêche à la baleine, l'Australie a annoncé lundi le lancement d'un programme scientifique de 4 millions de dollars australiens (plus de 2 millions d'euros), destiné à prouver qu'il est possible de mener des recherches sur les cétacés sans les tuer.

"La recherche moderne dispose de techniques génétiques et moléculaires, de balises satellites, méthodes acoustiques et moyens de surveillance aériens qui permettent de se passer du harpon à explosif", a expliqué le ministre de l'Environnement australien Peter Garrett, ancien chanteur du groupe de rock Midnight Oil.

L'an passé, Canberra avait dépêché un patrouilleur militaire dans l'océan Antarctique pour surveiller les baleiniers japonais. Le gouvernement australien n'a pas encore décidé s'il allait renouveler ou non cette opération, selon M. Garrett.

Greenpeace a déjà annoncé qu'elle ne poursuivrait pas les navires japonais cette année, préférant se consacrer à la défense de deux de ses militants inculpés à Tokyo. L'association de défense de l'environnement Sea Shepherd a en revanche de nouveau donné rendez-vous aux baleiniers dans l'Antarctique.

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