pacemaker91 0 Posté(e) le 28 novembre 2008 Cette vidéo de chat qui court après sa laisse me plonge dans des abîmes de réflexion ! Pas vous ? Jugez-en plutôt : Finalement, je m'identifie totalement, moi, dans cette scène: - Je suis ce chat qui poursuit ses chimères... Comment vivre sans ses chimères? Boris Cyrulnik, dans Autobiographie d'un épouvantail nous en montre l'absolue nécessité pour accéder à l'autonomie: "La chimère de soi est un animal merveilleux qui nous représente et nous identifie. Elle donne cohérence à l'idée que l'on se fait de soi, elle détermine nos attentes et nos frayeurs. Cette chimère fait de notre existence une oeuvre, une représentation, un théatre de nos souvenirs, de nos émotions, des images et des mots qui nous constituent." Vive les chimères, donc! Nous sommes tous des épouvantails! - Mais je suis également la laisse qui ne veut pas se laisser attraper! Qui ne veut pas s'en laisser conter! Qui ne veut pas se laisser manipuler par toutes les autres chimères qu'on veut lui faire avaler! * Genre : le service public de France Télévision sera plus libre avec mouaa... * ou, genre : ces salauds de SDF qui ne veulent pas de nos centres d'hébergement, pourtant palaces gratuits... * ou, genre... Brisons là ! Il y en a trop... Chacun ses chimères, garde les tiennes, à moi les miennes! - Et finalement, je suis aussi ce socle de WC, tiens! Autour duquel ça tourne! Ça tourne! Et de plus en vite! Et dans lequel il se déverse tant de saletés. Il faudrait peut être penser à tirer un bon coup la chasse d'eau, non? Voir la vidéo : Chacun ses chimères ! http://fr.news.yahoo.com/63/20081127/tod-chat-tourne-en-rond-366b5ef.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites