pacemaker91 0 Posté(e) le 20 janvier 2009 Paru le 2009-01-12 10:14:00 | 297 lectures Une espèce correspond à un groupe homogène d’êtres vivants, capables de se reproduire entre eux et d’assurer une descendance féconde. On retrouve les espèces dans la classification biologique effectuée selon des critères anatomiques, génétiques, etc. Elles sont elles-mêmes subdivisées selon une nomenclature précise qui vise à rassembler les organismes analogues. La définition la plus citée du terme espèce nous vient du biologiste Ernst Mayr qui, au XXe siècle, les qualifie de «groupes de populations naturelles, effectivement ou potentiellement interfécondes, qui sont génétiquement isolées d’autres groupes similaires». L’étude des séquences ADN a en effet permis de comparer les espèces de manière plus scientifique qu'en procédant par simple analogie morphologique. Les espèces ont d’abord été considérées comme des entités fixes, créées directement lors de l’apparition des êtres vivants sur Terre. Néanmoins, les études scientifiques ont conduit à comprendre que la diversité des espèces est liée à l’évolution des êtres vivants et qu’elles se sont formées par lignage au cours du temps. Au sein d’une même espèce on peut aussi distinguer différentes sous-espèces, formées au sein d'une espèce à partir d’individus aux caractéristiques génétiques plus proches. L'étude des espèces commence avec le créationnisme, qui trouve leur origine dans la Création biblique. Cette théorie reste en vigueur jusqu'au XVIIIe siècle, lorsque Lamarck énonce les principes du naturalisme. Selon lui, les organes des êtres vivants ont évolué en fonction de l'utilisation qu'en font les espèces. Si un ou plusieurs organes ne sont pas utilisés, ils disparaissent de l'organisme, alors que les parties les plus sollicitées se développent. En 1859, Darwin publie L'origine des espèces dans le but d'expliquer sa conception de l'évolution, qui est basée sur une sélection naturelle. Les espèces les plus résistantes et les plus combatives se sont adaptées à leur milieu de vie et ont survécu aux espèces plus faibles, inadaptées. Si les scientifiques recensent entre 5 et 30 millions d’espèces d’êtres vivants sur Terre, ils n’ont pas pu en décrire précisément plus de 2 millions. Plusieurs espèces disparaissent de la planète chaque année, des suites de l’activité humaine. Pourtant, 10 000 nouvelles espèces sont décrites aux chercheurs dans le même temps, ce qui laisse supposer une grande méconnaissance des espèces qui peuplent aujourd’hui notre Terre. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites