pacemaker91 0 Posté(e) le 8 décembre 2008 Appel à votre générosité Malgré la puissance du marketing, la contestation du gavage marque des points en France. Donnez-nous les moyens d'intensifier la lutte contre les pratiques barbares envers les animaux. Le foie gras : un concentré de souffrance Chaque année dans le monde, plus de 50 millions de canards et oies sont gavés pour la production de foie gras. Les trois quart des ventes de foie gras ont lieu au moment des fêtes de fin d'année. La France réalise à elle seule 76% de la production mondiale ! Le gavage est déjà interdit dans 12 pays de l'Union européenne. En 1998, des experts de la Commission européenne ont établi un rapport scientifique accablant pour les méthodes de production du foie gras. La filière française tente de contrer ce rapport en nouant des liens étroits avec l'INRA, via des financements, ce qui lui permet d'utiliser cet organisme public comme un agent pour ses actions de communication et de lobbying. En France, 80 millions d'oiseaux sont victimes du foie gras chaque année, soit 150 morts par minute : broyées ou gazées à la naissance pour 40 millions de femelles (non utilisées dans la production de foie gras) ou finalement abattus à la chaîne pour 40 millions de mâles. Durant la période de gavage, la plupart d'entre eux sont enfermés dans de minuscules cages de batterie qui ne mesurent pas plus de 20 cm de large. Au terme de la période de gavage, le foie a atteint jusqu'à 10 fois sa taille normale. Les autres organes sont compressés, la régulation thermique est altérée, les oiseaux halètent et souffrent de diarrhées. De nombreuses pathologies se développent en raison du gavage (maladies du système digestif, déminéralisation des os) auxquelles s'ajoutent les blessures provoquées par le passage de l'embuc. Beaucoup d'oiseaux ne résistent pas à ce traitement et meurent avant la date d'abattage. La mortalité pendant la période de gavage est 6 fois plus élevée que pendant la période d'élevage qui la précède. La contestation du gavage porte ses fruits, le débat s'installe enfin en France Le plaisir gustatif et la tradition que certains revendiquent pour justifier leur choix égoïste ne vont plus de soi. La profonde souffrance des oiseaux encagés et gavés ne laisse plus indifférent, et les médias s'en font l'écho. Nos voix et celles des animaux deviennent audibles. Les statistiques des trois premiers trimestres 2008 révèlent un recul de la consommation, des importations et des exportations de foie gras de la France. Dimanche dernier, nous avons été invités sur France 2 dans une émission de débat sur le foie gras. Ainsi plus d'un million de téléspectateurs ont pu être confrontés aux images de la production et à la contestation qui s'organise tant au niveau international que français. Sur France Inter, c'est Isabelle Giordano qui nous a reçus pour débattre de ce thème. Ces émissions ont leurs défauts mais elles ont le mérite de venir troubler le marketing des filières agro-alimentaires qui consacrent des millions d'euros à la publicité pour endormir des consommateurs encore trop souvent complices. Dans quelques jours, nous lancerons de nouvelles images ainsi que le témoignage d'un ancien gaveur. Nous espérons que ces nouveaux éléments contribueront à fissurer encore un peu plus l'image idyllique du foie gras. Ouvrir des fenêtres sur les élevages et les abattoirs Dès le lancement de la campagne Stop Gavage, en 2003, nous avions conscience de la nécessité d'agir au-delà du cas du foie gras. Nous avons alors travaillé dur pour lancer l'association L214. Toujours bénévolement, nous avons développé une campagne de fond sur l'élevage des lapins pour la viande et recueilli des informations et images sur les conditions de vie et de mort d'autres animaux destinés à la consommation. Nos dossiers sont étayés par un travail d'enquête de terrain. Montrer ce que les producteurs aimeraient cacher nous expose à des risques. Mais sans images, pas de campagnes d'information possibles. Ces enquêtes sont la seule façon d'offrir un regard, certes cru, mais conforme à la réalité, sur les vies misérables de millions d'animaux. L'accent mis sur ce travail de terrain et sur sa diffusion publique est une spécificité de L214. Nos photos, vidéos et publications sont utilisées par des associations de protection animale qui luttent contre le foie gras dans de nombreux pays (France, Angleterre, Allemagne, Pays Bas, États-Unis, Canada, etc.) L214 accorde également beaucoup d'importance au développement d'une mobilisation militante en coopération avec d'autres associations ou collectifs. C'est pourquoi L214 a conçu des kits d'information qui sont proposés aux différents groupes militants. En quelques mois, ce sont des dizaines de tables d'information qui se sont tenues dans de nombreuses villes. Les relais locaux seront à nouveau au rendez-vous lors de la prochaine semaine d'action contre le foie gras (13-20 décembre). L214 a besoin de votre générosité pour continuer à défendre les animaux L214 est une association loi 1901 à but non lucratif. Toutes ses ressources proviennent des dons, des adhésions et de participations d'associations partenaires. L214 est à un tournant de son développement et plus motivée que jamais à faire reculer la souffrance des animaux dans les élevages et les abattoirs. Si vous pensez qu'ensemble nous avons pris la bonne route, merci de nous aider à poursuivre et intensifier le travail de l'association. 66% de votre adhésion et de vos dons sont déductibles de vos impôts, dans la limite de 20% de votre revenu imposable. Par exemple, si vous êtes imposable, un don de 50 € vous revient en fait à 17 €. Vous pouvez nous soutenir en adhérant à L214, en faisant un don ou, mieux encore, un virement régulier qui nous permettra d'envisager des actions sur le long terme. Nous devons continuer notre travail, les animaux ont besoin de nous. Ensemble, contribuons à leur venir en aide. Dans l'attente de votre soutien, nous vous remercions par avance pour votre engagement à nos côtés. L'équipe L214 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites