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pacemaker91

Yak sauvage

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Le yak sauvage
Drong (Bos grunniens)

Le yak sauvage, ancêtre du yak domestique, ne vit qu’au Tibet.
Domestiqué depuis des siècles, on ne le trouve plus à l’état sauvage qu’en très petit nombre dans le Chang Thang (ou plateau du Tibet), région qui s’étend, à une altitude de 4 700 à 6 700 mètres. Les populations utilisent sa bouse séchée comme combustible.
Avant 1949, on trouvait le yak sauvage partout au Tibet. Il se confine maintenant dans les chaînes de montagnes du Kunlun, de Thangla et de Nyenchen Thangla, ainsi qu’au Chang Thang. Régions caractérisées par de rudes tempêtes de neige quand vient l’hiver et de violentes inondations quand la température se radoucit.
Le yak sauvage est herbivore et parcourt des distances considérables pour trouver sa nourriture tôt le matin ou le soir. Ce montagnard résistant se repose le jour sur les pentes abruptes et sèches. Il boit fréquemment et mange de la neige en hiver.
Le yak se déplace en troupeaux d’au moins vingt à trente bêtes, d’au maximum cent à deux cents têtes. S’ils se sentent menacés, les mâles font cercle autour des petits et des femelles et les protègent ainsi jusqu’à ce que le danger soit écarté. En été, les troupeaux ne sont formés que des vaches et des petits, les mâles étant plus solitaires.
Bien qu’à première vue semblables, le yak domestique et le yak sauvage se différencient facilement par la taille. Le yak sauvage est beaucoup plus grand, d’un mètre soixante à un mètre quatre-vingt au garrot. Il porte des cornes noires bien plus longues, d’environ 90 cm ; les plus grandes trouvées à ce jour mesurent 97 cm de long et 45 cm de circonférence à la base. De la tête à la queue, l’animal atteint aisément 2,50 mètres. En 1937, au bord du Yang-Tsê Kiang, on a même trouvé un spécimen long de 3,68 m et haut de 2,30 m.
Le poids moyen du yak sauvage va de 600 kg à une tonne. Le yak domestique est deux à trois fois plus petit, plus court sur pattes, avec sabots et cornes moins importants. Sa robe est marron foncé, noire ou blanche.
La fourrure du yak sauvage, faite de poils courts et raides sur l’échine, s’agrémente d’une tache blanche sur le museau. Le pelage des flancs pend si bas qu’il semble former une jupe. La fourrure du yak sauvage, grisâtre pendant l’été, fonce en hiver et s’épaissit. Elle se compose alors de deux couches, une bourre dense, courte et laineuse cachée sous des poils plus longs. A la belle saison, l’animal perd sa bourre.
La yak sauvage a la vue très faible mais compense ce handicap par un odorat particulièrement développé et surtout une ouïe incroyable qui lui permet d’entendre à plusieurs kilomètres de distance.
Alors que le yak domestique est docile, le yak sauvage évite l’homme. Malgré sa taille et son aspect rébarbatif, il peut être doux mais devient très agressif s’il se sent provoqué.
Un seul zoo au monde en possède un, en Chine.
Le yak est quasiment exterminé car on le chasse pour son excellente viande. Les survivants demeurent au nord-ouest du Chang Thang et dans une seule réserve, celle d’Arjin Shande, qui s’étend sur 44 000 km2.

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